Texte intégral
Q - Quelle est la teneur du message que vous avez délivré au ministre Mouallem ?
R - Laissons les Libanais élire eux-mêmes leur président. Respectons les délais constitutionnels et surtout le déroulement politique nécessaire de l'élection. Laissons-les choisir leur candidat sans nous en mêler, ni les Syriens ni les Français. Ne donnons aucune préférence à aucun nom et surtout qu'il n'y ait pas d'interférence en termes d'attentats, avant l'élection ; en termes de menaces physiques des gens avant l'élection. Tout le monde en bénéficiera. Le vide politique, c'est-à-dire deux présidents, deux éventuels gouvernements, cela ne peut pas profiter au Liban. Comme la France s'y est engagée plusieurs fois, si tout ce processus est respecté, si les élections se déroulent entre Libanais avec une entente suffisante pour dégager un président, alors les relations, alors le futur des relations entre la Syrie et la France sera complètement différent et très ouvert.
Q - Quelle a été sa réaction ? Si cela marchait, est-ce qu'il promet lui aussi de normaliser ses relations avec le Liban ?
R - Oui, il promet même d'ouvrir une ambassade et qu'il y ait un tracé, respecté par les deux pays, d'une frontière entre la Syrie et le Liban. Oui, il le promet et j'espère que ce pari sera tenu. C'est un pari difficile de la France mais c'est clairement affirmé que le vide politique n'est pas supportable et que toute la région, y compris et surtout la Syrie, ne pourrait en bénéficier.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 novembre 2007
R - Laissons les Libanais élire eux-mêmes leur président. Respectons les délais constitutionnels et surtout le déroulement politique nécessaire de l'élection. Laissons-les choisir leur candidat sans nous en mêler, ni les Syriens ni les Français. Ne donnons aucune préférence à aucun nom et surtout qu'il n'y ait pas d'interférence en termes d'attentats, avant l'élection ; en termes de menaces physiques des gens avant l'élection. Tout le monde en bénéficiera. Le vide politique, c'est-à-dire deux présidents, deux éventuels gouvernements, cela ne peut pas profiter au Liban. Comme la France s'y est engagée plusieurs fois, si tout ce processus est respecté, si les élections se déroulent entre Libanais avec une entente suffisante pour dégager un président, alors les relations, alors le futur des relations entre la Syrie et la France sera complètement différent et très ouvert.
Q - Quelle a été sa réaction ? Si cela marchait, est-ce qu'il promet lui aussi de normaliser ses relations avec le Liban ?
R - Oui, il promet même d'ouvrir une ambassade et qu'il y ait un tracé, respecté par les deux pays, d'une frontière entre la Syrie et le Liban. Oui, il le promet et j'espère que ce pari sera tenu. C'est un pari difficile de la France mais c'est clairement affirmé que le vide politique n'est pas supportable et que toute la région, y compris et surtout la Syrie, ne pourrait en bénéficier.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 6 novembre 2007