Texte intégral
Messieurs les Amiraux,
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec un très grand plaisir que je me vois remettre le sabre d'officier de marine au grade de capitaine de vaisseau dans la réserve citoyenne, et les mots que vous avez formulés, Amiral, à mon égard me touchent particulièrement.
Il y a en effet, derrière chaque homme, encore un enfant qui sommeille et qui rêve toujours de la grande carrière militaire qu'il aurait pu faire.
Qu'y a-t-il de plus grand, de plus sacré et de plus éternel que l'accomplissement de son devoir au service de son pays ?
Lors de ma prise de fonction, j'ai souhaité vivement être reçu dans la réserve qui compte par ailleurs parmi mon champ de compétence.
Vous le savez, je souhaite que l'engagement du réserviste soit mieux connu et reconnu parce que la Défense est l'affaire de tous les citoyens.
Voici deux chiffres qui éclairent, à eux seuls, l'attention et la détermination que la Marine Nationale apporte à la politique de la réserve militaire et la réussite qu'elle enregistre dans son action.
5 600 réservistes opérationnels sous contrat et plus de 12 000 réservistes citoyens agréés.
Depuis 1999, et la création de la réserve fondée sur le volontariat, vous avez su penser votre réserve autour de viviers intimement liés : le vivier de la réserve opérationnelle, à la fois complément de vos forces opérationnelles et vecteur actif du lien entre la Marine et la Nation et le vivier d'une réserve citoyenne dynamique.
Je connais le travail que vous conduisez pour réaliser les 7 mille 700 postes d'engagements à servir dans la réserve prévus à terme au sein de la Marine avec un objectif moyen d'emploi de 27 jours par an.
Je sais les contraintes particulières qui sont les vôtres : le métier de marin, à bord d'un bâtiment, implique la maîtrise de savoir-faire particulier.
Pouvoir disposer d'un complément de réserve de 10 % des équipages opérationnels est un véritable défi compte tenu de l'effort de formation qu'il sous-entend.
A leur coté, les volontaires que vous agréez dans la réserve citoyenne apportent leur contribution à la présence de la Marine sur l'ensemble de notre territoire.
Vos réservistes citoyens, comme leurs camarades opérationnels, ont tous un point commun: leur attachement profond à la Marine Nationale, ce qu'elle représente dans l'histoire de notre Patrie, ce qu'elle apporte aujourd'hui dans l'action de la France.
Aussi, à l'image de ces femmes et de ces hommes qui ont fait le choix de s'engager au service de notre Nation, je ne fais pas de cette cérémonie un acte purement circonstanciel, mais bien la preuve de mon attachement à l'armée, et plus particulièrement, ici, à la Marine, avec sa force d'action navale, sa force sous-marine, son aéronautique navale, ses fusiliers marins et commandos, sa gendarmerie maritime et ses marins-pompiers.
Le ministre de la Défense, Hervé MORIN était quant à lui, il y a quelques jours, à bord du porte-hélicoptère la Jeanne d'Arc qui reprend la mer dans le cadre de la 43ème campagne du groupe école d'application des officiers de marine.
En cette période de fêtes, cette cérémonie, est aussi pour moi, l'occasion d'avoir une pensée particulière pour les 12 000 femmes et hommes qui sont engagés en opérations extérieures, et qui veillent avec la plus grande compétence et fidélité à la sécurité de nos concitoyens, et à l'équilibre international.
A TOULON, en votre présence Amiral, à MOSTAR en Bosnie, et plus récemment au sein de la gendarmerie, j'ai pu apprécier par moi-même tout le courage, toute l'efficacité, tout le professionnalisme avec lesquels nos armées mènent chacune de leurs missions, et comme vous le disiez, Amiral, la moindre des responsabilités que l'on puisse exiger d'un ministre, c'est de témoigner à ces hommes son soutien, sur le terrain.
C'est du moins, comme cela que je conçois l'exercice de ma fonction.
Ainsi, dans ce contexte, où l'équilibre du monde demeure précaire, où les acteurs sont parfois difficiles à identifier, où les lignes de partage sont mal-aisées à appréhender et parfois s'affrontent, la marine nationale tient une place essentielle au sein de la défense de la France qui est le deuxième espace océanique mondial.
Au travers de ses missions dans l'Océan Indien (opération Héraclès), en Afghanistan (opération Arès)..., au travers de son engagement au sein de l'Europe ou de l'Otan, notre marine assure une présence vigilante afin de prévenir tout déclenchement de crise ou de traiter au plus tôt les crises naissantes.
Mesdames et Messieurs,
La France n'est pas une nation comme les autres.
Son histoire exceptionnelle, sa place au sein des concerts des Nations, comme je le rappelais dernièrement à l'ambassadeur américain, l'obligent à tenir son rang en Europe et dans le monde, et parce que la France n'est pas en guerre, parce que la France ne se connaît pas d'adversaire déclaré, la France doit mettre sa diplomatie, et son armée, au service des droits de l'homme et de la paix.
Nous devons être en mesure d'agir là où les événements appellent la France.
Aussi, Messieurs les Officiers généraux, je sais pouvoir compter sur vous et sur l'ensemble des personnels placés sous vos autorités.
Je vous demande de leur adresser la reconnaissance de la France et de la mienne plus particulièrement, pour leur dévouement au quotidien au service de nos valeurs, de notre prestige international, et dites-leur bien que je suis fier de compter dorénavant comme l'un des leurs.
source http://www.defense.gouv.fr, le 21 décembre 2007
Messieurs les Officiers généraux,
Mesdames et Messieurs,
C'est avec un très grand plaisir que je me vois remettre le sabre d'officier de marine au grade de capitaine de vaisseau dans la réserve citoyenne, et les mots que vous avez formulés, Amiral, à mon égard me touchent particulièrement.
Il y a en effet, derrière chaque homme, encore un enfant qui sommeille et qui rêve toujours de la grande carrière militaire qu'il aurait pu faire.
Qu'y a-t-il de plus grand, de plus sacré et de plus éternel que l'accomplissement de son devoir au service de son pays ?
Lors de ma prise de fonction, j'ai souhaité vivement être reçu dans la réserve qui compte par ailleurs parmi mon champ de compétence.
Vous le savez, je souhaite que l'engagement du réserviste soit mieux connu et reconnu parce que la Défense est l'affaire de tous les citoyens.
Voici deux chiffres qui éclairent, à eux seuls, l'attention et la détermination que la Marine Nationale apporte à la politique de la réserve militaire et la réussite qu'elle enregistre dans son action.
5 600 réservistes opérationnels sous contrat et plus de 12 000 réservistes citoyens agréés.
Depuis 1999, et la création de la réserve fondée sur le volontariat, vous avez su penser votre réserve autour de viviers intimement liés : le vivier de la réserve opérationnelle, à la fois complément de vos forces opérationnelles et vecteur actif du lien entre la Marine et la Nation et le vivier d'une réserve citoyenne dynamique.
Je connais le travail que vous conduisez pour réaliser les 7 mille 700 postes d'engagements à servir dans la réserve prévus à terme au sein de la Marine avec un objectif moyen d'emploi de 27 jours par an.
Je sais les contraintes particulières qui sont les vôtres : le métier de marin, à bord d'un bâtiment, implique la maîtrise de savoir-faire particulier.
Pouvoir disposer d'un complément de réserve de 10 % des équipages opérationnels est un véritable défi compte tenu de l'effort de formation qu'il sous-entend.
A leur coté, les volontaires que vous agréez dans la réserve citoyenne apportent leur contribution à la présence de la Marine sur l'ensemble de notre territoire.
Vos réservistes citoyens, comme leurs camarades opérationnels, ont tous un point commun: leur attachement profond à la Marine Nationale, ce qu'elle représente dans l'histoire de notre Patrie, ce qu'elle apporte aujourd'hui dans l'action de la France.
Aussi, à l'image de ces femmes et de ces hommes qui ont fait le choix de s'engager au service de notre Nation, je ne fais pas de cette cérémonie un acte purement circonstanciel, mais bien la preuve de mon attachement à l'armée, et plus particulièrement, ici, à la Marine, avec sa force d'action navale, sa force sous-marine, son aéronautique navale, ses fusiliers marins et commandos, sa gendarmerie maritime et ses marins-pompiers.
Le ministre de la Défense, Hervé MORIN était quant à lui, il y a quelques jours, à bord du porte-hélicoptère la Jeanne d'Arc qui reprend la mer dans le cadre de la 43ème campagne du groupe école d'application des officiers de marine.
En cette période de fêtes, cette cérémonie, est aussi pour moi, l'occasion d'avoir une pensée particulière pour les 12 000 femmes et hommes qui sont engagés en opérations extérieures, et qui veillent avec la plus grande compétence et fidélité à la sécurité de nos concitoyens, et à l'équilibre international.
A TOULON, en votre présence Amiral, à MOSTAR en Bosnie, et plus récemment au sein de la gendarmerie, j'ai pu apprécier par moi-même tout le courage, toute l'efficacité, tout le professionnalisme avec lesquels nos armées mènent chacune de leurs missions, et comme vous le disiez, Amiral, la moindre des responsabilités que l'on puisse exiger d'un ministre, c'est de témoigner à ces hommes son soutien, sur le terrain.
C'est du moins, comme cela que je conçois l'exercice de ma fonction.
Ainsi, dans ce contexte, où l'équilibre du monde demeure précaire, où les acteurs sont parfois difficiles à identifier, où les lignes de partage sont mal-aisées à appréhender et parfois s'affrontent, la marine nationale tient une place essentielle au sein de la défense de la France qui est le deuxième espace océanique mondial.
Au travers de ses missions dans l'Océan Indien (opération Héraclès), en Afghanistan (opération Arès)..., au travers de son engagement au sein de l'Europe ou de l'Otan, notre marine assure une présence vigilante afin de prévenir tout déclenchement de crise ou de traiter au plus tôt les crises naissantes.
Mesdames et Messieurs,
La France n'est pas une nation comme les autres.
Son histoire exceptionnelle, sa place au sein des concerts des Nations, comme je le rappelais dernièrement à l'ambassadeur américain, l'obligent à tenir son rang en Europe et dans le monde, et parce que la France n'est pas en guerre, parce que la France ne se connaît pas d'adversaire déclaré, la France doit mettre sa diplomatie, et son armée, au service des droits de l'homme et de la paix.
Nous devons être en mesure d'agir là où les événements appellent la France.
Aussi, Messieurs les Officiers généraux, je sais pouvoir compter sur vous et sur l'ensemble des personnels placés sous vos autorités.
Je vous demande de leur adresser la reconnaissance de la France et de la mienne plus particulièrement, pour leur dévouement au quotidien au service de nos valeurs, de notre prestige international, et dites-leur bien que je suis fier de compter dorénavant comme l'un des leurs.
source http://www.defense.gouv.fr, le 21 décembre 2007