Texte intégral
Q - Quel est l'objectif de la proposition de loi que vous présentez aujourd'hui ?
R - Nous voulons inscrire l'interdiction du déficit de fonctionnement budgétaire de l'Etat à l'horizon 2012. C'est un engagement que l'on a pris devant les Français lors de la campagne présidentielle et devant nos partenaires européens. Aujourd'hui, le poids de la dette est devenu insupportable. Il n'y a pas eu un seul budget équilibré depuis Raymond Barre, et les impôts ne permettent de payer que les intérêts de la dette. Si on ne veut pas décrocher par rapport à nos partenaires, il est indispensable de retrouver l'équilibre en 2012. C'est à notre portée: d'autres y sont arrivés, comme l'Allemagne. Mais pour cela il faut faire preuve de courage politique et ne pas remettre à demain cet objectif.
Q - Il s'agit de rappeler le gouvernement à des engagements qui semblent avoir été oubliés ?
R - J'attends du gouvernement qu'il réaffirme clairement le cap que nous nous sommes fixés ensemble. Il sera donc intéressant de voir la position de chacun lors des débats. Nous en avons parlé avec le Premier ministre qui a une pleine conscience de la situation et souhaite parvenir à cet objectif. C'est la clé du pouvoir d'achat, car on ne peut continuer à prélever autant les Français. Le gouvernement doit donc s'engager par un pacte national de maîtrise des dépenses.
Q - Le gouvernement et l'UMP n'iront probablement pas au bout de votre démarche. Cela remet-il en cause votre engagement dans la majorité ?
R - Nous sommes des partenaires loyaux et exigeants. Notre choix est d'être utile pour la majorité, d'être une force de propositions car nous souhaitons que la France réussisse. Nous continuerons donc à oeuvrer en ce sens.
Q - Jean-Marie Cavada vient de lancer cette semaine son mouvement, le dixième au centre. Cela commence à faire beaucoup, non ?
R - On parle beaucoup de l'éclatement du centre. Mais les choses sont claires ! Le centre-droit est incarné par le Nouveau Centre qui a repris le flambeau de l'UDF, dont il est l'héritier. De l'autre côté, on retrouve François Bayrou qui a opté pour une stratégie d'opposition et d'alliance avec la gauche. Les autres mouvements, composés de quelques personnalités et sympathisants, n'ont pas l'implantation du Nouveau Centre qui possède un groupe à l'Assemblée et sera très présent lors des municipales. Notre parti est libre et indépendant. Il incarne l'aile réformatrice de la majorité et le pivot du centre.
Propos recueillis par Thomas de Rochechouart source http://www.le-nouveaucentre.org, le 18 janvier 2008
R - Nous voulons inscrire l'interdiction du déficit de fonctionnement budgétaire de l'Etat à l'horizon 2012. C'est un engagement que l'on a pris devant les Français lors de la campagne présidentielle et devant nos partenaires européens. Aujourd'hui, le poids de la dette est devenu insupportable. Il n'y a pas eu un seul budget équilibré depuis Raymond Barre, et les impôts ne permettent de payer que les intérêts de la dette. Si on ne veut pas décrocher par rapport à nos partenaires, il est indispensable de retrouver l'équilibre en 2012. C'est à notre portée: d'autres y sont arrivés, comme l'Allemagne. Mais pour cela il faut faire preuve de courage politique et ne pas remettre à demain cet objectif.
Q - Il s'agit de rappeler le gouvernement à des engagements qui semblent avoir été oubliés ?
R - J'attends du gouvernement qu'il réaffirme clairement le cap que nous nous sommes fixés ensemble. Il sera donc intéressant de voir la position de chacun lors des débats. Nous en avons parlé avec le Premier ministre qui a une pleine conscience de la situation et souhaite parvenir à cet objectif. C'est la clé du pouvoir d'achat, car on ne peut continuer à prélever autant les Français. Le gouvernement doit donc s'engager par un pacte national de maîtrise des dépenses.
Q - Le gouvernement et l'UMP n'iront probablement pas au bout de votre démarche. Cela remet-il en cause votre engagement dans la majorité ?
R - Nous sommes des partenaires loyaux et exigeants. Notre choix est d'être utile pour la majorité, d'être une force de propositions car nous souhaitons que la France réussisse. Nous continuerons donc à oeuvrer en ce sens.
Q - Jean-Marie Cavada vient de lancer cette semaine son mouvement, le dixième au centre. Cela commence à faire beaucoup, non ?
R - On parle beaucoup de l'éclatement du centre. Mais les choses sont claires ! Le centre-droit est incarné par le Nouveau Centre qui a repris le flambeau de l'UDF, dont il est l'héritier. De l'autre côté, on retrouve François Bayrou qui a opté pour une stratégie d'opposition et d'alliance avec la gauche. Les autres mouvements, composés de quelques personnalités et sympathisants, n'ont pas l'implantation du Nouveau Centre qui possède un groupe à l'Assemblée et sera très présent lors des municipales. Notre parti est libre et indépendant. Il incarne l'aile réformatrice de la majorité et le pivot du centre.
Propos recueillis par Thomas de Rochechouart source http://www.le-nouveaucentre.org, le 18 janvier 2008