Texte intégral
Je voudrais d'abord m'associer à l'hommage que vous rendez aux six députés qui ont été assassinés. En ce moment, cinquante et un députés libanais sont réfugiés, sous protection, à l'hôtel Phoenicia. Je leur ai rendu visite, il y a peu de temps, avec mes collègues espagnol et italien.
Hier encore, nous tentions de rétablir le dialogue entre les Libanais. Nous avons d'ailleurs reçu tous les groupes politiques, y compris le Hezbollah, en France, pour un week-end de travail d'où est ressortie, au moins, la possibilité de renouer le dialogue.
Les influences extérieures étant très importantes, la France a parlé avec les Syriens et les Iraniens pour tenter de leur faire comprendre qu'elle n'accepterait pas d'intervention : c'est aux Libanais de se déterminer, c'est à eux d'élire le président maronite de leur choix. Nous nous sommes donc efforcés de maintenir la pression pour que la date et le processus constitutionnel soient respectés. C'est au patriarche maronite, très respecté, de faire connaître, peut-être cet après-midi, les noms des candidats aux deux chefs de la majorité, MM. Hariri et Berri.
Aucun groupe ne pouvant gagner contre l'autre, ils doivent s'entendre sur un candidat de consensus. Nous avons fait tout notre possible, et je me rendrai à nouveau à Beyrouth pour l'élection, qui se déroulera mercredi, jeudi et vendredi. Le 24 novembre, il pourrait y avoir soit une crise, un vide politique, qui ne profiterait à personne, ni aux Libanais, ni aux pays de la région, soit un gouvernement légitime.
La France se tient aux côtés de ses amis libanais, respectant toutes les communautés et toutes les religions, et espérant que le modèle libanais de la diversité pourra se maintenir, peut-être en partie grâce à votre soutien.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2007
Hier encore, nous tentions de rétablir le dialogue entre les Libanais. Nous avons d'ailleurs reçu tous les groupes politiques, y compris le Hezbollah, en France, pour un week-end de travail d'où est ressortie, au moins, la possibilité de renouer le dialogue.
Les influences extérieures étant très importantes, la France a parlé avec les Syriens et les Iraniens pour tenter de leur faire comprendre qu'elle n'accepterait pas d'intervention : c'est aux Libanais de se déterminer, c'est à eux d'élire le président maronite de leur choix. Nous nous sommes donc efforcés de maintenir la pression pour que la date et le processus constitutionnel soient respectés. C'est au patriarche maronite, très respecté, de faire connaître, peut-être cet après-midi, les noms des candidats aux deux chefs de la majorité, MM. Hariri et Berri.
Aucun groupe ne pouvant gagner contre l'autre, ils doivent s'entendre sur un candidat de consensus. Nous avons fait tout notre possible, et je me rendrai à nouveau à Beyrouth pour l'élection, qui se déroulera mercredi, jeudi et vendredi. Le 24 novembre, il pourrait y avoir soit une crise, un vide politique, qui ne profiterait à personne, ni aux Libanais, ni aux pays de la région, soit un gouvernement légitime.
La France se tient aux côtés de ses amis libanais, respectant toutes les communautés et toutes les religions, et espérant que le modèle libanais de la diversité pourra se maintenir, peut-être en partie grâce à votre soutien.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 novembre 2007