Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Bonjour, B. Hortefeux.
Bonjour, J.-M. Aphatie.
Q.- La question est simple : N. Sarkozy tient-il ses promesses, B. Hortefeux ?
R.- D'abord, il y a une réalité, moi qui me paraît incontournable et en vérité, très originale, dans notre vie politique, c'est que nous avons un président de la République qui tient les engagements du candidat.
Q.- Ah, c'est original ! C'est original ? Son prédécesseur ne le faisait pas, par exemple.
R.- C'est original parce qu'on a connu - je ne veux surtout pas personnaliser ...
Q.- Mais moi je personnalise : son prédécesseur ne le faisait pas ?
R.- On a connu des responsables gouvernementaux ou des Chefs d'Etat qui oubliaient par la nature des choses, peut-être par contrainte, une partie de leurs engagements. En réalité, c'est sans doute la marque -j'en suis convaincu- du sarkozysme que d'avoir un Président qui assume tous les engagements qu'il a pris lorsqu'il était lui-même candidat.
Q.- Les sondages confirment ce que vous dites.
R.- Non, mais attendez ! C'est pas du tout ça ...
Q.- Si !
R.- C'est que moi je le démontre. Je le démontre. Ca signifie tout simplement que la construction Européenne a été relancée, que la France est incontestablement de retour dans l'Europe. C'est la réforme de la Justice qui a été engagée avec un combat implacable contre les récidivistes. C'est l'adoption de la réforme des régimes spéciaux des retraites qu'on considérait comme totalement impensable. C'est la loi sur le service minimum qui a été voté. Et c'est, pardon de le dire, la réforme de l'immigration avec une politique qui est à la fois humaine, qui est une politique ferme, qui est une politique juste dans le respect des droits individuels qui aboutit à ce que pour la première fois depuis 25 ans, il y ait une diminution du nombre de clandestins. C'est la diminution, Monsieur Aphatie, de 100.000 chômeurs depuis 9 mois, c'est-à-dire 100.000 familles dans lesquelles il y a une dignité qui est retrouvée, un espoir qui renaît ...
Q.- Donc, tout va bien !
R.- Non, tout ne va pas bien.
Q.- Et les sondages confirment votre optimisme puisqu'on note dans le dernier tableau de bord politique Ifop-Paris Match, que la cote de F. Fillon remonte. 52% de satisfaits en janvier, 57% en février.
R.- Non, mais ce que je veux vous dire et partager, c'est que tout ce qui était annoncé pendant la campagne, est engagé depuis 9 mois. Cela signifie tout simplement qu'avec N. Sarkozy, la parole donnée est la parole tenue.
Q.- Et je scandais votre propos en citant le sondage de Paris Match : la cote du Premier ministre remonte. C'est bien ?
R.- Ecoutez, la cote du Premier ministre remonte ! D'abord, c'est la vérité, c'est que c'est une très bonne nouvelle. C'est une bonne nouvelle, pourquoi ?
Q.- Ah ! J'ai cru que vous auriez du mal à le dire.
R.- Pas du tout. Au contraire, je le dis très spontanément et on est à la radio -alors, ça se voit moins- mais je le dis aussi en souriant. Ca signifie, et c'est une bonne nouvelle pour la majorité, c'est une bonne nouvelle pour le Gouvernement qui est soudé autour de F. Fillon et c'est une bonne nouvelle pour le président de la République qui l'a distingué, qu'il a choisi et qu'il a nommé.
Q.- Alors peut-être que la mauvaise nouvelle, de votre point de vue, c'est que la cote de N. Sarkozy, en revanche, baisse. Tous les indicateurs, tous les sondages le disent. Et donc le fameux tableau de bord politique IFOP-Paris Match le dit aussi : 53% de satisfaits en janvier, 46 seulement en février. Qu'est-ce qui se passe autour de N. Sarkozy, B. Hortefeux ?
R.- Mais d'abord, il y a une réalité, c'est qu'un état de grâce est normalement court. Celui de N. Sarkozy a été anormalement long. La deuxième réalité, c'est qu'il faut aussi comparer. On ne regarde pas la vie avec des oeillères. Je ne veux surtout pas comparer avec le passé, mais regardez autour de nous : vous avez, par exemple, le Premier ministre britannique, G. Brown, qui est au Pouvoir depuis le mois de juillet. Il a perdu 33 points dans les sondages et le nombre des mécontents a augmenté de 100%. Mme Merkel sur ses six premiers mois, avait dévissé de 24 points et elle vient de perdre un de ses bastions.
Q.- Mais on vient de le voir, le Premier ministre français monte !
R.- Et quant au Premier ministre italien, je ne sais pas si vous avez de ses nouvelles, mais il a disparu de la vie politique.
Q.- Il ne n'en a pas donné, non, récemment.
R.- Donc, ça signifie ... mais ça signifie ...
Q.- Mais le Premier ministre français monte, B. Hortefeux ! Qu'est-ce qui se passe autour de N. Sarkozy qui, lui, baisse ?
R.- Ca signifie une chose. Attendez ! Ca signifie une chose, c'est que l'exercice du pouvoir est difficile. Et en réalité, il y a deux conceptions du pouvoir. Il y a deux conceptions.
Q.- Et pourquoi F. Fillon ne baisse pas ?
R.- La première conception du pouvoir qui fut parfaitement illustrée par un ancien Premier ministre, un ancien Chef du Gouvernement sous la IVème république, avec beaucoup d'humour, c'était Henri Queuille, il a dit : "Ne rien faire pour durer". C'était sa devise ! Et d'ailleurs, ça a fonctionné, il a été 32 fois ministre. Et puis, il y a une seconde, cette conception c'est celle de N. Sarkozy, c'est de faire bouger les lignes, c'est d'agir, c'est d'innover.
Q.- Pourquoi y a-t-il cette différence entre F. Fillon et N. Sarkozy, d'après vous, B. Hortefeux ?
R.- Eh bien tout simplement, une raison très simple - mais je suis étonné que vous me posiez la question puisque vous avez tellement analysé, disséqué, commenté le rôle de N. Sarkozy...
Q.- C'est votre réponse qui m'intéresse.
R.-... c'est que c'est un Président qui est sur tous les fronts.
Q.- Trop ? Trop ?
R.- Pas du tout. C'est un Président engagé, c'est un Président exposé.
Q.- Sa vie privée, il l'expose trop justement ? C'est ça qui explique sa baisse de cote de popularité ?
R.- Ah je pense qu'en réalité que c'est surtout une bonne nouvelle parce que la fin, c'est la fin des hypocrisies. Hier -et vous le savez parfaitement- le microcosme savait et toute la population ignorait. Désormais, nous vivons sous le signe de la transparence et la transparence c'est la vérité. Avec N. Sarkozy, il n'y a pas de langage codé. Il n'y a pas de vacances dissimulées, il n'y a pas de vie cachée, tout est clair. Et la clarté, c'est sain dans une démocratie moderne.
Q.- Quand le président du Conseil Constitutionnel, J.-L. Debré, appelle le président de la République à davantage de retenues dans l'exposition de sa vie privée, il n'exprime pas quelque chose que beaucoup de gens resentent, B. Hortefeux ?
R.- Ecoutez, moi je crois qu'il faut s'exprimer avec pudeur et dans la dignité. Et la dignité, ça doit être le corollaire du président du Conseil Constitutionnel.
Q.- Il a manqué de dignité, J.-L. Debré ?
R.- Je dis ce que je viens de vous préciser.
Q.- Beaucoup de députés ont contesté, hier, en réunion de groupes, devant F. Fillon, l'organisation du pouvoir en disant : il est anormal que ce soit C. Guéant qui ait annoncé, dimanche, lors d'une émission politique, l'augmentation des retraites ?
R.- Ecoutez, c'est quand même un système extraordinaire ! C. Guéant est le principal collaborateur de N. Sarkozy...
Q.- C'est vous qui l'avez dit ! "Collaborateur".
R.- Principal collaborateur de N. Sarkozy.
Q.- Collaborateur ?
R.- Et le premier, principal, et il s'est exprimé depuis le mois d'août, simplement à trois reprises. Franchement, le principal collaborateur du président de la République n'est pas le plus mal placé pour expliquer la pensée du président de la République.
Q.- C'est ce que pensent les députés, que ce n'est pas à lui de le faire.
R.- Simplement, sur l'engagement de revalorisation des retraites, le Premier ministre comme c'est tout à fait logique, s'est exprimé, a donné, lui, le calendrier, et il l'a fait symboliquement devant l'Assemblée nationale, c'est-à-dire devant les députés que les Français ont choisis au mois de juin. Il n'y a donc pas opposition mais il y a grande complémentarité.
Q.- Vous connaissez N. Sarkozy depuis 30 ans. A-t-il changé à l'Elysée depuis 9 mois ?
R.- Ecoutez, pour un Auvergnat, je vous ferai une réponse de Normand, ce qui est géographiquement complexe. Je dirais à la fois oui et non. Non parce qu'il a toujours été dans son caractère d'un engagement total, jamais à moitié, jamais à reculons, et sa nature c'est de bousculer, c'est de déranger, c'est d'innover, et je pense que c'est sa marque de fabrique qui, elle, est indélébile.
Q.- Et en quoi a-t-il changé ?
R.- Et puis, oui, il a changé parce qu'il a certainement pris une dimension nouvelle, plus grave ; et pour lui, le pouvoir n'a rien de ludique. D'homme d'un parti, il est devenu l'homme du pays et ça veut dire qu'il est tout simplement passé d'un combat politique avec un rendezvous avec l'histoire.
Q.- B. Hortefeux, Auvergnat-Normand, était l'invité d'RTL
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 6 février 2008
Bonjour, J.-M. Aphatie.
Q.- La question est simple : N. Sarkozy tient-il ses promesses, B. Hortefeux ?
R.- D'abord, il y a une réalité, moi qui me paraît incontournable et en vérité, très originale, dans notre vie politique, c'est que nous avons un président de la République qui tient les engagements du candidat.
Q.- Ah, c'est original ! C'est original ? Son prédécesseur ne le faisait pas, par exemple.
R.- C'est original parce qu'on a connu - je ne veux surtout pas personnaliser ...
Q.- Mais moi je personnalise : son prédécesseur ne le faisait pas ?
R.- On a connu des responsables gouvernementaux ou des Chefs d'Etat qui oubliaient par la nature des choses, peut-être par contrainte, une partie de leurs engagements. En réalité, c'est sans doute la marque -j'en suis convaincu- du sarkozysme que d'avoir un Président qui assume tous les engagements qu'il a pris lorsqu'il était lui-même candidat.
Q.- Les sondages confirment ce que vous dites.
R.- Non, mais attendez ! C'est pas du tout ça ...
Q.- Si !
R.- C'est que moi je le démontre. Je le démontre. Ca signifie tout simplement que la construction Européenne a été relancée, que la France est incontestablement de retour dans l'Europe. C'est la réforme de la Justice qui a été engagée avec un combat implacable contre les récidivistes. C'est l'adoption de la réforme des régimes spéciaux des retraites qu'on considérait comme totalement impensable. C'est la loi sur le service minimum qui a été voté. Et c'est, pardon de le dire, la réforme de l'immigration avec une politique qui est à la fois humaine, qui est une politique ferme, qui est une politique juste dans le respect des droits individuels qui aboutit à ce que pour la première fois depuis 25 ans, il y ait une diminution du nombre de clandestins. C'est la diminution, Monsieur Aphatie, de 100.000 chômeurs depuis 9 mois, c'est-à-dire 100.000 familles dans lesquelles il y a une dignité qui est retrouvée, un espoir qui renaît ...
Q.- Donc, tout va bien !
R.- Non, tout ne va pas bien.
Q.- Et les sondages confirment votre optimisme puisqu'on note dans le dernier tableau de bord politique Ifop-Paris Match, que la cote de F. Fillon remonte. 52% de satisfaits en janvier, 57% en février.
R.- Non, mais ce que je veux vous dire et partager, c'est que tout ce qui était annoncé pendant la campagne, est engagé depuis 9 mois. Cela signifie tout simplement qu'avec N. Sarkozy, la parole donnée est la parole tenue.
Q.- Et je scandais votre propos en citant le sondage de Paris Match : la cote du Premier ministre remonte. C'est bien ?
R.- Ecoutez, la cote du Premier ministre remonte ! D'abord, c'est la vérité, c'est que c'est une très bonne nouvelle. C'est une bonne nouvelle, pourquoi ?
Q.- Ah ! J'ai cru que vous auriez du mal à le dire.
R.- Pas du tout. Au contraire, je le dis très spontanément et on est à la radio -alors, ça se voit moins- mais je le dis aussi en souriant. Ca signifie, et c'est une bonne nouvelle pour la majorité, c'est une bonne nouvelle pour le Gouvernement qui est soudé autour de F. Fillon et c'est une bonne nouvelle pour le président de la République qui l'a distingué, qu'il a choisi et qu'il a nommé.
Q.- Alors peut-être que la mauvaise nouvelle, de votre point de vue, c'est que la cote de N. Sarkozy, en revanche, baisse. Tous les indicateurs, tous les sondages le disent. Et donc le fameux tableau de bord politique IFOP-Paris Match le dit aussi : 53% de satisfaits en janvier, 46 seulement en février. Qu'est-ce qui se passe autour de N. Sarkozy, B. Hortefeux ?
R.- Mais d'abord, il y a une réalité, c'est qu'un état de grâce est normalement court. Celui de N. Sarkozy a été anormalement long. La deuxième réalité, c'est qu'il faut aussi comparer. On ne regarde pas la vie avec des oeillères. Je ne veux surtout pas comparer avec le passé, mais regardez autour de nous : vous avez, par exemple, le Premier ministre britannique, G. Brown, qui est au Pouvoir depuis le mois de juillet. Il a perdu 33 points dans les sondages et le nombre des mécontents a augmenté de 100%. Mme Merkel sur ses six premiers mois, avait dévissé de 24 points et elle vient de perdre un de ses bastions.
Q.- Mais on vient de le voir, le Premier ministre français monte !
R.- Et quant au Premier ministre italien, je ne sais pas si vous avez de ses nouvelles, mais il a disparu de la vie politique.
Q.- Il ne n'en a pas donné, non, récemment.
R.- Donc, ça signifie ... mais ça signifie ...
Q.- Mais le Premier ministre français monte, B. Hortefeux ! Qu'est-ce qui se passe autour de N. Sarkozy qui, lui, baisse ?
R.- Ca signifie une chose. Attendez ! Ca signifie une chose, c'est que l'exercice du pouvoir est difficile. Et en réalité, il y a deux conceptions du pouvoir. Il y a deux conceptions.
Q.- Et pourquoi F. Fillon ne baisse pas ?
R.- La première conception du pouvoir qui fut parfaitement illustrée par un ancien Premier ministre, un ancien Chef du Gouvernement sous la IVème république, avec beaucoup d'humour, c'était Henri Queuille, il a dit : "Ne rien faire pour durer". C'était sa devise ! Et d'ailleurs, ça a fonctionné, il a été 32 fois ministre. Et puis, il y a une seconde, cette conception c'est celle de N. Sarkozy, c'est de faire bouger les lignes, c'est d'agir, c'est d'innover.
Q.- Pourquoi y a-t-il cette différence entre F. Fillon et N. Sarkozy, d'après vous, B. Hortefeux ?
R.- Eh bien tout simplement, une raison très simple - mais je suis étonné que vous me posiez la question puisque vous avez tellement analysé, disséqué, commenté le rôle de N. Sarkozy...
Q.- C'est votre réponse qui m'intéresse.
R.-... c'est que c'est un Président qui est sur tous les fronts.
Q.- Trop ? Trop ?
R.- Pas du tout. C'est un Président engagé, c'est un Président exposé.
Q.- Sa vie privée, il l'expose trop justement ? C'est ça qui explique sa baisse de cote de popularité ?
R.- Ah je pense qu'en réalité que c'est surtout une bonne nouvelle parce que la fin, c'est la fin des hypocrisies. Hier -et vous le savez parfaitement- le microcosme savait et toute la population ignorait. Désormais, nous vivons sous le signe de la transparence et la transparence c'est la vérité. Avec N. Sarkozy, il n'y a pas de langage codé. Il n'y a pas de vacances dissimulées, il n'y a pas de vie cachée, tout est clair. Et la clarté, c'est sain dans une démocratie moderne.
Q.- Quand le président du Conseil Constitutionnel, J.-L. Debré, appelle le président de la République à davantage de retenues dans l'exposition de sa vie privée, il n'exprime pas quelque chose que beaucoup de gens resentent, B. Hortefeux ?
R.- Ecoutez, moi je crois qu'il faut s'exprimer avec pudeur et dans la dignité. Et la dignité, ça doit être le corollaire du président du Conseil Constitutionnel.
Q.- Il a manqué de dignité, J.-L. Debré ?
R.- Je dis ce que je viens de vous préciser.
Q.- Beaucoup de députés ont contesté, hier, en réunion de groupes, devant F. Fillon, l'organisation du pouvoir en disant : il est anormal que ce soit C. Guéant qui ait annoncé, dimanche, lors d'une émission politique, l'augmentation des retraites ?
R.- Ecoutez, c'est quand même un système extraordinaire ! C. Guéant est le principal collaborateur de N. Sarkozy...
Q.- C'est vous qui l'avez dit ! "Collaborateur".
R.- Principal collaborateur de N. Sarkozy.
Q.- Collaborateur ?
R.- Et le premier, principal, et il s'est exprimé depuis le mois d'août, simplement à trois reprises. Franchement, le principal collaborateur du président de la République n'est pas le plus mal placé pour expliquer la pensée du président de la République.
Q.- C'est ce que pensent les députés, que ce n'est pas à lui de le faire.
R.- Simplement, sur l'engagement de revalorisation des retraites, le Premier ministre comme c'est tout à fait logique, s'est exprimé, a donné, lui, le calendrier, et il l'a fait symboliquement devant l'Assemblée nationale, c'est-à-dire devant les députés que les Français ont choisis au mois de juin. Il n'y a donc pas opposition mais il y a grande complémentarité.
Q.- Vous connaissez N. Sarkozy depuis 30 ans. A-t-il changé à l'Elysée depuis 9 mois ?
R.- Ecoutez, pour un Auvergnat, je vous ferai une réponse de Normand, ce qui est géographiquement complexe. Je dirais à la fois oui et non. Non parce qu'il a toujours été dans son caractère d'un engagement total, jamais à moitié, jamais à reculons, et sa nature c'est de bousculer, c'est de déranger, c'est d'innover, et je pense que c'est sa marque de fabrique qui, elle, est indélébile.
Q.- Et en quoi a-t-il changé ?
R.- Et puis, oui, il a changé parce qu'il a certainement pris une dimension nouvelle, plus grave ; et pour lui, le pouvoir n'a rien de ludique. D'homme d'un parti, il est devenu l'homme du pays et ça veut dire qu'il est tout simplement passé d'un combat politique avec un rendezvous avec l'histoire.
Q.- B. Hortefeux, Auvergnat-Normand, était l'invité d'RTL
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 6 février 2008