Texte intégral
Q - Quel est le but de la réforme de l'institution militaire ?
R - L'idée est d'aller vers l'interarmisation, pour cesser de dupliquer des services entre les différentes armes. Par exemple, réparer un véhicule terrestre, qu'il soit de l'Armée de terre ou de la Marine, devrait être la compétence d'un seul service, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. D'où la volonté de créer à Balard, actuel siège de l'Armée de l'air, une sorte de Pentagone à la française, pour regrouper toutes les structures décisionnelles de l'armée française, c'est-à-dire le ministère de la Défense et les commandements des trois armées. Nous réfléchissons aussi à la possibilité d'externaliser certaines compétences actuelles. Nous étudions les schémas d'organisation et les structures de grands groupes industriels, comme Suez. Pour cette réforme, quinze groupes de travail ont été créés.
Q - Cette réforme menace-t-elle les établissements languedociens ?
R - Nous ne toucherons pas aux forces opérationnelles. Nous recherchons un meilleur rapport entre l'administration générale et les forces afin de dégager des marges de manoeuvre pour améliorer les conditions de vie des militaires et investir dans de nouveaux équipements. Il faut densifier les unités pour avoir moins de coûts. Conserver un régiment isolé n'a pas d'intérêt. Bref : là où il y a déjà des militaires, on peut en mettre plus.
Q - Quels seront les critères de maintien ou de fermeture ?
R - D'abord le critère opérationnel : il faut que les régiments soient proches d'un camp d'entraînement et d'une base aérienne ou navale. Ensuite, il faudra regrouper dans un même bassin un certain nombre d'unités, distantes d'une heure de transport maximum. Enfin, l'amélioration des conditions de vie des militaires (scolarisation des enfants, travail pour le conjoint) entrera en ligne de compte.
Q - Et en cas de fermeture ?
R - Parfois, fermer un régiment ou une base est une chance, même si c'est douloureux à cours terme. Il ne faut pas être dans l'émotivité du moment. Regardez Fréjus. La base a été fermée et ce fut un drame. A la place, une base nature a été créée, qui ravit tous les habitants. L'Etat sera là, aux côtés des départements, régions, CCI pour aider à la reconversion des installations.source http://www.le-nouveaucentre.org, le 10 janvier 2008
R - L'idée est d'aller vers l'interarmisation, pour cesser de dupliquer des services entre les différentes armes. Par exemple, réparer un véhicule terrestre, qu'il soit de l'Armée de terre ou de la Marine, devrait être la compétence d'un seul service, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. D'où la volonté de créer à Balard, actuel siège de l'Armée de l'air, une sorte de Pentagone à la française, pour regrouper toutes les structures décisionnelles de l'armée française, c'est-à-dire le ministère de la Défense et les commandements des trois armées. Nous réfléchissons aussi à la possibilité d'externaliser certaines compétences actuelles. Nous étudions les schémas d'organisation et les structures de grands groupes industriels, comme Suez. Pour cette réforme, quinze groupes de travail ont été créés.
Q - Cette réforme menace-t-elle les établissements languedociens ?
R - Nous ne toucherons pas aux forces opérationnelles. Nous recherchons un meilleur rapport entre l'administration générale et les forces afin de dégager des marges de manoeuvre pour améliorer les conditions de vie des militaires et investir dans de nouveaux équipements. Il faut densifier les unités pour avoir moins de coûts. Conserver un régiment isolé n'a pas d'intérêt. Bref : là où il y a déjà des militaires, on peut en mettre plus.
Q - Quels seront les critères de maintien ou de fermeture ?
R - D'abord le critère opérationnel : il faut que les régiments soient proches d'un camp d'entraînement et d'une base aérienne ou navale. Ensuite, il faudra regrouper dans un même bassin un certain nombre d'unités, distantes d'une heure de transport maximum. Enfin, l'amélioration des conditions de vie des militaires (scolarisation des enfants, travail pour le conjoint) entrera en ligne de compte.
Q - Et en cas de fermeture ?
R - Parfois, fermer un régiment ou une base est une chance, même si c'est douloureux à cours terme. Il ne faut pas être dans l'émotivité du moment. Regardez Fréjus. La base a été fermée et ce fut un drame. A la place, une base nature a été créée, qui ravit tous les habitants. L'Etat sera là, aux côtés des départements, régions, CCI pour aider à la reconversion des installations.source http://www.le-nouveaucentre.org, le 10 janvier 2008