Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Mesdames les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Bienvenue dans l'hémicycle du Sénat, pour ce débat de clôture des quatrièmes Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Economie.
Vous êtes ici chez vous, au Sénat, dans cette Maison de la République qui est l'un des deux poumons de la démocratie française.
Ce qui s'est passé tout au long de cette quatrième édition des Rendez-Vous Citoyens du Sénat - Économie, avec les milliers de visiteurs ayant pris d'assaut le Sénat depuis ce matin, a pour nous du sens.
Parce qu'avec les sénatrices et les sénateurs, nous souhaitons vous offrir, plusieurs fois par an, des espaces de débats thématiques avec des responsables politiques, des intellectuels, des décideurs économiques et des journalistes de premier plan.
La thématique dont vous avez débattu tout au long de la journée, « Environnement, l'humanité face à elle-même », est de ce point de vue au coeur des enjeux actuels de la société française, mais aussi au coeur de notre regard à l'autre, au monde qui nous environne.
Nous avons voulu ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat - Économie pour vous.
Les uns comme les autres, nous avons pris l'habitude de débattre, trop souvent, entre soi, au service de nos chapelles respectives, entre groupes confinant parfois au réflexe consanguin...
Ce pays, la démocratie française, son espace politique et social, souffrent d'un excès de cloisonnement.
C'est pourquoi les Rendez-Vous Citoyens du Sénat, qu'il s'agisse de ses déclinaisons Économie, Société ou Histoire, sont autant de prétextes à débattre avec tous, par-delà nos légitimes préférences partisanes, nos combats ou appartenances sociales.
C'est dans cet esprit aussi que le Sénat a créé le « Prix des Lecteurs du Livre d'Économie » qui, avec plus de 10 000 internautes ayant voté en ligne sur Internet, est désormais le premier prix des lecteurs en France.
Bienvenue aux personnalités qui nous ont fait l'amitié d'accepter de venir participer à ce débat de clôture !
Merci à la Tribune et à Public Sénat qui nous ont aidés à l'organiser.
Mesdames et Messieurs, l'environnement n'est pas une idée neuve en Europe !
C'est la révolution industrielle qui a bouleversé l'équilibre millénaire entre l'homme et la nature en donnant à ce dernier les outils de transformations irrémédiables.
Dès ce moment, des philosophes comme Rousseau et des poètes comme Goethe se sont élevés pour exprimer leur inquiétude et les risques de pertes irremplaçables que porte la confiance excessive dans les réalisations prométhéennes de l'homme.
Aujourd'hui, nous avons une chance historique à saisir. La conscience que notre planète n'est pas inépuisable est désormais partagée par tous. Et l'écologie elle-même s'est affranchie des courants utopistes ou passéistes qui prétendaient nous faire revenir à un âge d'or aussi fantasmé qu'inquiétant.
L'environnement n'est plus l'ennemi du développement !
Il est devenu au contraire son guide, parfois même son moteur, et assurément la garantie de sa durabilité.
Garantir le bien être des hommes, sortir de leur détresse les « naufragés du développement » - 20% de la population mondiale dont le niveau de vie est en régression - assurer l'évolution de nos économie post-industrielle, telles sont les promesses portées par une véritable politique de l'environnement.
En France, le « Grenelle de l'environnement » - auquel de nombreux sénateurs et le Sénat tout entier se sont étroitement associés - marque une étape décisive pour faire passer le discours dans les faits.
Mais nous ne pouvons agir seul et, pour porter cette politique au niveau international, il n'y a pas de meilleure échelle que l'Europe.
Nos problèmes communs doivent trouver des solutions communes, nous ne pouvons plus distinguer la question de l'environnement de celle de l'avenir de l'humanité.
Il faut donc que nous puissions débattre de l'environnement car il n'y a qu'une seule querelle qui vaille, celle de l'homme.
Chers Emmanuel KESSLER et François-Xavier PIETRI, merci à vous deux, qui formez désormais un « ticket » parfaitement rodé et apprécié, de nous prêter à nouveau main forte, avec votre professionnalisme et votre enthousiasme.
C'est désormais à vous de jouer, en direct par Public Sénat !Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2007
Mesdames les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Bienvenue dans l'hémicycle du Sénat, pour ce débat de clôture des quatrièmes Rendez-Vous Citoyens du Sénat-Economie.
Vous êtes ici chez vous, au Sénat, dans cette Maison de la République qui est l'un des deux poumons de la démocratie française.
Ce qui s'est passé tout au long de cette quatrième édition des Rendez-Vous Citoyens du Sénat - Économie, avec les milliers de visiteurs ayant pris d'assaut le Sénat depuis ce matin, a pour nous du sens.
Parce qu'avec les sénatrices et les sénateurs, nous souhaitons vous offrir, plusieurs fois par an, des espaces de débats thématiques avec des responsables politiques, des intellectuels, des décideurs économiques et des journalistes de premier plan.
La thématique dont vous avez débattu tout au long de la journée, « Environnement, l'humanité face à elle-même », est de ce point de vue au coeur des enjeux actuels de la société française, mais aussi au coeur de notre regard à l'autre, au monde qui nous environne.
Nous avons voulu ces Rendez-Vous Citoyens du Sénat - Économie pour vous.
Les uns comme les autres, nous avons pris l'habitude de débattre, trop souvent, entre soi, au service de nos chapelles respectives, entre groupes confinant parfois au réflexe consanguin...
Ce pays, la démocratie française, son espace politique et social, souffrent d'un excès de cloisonnement.
C'est pourquoi les Rendez-Vous Citoyens du Sénat, qu'il s'agisse de ses déclinaisons Économie, Société ou Histoire, sont autant de prétextes à débattre avec tous, par-delà nos légitimes préférences partisanes, nos combats ou appartenances sociales.
C'est dans cet esprit aussi que le Sénat a créé le « Prix des Lecteurs du Livre d'Économie » qui, avec plus de 10 000 internautes ayant voté en ligne sur Internet, est désormais le premier prix des lecteurs en France.
Bienvenue aux personnalités qui nous ont fait l'amitié d'accepter de venir participer à ce débat de clôture !
Merci à la Tribune et à Public Sénat qui nous ont aidés à l'organiser.
Mesdames et Messieurs, l'environnement n'est pas une idée neuve en Europe !
C'est la révolution industrielle qui a bouleversé l'équilibre millénaire entre l'homme et la nature en donnant à ce dernier les outils de transformations irrémédiables.
Dès ce moment, des philosophes comme Rousseau et des poètes comme Goethe se sont élevés pour exprimer leur inquiétude et les risques de pertes irremplaçables que porte la confiance excessive dans les réalisations prométhéennes de l'homme.
Aujourd'hui, nous avons une chance historique à saisir. La conscience que notre planète n'est pas inépuisable est désormais partagée par tous. Et l'écologie elle-même s'est affranchie des courants utopistes ou passéistes qui prétendaient nous faire revenir à un âge d'or aussi fantasmé qu'inquiétant.
L'environnement n'est plus l'ennemi du développement !
Il est devenu au contraire son guide, parfois même son moteur, et assurément la garantie de sa durabilité.
Garantir le bien être des hommes, sortir de leur détresse les « naufragés du développement » - 20% de la population mondiale dont le niveau de vie est en régression - assurer l'évolution de nos économie post-industrielle, telles sont les promesses portées par une véritable politique de l'environnement.
En France, le « Grenelle de l'environnement » - auquel de nombreux sénateurs et le Sénat tout entier se sont étroitement associés - marque une étape décisive pour faire passer le discours dans les faits.
Mais nous ne pouvons agir seul et, pour porter cette politique au niveau international, il n'y a pas de meilleure échelle que l'Europe.
Nos problèmes communs doivent trouver des solutions communes, nous ne pouvons plus distinguer la question de l'environnement de celle de l'avenir de l'humanité.
Il faut donc que nous puissions débattre de l'environnement car il n'y a qu'une seule querelle qui vaille, celle de l'homme.
Chers Emmanuel KESSLER et François-Xavier PIETRI, merci à vous deux, qui formez désormais un « ticket » parfaitement rodé et apprécié, de nous prêter à nouveau main forte, avec votre professionnalisme et votre enthousiasme.
C'est désormais à vous de jouer, en direct par Public Sénat !Source http://www.senat.fr, le 29 novembre 2007