Texte intégral
T. Legrand.- Bonjour A. Santini.
R.- Salut !
Q.- Vous êtes le fondateur, le président à vie du Club des parlementaires amateurs de Havane ...
R.- Ah, ne commencez pas ! Hein.
Q.- Est-ce que l'application de l'interdiction de fumer dans les lieux publics vous rend fumace ?
R.- Ah, elle est bonne, celle-là !
Q.- Ah je m'inspire de votre talent.
R.- Vous savez que je suis tenu par la solidarité gouvernementale, que j'ai eu un vrai contentieux avec Y. Bur, que j'ai appelé le bureau de tabac...
Q.- Le député UMP.
R.- ...Et puis, X. Bertrand que je retrouve maintenant au Gouvernement. C'est vrai que j'essaie de plaider pour qu'on trouve des solutions. Par exemple, en province, surtout. S'il vous plaît, Monsieur le Président ! S'il vous plaît, Madame Roselyne ! Trouvez une solution.
Q.- Le Président qui avait dit, lors de la campagne, c'était en 2006 lors de la publication du décret : interdire de fumer dans les endroits où on vend du tabac, c'est quand même curieux ! Alors, est-ce que vous regrettez qu'il a renoncé à sa promesse ?
R.- J'avais noté cette curiosité, oui. Ah, je continue à lui faire confiance. Mais on est en train de nous objecter tous les exemples étrangers, alors que l'Espagne va bien, ce sont les patrons de bistrots qui disent : ici, on fume... Ici, on ne fume pas. On aurait peut-être pu faire cela ; mais enfin, écoutez on ne va pas recommencer ! Simplement, je salue les débitants de tabac qui sont défendus... N'oubliez pas que Monsieur Le Pape, leur président, a un bureau de tabac qu'il a appelé "Le Vatican".
Q.- Alors puisque vous êtes tenu à la solidarité gouvernementale, moi je vais vous rappeler vos propos. Donc, lors de la publication du décret : "Je m'élève contre les ayatollahs hygiénistes qui infantilisent les Français". Est-ce que défendre la liberté des non fumeurs, c'est être hygiéniste ?
R.- Mais on doit pouvoir trouver des solutions. Moi je suis toujours pour les mesures pour et contre les mesures contre. Pourquoi on réussit à ne pas adopter un système responsable comme celui des Espagnols ! Quand même ! On nous donne des exemples en Italie, en Irlande aussitôt contrebattues. Je pense que c'est un cas où on pourrait peut-être discuter. Mais comme il y a un décret et que le Gouvernement est formel sur la question... Monsieur le président de la République, peut-être !
Q.- Est-ce que, selon vous, les fumeurs sont victimes aujourd'hui de racisme dans la société française ?
R.- Oui, mais oui. Mais aujourd'hui, c'est tellement facile de regrouper les gens contre. On ne les regroupe pas pour, encore une fois ! C'est vrai qu'on se fait engueuler aujourd'hui par des gens, même quand on fume dans la rue, enfin ou autres ...
Q.- Vous aviez dit : l'arrogance des médiocres, un racisme basique ...
R.- Mais arrêtez, tout ce que j'ai dit est vrai. Alors, arrêtez, ne le faites pas repartir. Vous allez relancer. Moi je souhaiterais qu'on trouve des solutions surtout là où c'est le grand élément de convivialité. Cela n'a rien à voir avec les villes ; mais dans les bourgades, les petits bleds de campagnes, eh bien c'est vrai que pouvoir fumer, c'est encore un endroit où on rend des services.
Q.- Vous voulez dire que c'est un lieu de sociabilité. Le bistrot joue un rôle social ? C'est cela ?
R.- Bien sûr. Bien sûr. Moi j'adore cela. Et puis, excusez-moi, mais je suis fils de bistrot, alors ...
Q.- Est-ce que vous craignez justement qu'il y ait des conséquences, par exemple pour les municipales, dans ces petites communes rurales pour les candidats de la majorité ?
R.- Bah, je ne suis pas sûr parce que le clivage dépasse les frontières. Ce n'est pas droite contre gauche. Je me ramasse régulièrement des insultes et je vais encore en ramasser quelques-unes après cette émission, si elle est écoutée.
Q.- Mais elle est écoutée.
R.- Ah pardon ! Donc, régulièrement je me ramasse des "salop" quand on me filmait en train de fumer un cigare dans les couloirs de l'Assemblée. Il faudra encore m'expliquer en quoi l'Assemblée est un lieu public, n'est-ce pas, parce que j'ai dit aux gens : écoutez, essayez d'y entrer, vous verrez ! Donc là encore, rappelez-vous, ce salop de J.-L. Debré, il avait fermé le bureau de tabac, le jour où il augmentait la surface du salon de coiffure. Alors, ne pas y voir une attaque personnelle à mon égard, c'était quand même très net !
Q.- Concrètement, on voit mal comment cela va se passer. Est-ce qu'à partir de mercredi matin, des fonctionnaires de police, des gendarmes seront là pour verbaliser ?
R.- Bien sûr, bien sûr, cela ne va pas se passer comme cela. Cela ne peut pas se passer comme cela. C'est ridicule.
Q.- Donc, le décret ne sera pas appliqué ?
R.- Si, je crois qu'il s'appliquera là où on fera preuve de pédagogie, de bon sens, oui cela s'appliquera. Mais on n'était pas obligé de passer comme cela avec la solution la plus drastique.
Q.- Vous avez dit cela, j'espère, à votre collègue X. Bertrand ? A R. Bachelot ? Cela se passe bien quand même ?
R.- Oui, oui, je leur ai dit tout ce que j'avais à dire, bien sûr.
Q.- Est-ce que vous êtes favorable, par exemple, à ce que des restaurants se transforment en club privé pour accueillir des fumeurs ?
R.- Ah, cela pourra se faire s'ils respectent le décret. Ce n'est pas une loi.
Q.- Pour l'instant, ce n'est pas prévu !
R.- Non, mais enfin il y a quand même plus qu'on ne le croit d'initiatives pour les boîtes de nuit ou autres... Ils vont peut-être trouver des solutions. Pour le club des parlementaires, on est très embêté.
Q.- Un autre sujet. Vous qui ne partez jamais en vacances, qu'est-ce que vous avez pensé des vacances du Président qui est parti en Egypte à bord d'un avion prêté par l'industriel V. Bolloré, est-ce qu'il n'y a pas un risque de confusion des genres ?
R.- Ah, vous appelez cela des vacances ? Vous avez vu ! Il est parti quoi ? Trois jours. Cela n'a rien coûté aux contribuables, faut-il le rappeler ! Monsieur Bolloré n'a rien à faire. Il ne vend pas d'armes, il ne vend pas de bâtiments ou autres à l'Etat. Mais c'est extraordinaire. On n'a que cela à foutre, s'occuper des vacances du Président ! Enfin, quand il montre sa nouvelle conquête, les gens sont plutôt un peu jaloux, alors cela, il faut le dire, ils pleurnichent ...
Q.- Vous pensez que F. Bayrou, F. Hollande qui dénoncent la confusion des genres sont jaloux ?
R.- Ah, bien... Je ne dirai rien ! Mais quand même, ils feraient mieux de s'abstenir.
Q.- Vous êtes ce soir convoqué...
R.- Convoqué ! Allons !
Q.- Convié à l'Elysée pour un apéro entre ministres...
R.- Non, non, on nous a dit : si vous êtes là, à 19h45, ce serait bien de passer parce que le président de la République va diffuser en direct ses voeux. Je trouve cela très sympathique. On est là. Eh bien, on vient entre copains !
Q.- Il va faire l'appel ?
R.- Ah là, là, là ... Mais vous vous croyez où ? C'est pas caserne là-bas !
Q.- Certains de vos collègues, pourtant, vont renoncer à leur dernier jour de congés.
R.- Cela leur apprendra. Ils n'avaient qu'à pas partir !
Q.- Votre ministre d'ailleurs est en Afrique du Sud, E. Woerth. Il ne rentre pas ?
R.- Cela, il mérite bien de se reposer.
Q.- Mais cela sert à quoi de recevoir les ministres, ce soir, le 31 décembre, de recevoir demain les fonctionnaires à l'Elysée ?
R.- Mais parce que Sarko est le patron. Il le dit lui-même. Il n'a pas été élu pour se promener, pour ne pas parler aux gens, ne pas s'occuper d'eux. Il vit pleinement. Il fait le job, comme on dit. C'est quand même formidable un Président qui paie de sa personne parce que la plus grave denrée qu'on puisse trouver, c'est le temps. Eh bien, lui il réussit à tout faire. Et moi, je suis très fier en cette fin d'année de voir que grâce à N. Sarkozy la France est sur tous les fronts chauds. L'affaire de la libération des otages des FARC, c'est quand même N. Sarkozy qui a débloqué l'affaire par son message au responsable des FARC. Pour la Syrie, on lui avait reproché d'être un peu trop copain-copain avec la Syrie, il a été très clair, hier, dans sa conférence de presse en disant : j'en ai assez. Il faudrait peut-être que la Syrie fasse un vrai effort pour le Liban. Qui ose parler comme cela à la Syrie, n'est-ce pas ? Quand il reçoit Kadhafi, on lui a reproché ... Mais c'est parce qu'il reçoit Kadhafi, qu'il peut parler durement après au monde arabe, même au monde israélien, n'est-ce pas ? Il leur a dit : attention, faites aussi un geste pour l'Etat palestinien. Moi je suis très fier de voir la France qui est aujourd'hui la première sur tous les fronts internationaux.
Q.- Donc, il vous reçoit ce soir à l'Elysée, et attention : vous n'aurez pas le droit de fumer à l'Elysée avec vos ministres, ce soir.
R.- Vous êtes vraiment mesquin !
Q.- Merci A. Santini.
R.- Et bonne année !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 31 décembre 2007
R.- Salut !
Q.- Vous êtes le fondateur, le président à vie du Club des parlementaires amateurs de Havane ...
R.- Ah, ne commencez pas ! Hein.
Q.- Est-ce que l'application de l'interdiction de fumer dans les lieux publics vous rend fumace ?
R.- Ah, elle est bonne, celle-là !
Q.- Ah je m'inspire de votre talent.
R.- Vous savez que je suis tenu par la solidarité gouvernementale, que j'ai eu un vrai contentieux avec Y. Bur, que j'ai appelé le bureau de tabac...
Q.- Le député UMP.
R.- ...Et puis, X. Bertrand que je retrouve maintenant au Gouvernement. C'est vrai que j'essaie de plaider pour qu'on trouve des solutions. Par exemple, en province, surtout. S'il vous plaît, Monsieur le Président ! S'il vous plaît, Madame Roselyne ! Trouvez une solution.
Q.- Le Président qui avait dit, lors de la campagne, c'était en 2006 lors de la publication du décret : interdire de fumer dans les endroits où on vend du tabac, c'est quand même curieux ! Alors, est-ce que vous regrettez qu'il a renoncé à sa promesse ?
R.- J'avais noté cette curiosité, oui. Ah, je continue à lui faire confiance. Mais on est en train de nous objecter tous les exemples étrangers, alors que l'Espagne va bien, ce sont les patrons de bistrots qui disent : ici, on fume... Ici, on ne fume pas. On aurait peut-être pu faire cela ; mais enfin, écoutez on ne va pas recommencer ! Simplement, je salue les débitants de tabac qui sont défendus... N'oubliez pas que Monsieur Le Pape, leur président, a un bureau de tabac qu'il a appelé "Le Vatican".
Q.- Alors puisque vous êtes tenu à la solidarité gouvernementale, moi je vais vous rappeler vos propos. Donc, lors de la publication du décret : "Je m'élève contre les ayatollahs hygiénistes qui infantilisent les Français". Est-ce que défendre la liberté des non fumeurs, c'est être hygiéniste ?
R.- Mais on doit pouvoir trouver des solutions. Moi je suis toujours pour les mesures pour et contre les mesures contre. Pourquoi on réussit à ne pas adopter un système responsable comme celui des Espagnols ! Quand même ! On nous donne des exemples en Italie, en Irlande aussitôt contrebattues. Je pense que c'est un cas où on pourrait peut-être discuter. Mais comme il y a un décret et que le Gouvernement est formel sur la question... Monsieur le président de la République, peut-être !
Q.- Est-ce que, selon vous, les fumeurs sont victimes aujourd'hui de racisme dans la société française ?
R.- Oui, mais oui. Mais aujourd'hui, c'est tellement facile de regrouper les gens contre. On ne les regroupe pas pour, encore une fois ! C'est vrai qu'on se fait engueuler aujourd'hui par des gens, même quand on fume dans la rue, enfin ou autres ...
Q.- Vous aviez dit : l'arrogance des médiocres, un racisme basique ...
R.- Mais arrêtez, tout ce que j'ai dit est vrai. Alors, arrêtez, ne le faites pas repartir. Vous allez relancer. Moi je souhaiterais qu'on trouve des solutions surtout là où c'est le grand élément de convivialité. Cela n'a rien à voir avec les villes ; mais dans les bourgades, les petits bleds de campagnes, eh bien c'est vrai que pouvoir fumer, c'est encore un endroit où on rend des services.
Q.- Vous voulez dire que c'est un lieu de sociabilité. Le bistrot joue un rôle social ? C'est cela ?
R.- Bien sûr. Bien sûr. Moi j'adore cela. Et puis, excusez-moi, mais je suis fils de bistrot, alors ...
Q.- Est-ce que vous craignez justement qu'il y ait des conséquences, par exemple pour les municipales, dans ces petites communes rurales pour les candidats de la majorité ?
R.- Bah, je ne suis pas sûr parce que le clivage dépasse les frontières. Ce n'est pas droite contre gauche. Je me ramasse régulièrement des insultes et je vais encore en ramasser quelques-unes après cette émission, si elle est écoutée.
Q.- Mais elle est écoutée.
R.- Ah pardon ! Donc, régulièrement je me ramasse des "salop" quand on me filmait en train de fumer un cigare dans les couloirs de l'Assemblée. Il faudra encore m'expliquer en quoi l'Assemblée est un lieu public, n'est-ce pas, parce que j'ai dit aux gens : écoutez, essayez d'y entrer, vous verrez ! Donc là encore, rappelez-vous, ce salop de J.-L. Debré, il avait fermé le bureau de tabac, le jour où il augmentait la surface du salon de coiffure. Alors, ne pas y voir une attaque personnelle à mon égard, c'était quand même très net !
Q.- Concrètement, on voit mal comment cela va se passer. Est-ce qu'à partir de mercredi matin, des fonctionnaires de police, des gendarmes seront là pour verbaliser ?
R.- Bien sûr, bien sûr, cela ne va pas se passer comme cela. Cela ne peut pas se passer comme cela. C'est ridicule.
Q.- Donc, le décret ne sera pas appliqué ?
R.- Si, je crois qu'il s'appliquera là où on fera preuve de pédagogie, de bon sens, oui cela s'appliquera. Mais on n'était pas obligé de passer comme cela avec la solution la plus drastique.
Q.- Vous avez dit cela, j'espère, à votre collègue X. Bertrand ? A R. Bachelot ? Cela se passe bien quand même ?
R.- Oui, oui, je leur ai dit tout ce que j'avais à dire, bien sûr.
Q.- Est-ce que vous êtes favorable, par exemple, à ce que des restaurants se transforment en club privé pour accueillir des fumeurs ?
R.- Ah, cela pourra se faire s'ils respectent le décret. Ce n'est pas une loi.
Q.- Pour l'instant, ce n'est pas prévu !
R.- Non, mais enfin il y a quand même plus qu'on ne le croit d'initiatives pour les boîtes de nuit ou autres... Ils vont peut-être trouver des solutions. Pour le club des parlementaires, on est très embêté.
Q.- Un autre sujet. Vous qui ne partez jamais en vacances, qu'est-ce que vous avez pensé des vacances du Président qui est parti en Egypte à bord d'un avion prêté par l'industriel V. Bolloré, est-ce qu'il n'y a pas un risque de confusion des genres ?
R.- Ah, vous appelez cela des vacances ? Vous avez vu ! Il est parti quoi ? Trois jours. Cela n'a rien coûté aux contribuables, faut-il le rappeler ! Monsieur Bolloré n'a rien à faire. Il ne vend pas d'armes, il ne vend pas de bâtiments ou autres à l'Etat. Mais c'est extraordinaire. On n'a que cela à foutre, s'occuper des vacances du Président ! Enfin, quand il montre sa nouvelle conquête, les gens sont plutôt un peu jaloux, alors cela, il faut le dire, ils pleurnichent ...
Q.- Vous pensez que F. Bayrou, F. Hollande qui dénoncent la confusion des genres sont jaloux ?
R.- Ah, bien... Je ne dirai rien ! Mais quand même, ils feraient mieux de s'abstenir.
Q.- Vous êtes ce soir convoqué...
R.- Convoqué ! Allons !
Q.- Convié à l'Elysée pour un apéro entre ministres...
R.- Non, non, on nous a dit : si vous êtes là, à 19h45, ce serait bien de passer parce que le président de la République va diffuser en direct ses voeux. Je trouve cela très sympathique. On est là. Eh bien, on vient entre copains !
Q.- Il va faire l'appel ?
R.- Ah là, là, là ... Mais vous vous croyez où ? C'est pas caserne là-bas !
Q.- Certains de vos collègues, pourtant, vont renoncer à leur dernier jour de congés.
R.- Cela leur apprendra. Ils n'avaient qu'à pas partir !
Q.- Votre ministre d'ailleurs est en Afrique du Sud, E. Woerth. Il ne rentre pas ?
R.- Cela, il mérite bien de se reposer.
Q.- Mais cela sert à quoi de recevoir les ministres, ce soir, le 31 décembre, de recevoir demain les fonctionnaires à l'Elysée ?
R.- Mais parce que Sarko est le patron. Il le dit lui-même. Il n'a pas été élu pour se promener, pour ne pas parler aux gens, ne pas s'occuper d'eux. Il vit pleinement. Il fait le job, comme on dit. C'est quand même formidable un Président qui paie de sa personne parce que la plus grave denrée qu'on puisse trouver, c'est le temps. Eh bien, lui il réussit à tout faire. Et moi, je suis très fier en cette fin d'année de voir que grâce à N. Sarkozy la France est sur tous les fronts chauds. L'affaire de la libération des otages des FARC, c'est quand même N. Sarkozy qui a débloqué l'affaire par son message au responsable des FARC. Pour la Syrie, on lui avait reproché d'être un peu trop copain-copain avec la Syrie, il a été très clair, hier, dans sa conférence de presse en disant : j'en ai assez. Il faudrait peut-être que la Syrie fasse un vrai effort pour le Liban. Qui ose parler comme cela à la Syrie, n'est-ce pas ? Quand il reçoit Kadhafi, on lui a reproché ... Mais c'est parce qu'il reçoit Kadhafi, qu'il peut parler durement après au monde arabe, même au monde israélien, n'est-ce pas ? Il leur a dit : attention, faites aussi un geste pour l'Etat palestinien. Moi je suis très fier de voir la France qui est aujourd'hui la première sur tous les fronts internationaux.
Q.- Donc, il vous reçoit ce soir à l'Elysée, et attention : vous n'aurez pas le droit de fumer à l'Elysée avec vos ministres, ce soir.
R.- Vous êtes vraiment mesquin !
Q.- Merci A. Santini.
R.- Et bonne année !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 31 décembre 2007