Texte intégral
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers Amis,
Il nous revient désormais de révéler l'identité du lauréat 2007 du Prix des Lecteurs du Livre d'Économie.
Je voudrais au préalable remercier, en votre nom, les finalistes qui nous ont tous fait l'amitié d'être présents, et leur dire que tout cela n'est finalement qu'un mauvais moment à passer !
Je vous demande d'ailleurs d'applaudir ces auteurs finalistes aujourd'hui à l'honneur au Sénat, que j'ai le plaisir de vous présenter, par ordre alphabétique pour maintenir le suspens jusqu'au bout :
- Michel AGLIETTA et Laurent BERREBI, pour leur ouvrage « Désordres dans le capitalisme mondial ».
- Pierre DOCKÈS, pour son ouvrage « L'enfer, ce n'est pas les autres ! ».
- Laurent MAUDUIT, pour son ouvrage « Petits conseils ».
A ce stade, je voudrais dire aux finalistes que je suis évidemment solidaire des sentiments qui les animent probablement en ce moment.
C'est en effet, dans cette Salle des Conférences que les candidats à la présidence du Sénat assistent impuissants, une fois tous les trois ans, au dépouillement du vote !
Plus sérieusement, notre rencontre de l'après-midi est pour moi l'occasion de donner un coup de chapeau aux membres du Comité Scientifique, individuellement et collectivement, et à son Président, Jean-Marc Sylvestre, pour la tâche immense et frustrante qui leur est revenue d'assumer.
Immense, car vous deviez sélectionner, parmi les 200 ouvrages proposés par les éditeurs, les 10 titres soumis au vote en ligne des lecteurs internautes.
Frustrante, parce qu'une fois franchie cette étape de présélection et d'autant de choix déchirants parmi de nombreux talents, venait le moment d'abandonner votre « bébé » au vote en ligne des lecteurs.
Et puis, je voudrais rendre un hommage tout particulier à une victime collatérale de ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie : le Président de son Comité scientifique, Jean-Marc SYLVESTE soi-même !
Jean-Marc SYLVESTRE, dont les éminentes fonctions que je lui ai confiées, et qu'il assume avec gentillesse, compétence et efficacité depuis quatre années, lui interdisent de concourir à ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie !
Cela ne l'aura pas empêché d'aller à la rencontre du public le plus large, puisque « Petites leçons d'économie », ouvrage publié en octobre, caracole depuis trois semaines dans le classement des meilleures ventes.
Merci également aux nombreux lecteurs qui accompagnent l'aventure du Prix des Lecteurs du Livre d'Économie, en sélectionnant, au travers deux tours de vote sur internet, les trois finalistes puis le lauréat.
Avec plus de 10 000 votes enregistrés sur les sites du Sénat et de nos nombreux partenaires, le Prix des Lecteurs du Livre d'Économie est un succès dont nous nous félicitons d'autant plus qu'il permet aux citoyens-internautes de s'exprimer directement.
Permettez-moi de rappeler que ce Comité Scientifique, composé de personnalités indépendantes et reconnues comme telles, n'avait qu'une feuille de route :
Proposer aux suffrages des internautes une sélection d'ouvrages dont le contenu permet au plus grand nombre de s'approprier les termes d'un débat économique trop souvent opaque.
Au regard de tous ces éléments, chers finalistes, quelle que soit l'issue du scrutin, vous pouvez d'ores et déjà considérer avoir bien mérité de la communauté des passionnés d'économie !
Et finalement, c'est une formidable aventure que ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie, dont le lauréat sera désigné dans quelques instants !
Grâce à vous, chers internautes lecteurs, avec ce cap maintenu de plus de 10 000 internautes lecteurs, au travers ce bel exercice de démocratie participative, le Prix des Lecteurs du Livre d'Économie est désormais le premier Prix des Lecteurs en France !
Ici, le lecteur est roi, et la transparence de mise !
Les électeurs-lecteurs ont usé, cette année encore, de cette faculté avec discernement, pour effectuer une présélection qu'un jury plus traditionnel n'aurait probablement pas su établir.
Jugez-en vous-même :
L'ouvrage de Michel AGLIETTA et de Laurent BERREBI est une analyse de la conjugaison actuelle de la nouvelle régulation néolibérale de la mondialisation, au travers des institutions internationales issues du système de l'après-guerre et des institutions nouvelles aux États-Unis et en Europe, et de l'émergence des géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine.
L'ouvrage de Pierre DOCKÈS, lui, entend faire rendre gorge aux idées mercantilistes qui sous-tendent la doctrine protectionniste, qu'elles relèvent du « patriotisme économique » ou d'une mauvaise réponse portée au problème des délocalisations et de la concurrence par le moins disant social et fiscal. Son essai rappelle que le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle.
Enfin, l'ouvrage Laurent MAUDUIT est une enquête sur un système jugé bien français et, à vrai dire, contraire au libéralisme. Sur cette France qui met sans doute du temps pour adopter les instruments et les comportements nécessaires à la transparence de la vie économique, condition incontournable au bon fonctionnement du capitalisme.
Mesdames et Messieurs, chers amis, voici venue l'heure du podium, que notre ami Jean-Marc Sylvestre, président du Comité scientifique, va nous dévoiler.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2007
Chers Amis,
Il nous revient désormais de révéler l'identité du lauréat 2007 du Prix des Lecteurs du Livre d'Économie.
Je voudrais au préalable remercier, en votre nom, les finalistes qui nous ont tous fait l'amitié d'être présents, et leur dire que tout cela n'est finalement qu'un mauvais moment à passer !
Je vous demande d'ailleurs d'applaudir ces auteurs finalistes aujourd'hui à l'honneur au Sénat, que j'ai le plaisir de vous présenter, par ordre alphabétique pour maintenir le suspens jusqu'au bout :
- Michel AGLIETTA et Laurent BERREBI, pour leur ouvrage « Désordres dans le capitalisme mondial ».
- Pierre DOCKÈS, pour son ouvrage « L'enfer, ce n'est pas les autres ! ».
- Laurent MAUDUIT, pour son ouvrage « Petits conseils ».
A ce stade, je voudrais dire aux finalistes que je suis évidemment solidaire des sentiments qui les animent probablement en ce moment.
C'est en effet, dans cette Salle des Conférences que les candidats à la présidence du Sénat assistent impuissants, une fois tous les trois ans, au dépouillement du vote !
Plus sérieusement, notre rencontre de l'après-midi est pour moi l'occasion de donner un coup de chapeau aux membres du Comité Scientifique, individuellement et collectivement, et à son Président, Jean-Marc Sylvestre, pour la tâche immense et frustrante qui leur est revenue d'assumer.
Immense, car vous deviez sélectionner, parmi les 200 ouvrages proposés par les éditeurs, les 10 titres soumis au vote en ligne des lecteurs internautes.
Frustrante, parce qu'une fois franchie cette étape de présélection et d'autant de choix déchirants parmi de nombreux talents, venait le moment d'abandonner votre « bébé » au vote en ligne des lecteurs.
Et puis, je voudrais rendre un hommage tout particulier à une victime collatérale de ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie : le Président de son Comité scientifique, Jean-Marc SYLVESTE soi-même !
Jean-Marc SYLVESTRE, dont les éminentes fonctions que je lui ai confiées, et qu'il assume avec gentillesse, compétence et efficacité depuis quatre années, lui interdisent de concourir à ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie !
Cela ne l'aura pas empêché d'aller à la rencontre du public le plus large, puisque « Petites leçons d'économie », ouvrage publié en octobre, caracole depuis trois semaines dans le classement des meilleures ventes.
Merci également aux nombreux lecteurs qui accompagnent l'aventure du Prix des Lecteurs du Livre d'Économie, en sélectionnant, au travers deux tours de vote sur internet, les trois finalistes puis le lauréat.
Avec plus de 10 000 votes enregistrés sur les sites du Sénat et de nos nombreux partenaires, le Prix des Lecteurs du Livre d'Économie est un succès dont nous nous félicitons d'autant plus qu'il permet aux citoyens-internautes de s'exprimer directement.
Permettez-moi de rappeler que ce Comité Scientifique, composé de personnalités indépendantes et reconnues comme telles, n'avait qu'une feuille de route :
Proposer aux suffrages des internautes une sélection d'ouvrages dont le contenu permet au plus grand nombre de s'approprier les termes d'un débat économique trop souvent opaque.
Au regard de tous ces éléments, chers finalistes, quelle que soit l'issue du scrutin, vous pouvez d'ores et déjà considérer avoir bien mérité de la communauté des passionnés d'économie !
Et finalement, c'est une formidable aventure que ce Prix des Lecteurs du Livre d'Économie, dont le lauréat sera désigné dans quelques instants !
Grâce à vous, chers internautes lecteurs, avec ce cap maintenu de plus de 10 000 internautes lecteurs, au travers ce bel exercice de démocratie participative, le Prix des Lecteurs du Livre d'Économie est désormais le premier Prix des Lecteurs en France !
Ici, le lecteur est roi, et la transparence de mise !
Les électeurs-lecteurs ont usé, cette année encore, de cette faculté avec discernement, pour effectuer une présélection qu'un jury plus traditionnel n'aurait probablement pas su établir.
Jugez-en vous-même :
L'ouvrage de Michel AGLIETTA et de Laurent BERREBI est une analyse de la conjugaison actuelle de la nouvelle régulation néolibérale de la mondialisation, au travers des institutions internationales issues du système de l'après-guerre et des institutions nouvelles aux États-Unis et en Europe, et de l'émergence des géants asiatiques que sont l'Inde et la Chine.
L'ouvrage de Pierre DOCKÈS, lui, entend faire rendre gorge aux idées mercantilistes qui sous-tendent la doctrine protectionniste, qu'elles relèvent du « patriotisme économique » ou d'une mauvaise réponse portée au problème des délocalisations et de la concurrence par le moins disant social et fiscal. Son essai rappelle que le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle.
Enfin, l'ouvrage Laurent MAUDUIT est une enquête sur un système jugé bien français et, à vrai dire, contraire au libéralisme. Sur cette France qui met sans doute du temps pour adopter les instruments et les comportements nécessaires à la transparence de la vie économique, condition incontournable au bon fonctionnement du capitalisme.
Mesdames et Messieurs, chers amis, voici venue l'heure du podium, que notre ami Jean-Marc Sylvestre, président du Comité scientifique, va nous dévoiler.
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2007