Texte intégral
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Nous voici donc à nouveau réunis, au coeur de cette belle ville de Nice, Nizza la bella, pour une nouvelle bataille électorale, celle des municipales et des cantonales, pour porter haut et fort les couleurs du Front National, couleurs de notre France éternelle, aujourd'hui méprisée, dégradée et soumise à l'arbitraire politique d'une oligarchie incapable de défendre nos intérêts nationaux fondamentaux.
Permettez-moi tout d'abord de féliciter les organisateurs de cette réunion, de saluer nos candidats, et de vous remercier pour votre participation et de votre soutien.
Une fois n'est pas coutume, je devrais remercier aussi un de nos concurrents, monsieur Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer et candidat à la mairie de Nice, qui a récemment proposé de supprimer le droit du sol à Mayotte, sage mesure que le Front National préconise d'appliquer à la France entière depuis 30 ans !
En effet, l'immigration illégale représente environ un tiers de la population de Mayotte, soit 60.000 personnes pour 180.000 habitants.
Disons le tout net: Mayotte est en train d'être colonisée par les immigrés comoriens et malgaches, et l'immigration clandestine fragilise considérablement un territoire déjà pauvre et sans ressources.
Alors, c'est vrai, là-bas comme ici, un enfant né de parents en situation irrégulière ne devrait pas accéder à la nationalité française !
Il faut en effet appliquer également cette mesure sur l'ensemble du territoire national, car la France est menacée de submersion, et çà, Christian Estrosi ne le propose pas !
A trois semaines des échéances cantonales et municipales, il est en pleine campagne électorale, et donc il faut, sans aller trop loin pour ne pas offenser le politiquement-correct immigrationniste, séduire l'électorat niçois.
Si Estrosi était sincère, il dirait qu'il faut aussi supprimer le regroupement familial, tarir complètement l'immigration de travail et récupérer nos frontières.
Il dirait que l'immigration choisie s'ajoute à l'immigration subie, que les objectifs de reconduite à la frontière d'Hortefeux sont dérisoires, que la France est une passoire et que la crise du logement est principalement liée à l'immigration de masse.
Allez monsieur le Secrétaire d'Etat, encore un petit effort !
Un petit effort de vérité pour la France et les Français d'abord !
Les élections qui viennent sont le cadre idéal pour un débat sur les grandes questions qui se posent au pays.
I- Mais ce débat, le Chef de l'Etat, chef des candidats UMP, n'en veut pas.
En effet, il avait initialement fait savoir que pour lui, les enjeux des élections de mars prochain étaient nationaux.
Puis, réalisant brutalement l'ampleur de sa chute dans les enquêtes d'opinion, il a fait machine arrière, en affirmant que les enjeux étaient simplement locaux.
Eh bien, nous nous répondons qu'au point où en est la France aujourd'hui, c'est effectivement la politique de Sarkozy qui doit être jugée par nos compatriotes, plus de huit mois après son élection à la plus haute fonction !
En matière économique et sociale tout d'abord, les résultats ne sont pas là, c'est le moins que l'on puisse dire.
La croissance, que le chef de l'Etat devait aller chercher « avec les dents », je le cite, restera médiocre en 2008.
Les instituts de prévision internationaux annoncent 1,5%. Ce médiocre score placera la France à la 29ème place sur les 34 pays les plus riches du monde, de source OCDE, place pour le moins peu enviable.
Preuve du manque de performance et de la perte de compétitivité française, pour la 4ème année consécutive, la France a battu un nouveau record en matière de déficit commercial, plus de 39 milliards d'euros !
On annonce d'ailleurs un trou encore plus important en 2008 !
Cette année, la balance commerciale allemande affiche, quant à elle, près de 200 milliards d'euros d'excédent, résultat sans précédents depuis 17 ans !
Jamais les produits français, pénalisés par l'euro fort, ne se sont aussi mal vendus !
L'économie tourne également au ralenti en raison du ralentissement de la consommation des ménages.
Celle-ci baisse, du fait des pertes de pouvoir d'achat qui affectent les bas et moyens revenus.
La hausse des prix sur les 250 produits les plus achetés dans les grandes surfaces a atteint + 29% depuis 2000, année d'introduction de l'euro.
Et çà va continuer car la flambée du pétrole va accroître la valse des étiquettes, en rajoutant l'inflation importée à l'inflation intérieure.
Les revenus sont également érodés par la hausse de la fiscalité locale, et par la hausse des tarifs publics (gaz, électricité, transport en commun).
Pour autant, la prédation fiscale des administrations n'améliore pas leur situation budgétaire. En 2007, l'Etat est en déficit une fois de plus, de près de 38,4 milliards d'euros.
Il n'y a pas eu un seul budget à l'équilibre depuis 1980 !
La dette atteindra encore plus de 1200 Milliards d'euros en 2007, les dépenses publiques représentent toujours 53% du PIB et les prélèvements obligatoires, 45% du PIB, sont supérieurs de 6 points à la moyenne de l'OCDE.
Bref, seules les équipes en place en France semblent ne pas voir l'appauvrissement de notre pays !
Le gouvernement Fillon n'ose guère pavoiser que sur les chiffres du chômage, se prévalant de statistiques bidouillées par des fonctionnaires à la botte.
Cela lui permet d'annoncer que la France est déjà sous la barre des 2 millions de demandeurs d'emploi.
C'est là évidemment une aimable plaisanterie.
D'abord, parce que la légère décrue observée est issue d'un phénomène purement démographique : l'arrivée sur le marché du travail des classes creuses nées au milieu des années 70.
Ensuite, parce que le chômage réel touche plus de 4 millions de personnes.
En effet, après que les paysans aient quasiment disparu, la désindustrialisation de notre pays s'accélère : rien qu'entre 2002 et 2007, ce sont 500.000 emplois industriels supplémentaires qui ont disparu !
La semaine dernière encore, Miko, les pneus Kléber-Michelin, les skis Salmon et Rossignol, Ford, Arcelor-Mittal, la christallerie d'Arc ont annoncé des réductions d'effectifs, voire la cessation pure et simple de leurs activités.
Le Chef de l'Etat prétend répondre à cette crise par l'institution d'un fond national de réindustrialisation.
Mais ce projet est hors-sujet: c'est l'ouverture incontrôlée de nos frontières commerciales à tous les vents d'une concurrence mondiale débridée qui tue nos emplois.
Tant que les vannes sont ouvertes, il ne sert à rien de vider l'eau avec un gobelet !
La destruction de nos emplois nationaux va donc s'accélérer.
Or l'emploi, c'est le revenu de nos concitoyens, c'est le moyen de subsistance des familles françaises.
Oui, mesdames et messieurs,
La réalité est là et bien là : notre puissance économique, gage de notre prospérité sociale, n'est plus qu'un lointain souvenir.
La société française se désintègre peu à peu, laissant sur le côté 7 millions de pauvres, 1 million deux cent mille rmistes et près de 5 millions d'allocataires de la CMU.
Alors même que la richesse à partager est de moins en moins importante, le pouvoir veut faire entrer plus d'immigrés, s'alignant sur les recommandations de l'ONU, qui, dans un rapport déjà un peu ancien, évoquait je cite « la nécessité pour la France d'accueillir 27 millions d'immigrés supplémentaires ».
On en prend le chemin, hélas !
En vertu de la nouvelle politique, qui fait venir et légalise les étrangers au nom du travail, il y aura demain plus d'immigrés en situation légale.
Or tous les immigrés légaux ont droit au regroupement familial.
En conséquence, il va y a voir plus d'immigration familiale, c'est-à-dire plus d'immigration d'assistance, car les conjoints et les enfants des travailleurs sont évidemment à la charge de la collectivité.
La France persiste donc dans la suicidaire politique d'augmentation de l'immigration improductive, et il est clair que l'immigrationnisme est la doctrine officielle de l'Etat.
Ainsi, pour la Commission Attila mise en place par le Chef de l'Etat, l'immigration doit être encouragée parce qu'elle est un « facteur de croissance », alors même que son coût dépasse d'ores et déjà les 70 milliards par an, selon divers organismes officiels ou indépendants !
Et ce coût va encore augmenter puisque Sarkozy préfère s'occuper des immigrés, au travers d'un é-nième « plan banlieue ».
Ce plan, n'en doutons pas, coûtera cher au contribuable, sans rien résoudre des difficultés quotidiennes, mais aussi économiques et sociales de nos compatriotes qui vivent dans ces quartiers abandonnés à la déferlante migratoire.
De même, toujours dans la logique d'aider plus les autres que les nôtres, 30 patrons du CAC 40 se sont engagés, à la demande du Président de la République, à créer 10.000 emplois pour les jeunes des quartiers.
Décidément, mieux vaut être un jeune issu de l'immigration, dans la France d'aujourd'hui....
Enfin, point d'orgue de cette politique qui aboutit à détricoter la France, Sarkozy annonce la prochaine référence au multiculturalisme et à la discrimination positive dans le préambule de la Constitution, qui a valeur juridique.
Pourquoi, me direz-vous, mettre en oeuvre une politique aussi évidemment antinationale ?
Parce que Sarkozy n'a aucune tendresse, aucune attirance charnelle pour la France, son histoire, et son identité.
Ses valeurs, ce sont : l'instantané, le média, l'apparence, la communication.
Au plan électoral, je crois qu'élu sur un programme droitier, il gouvernera de plus en plus à gauche, en se préparant déjà à compenser à gauche ce qu'il est en train de perdre sur sa droite....
C'est pour cela qu'il est en campagne électorale permanente.
Il faut bien faire oublier l'absence de résultats réels, concrets et perceptibles par nos compatriotes.
Ah, c'est sûr, si l'on se fie aux actions de politique spectacle comme récemment à Villiers Le Bel,
Si l'on se fie aux statistiques officielles,
On peut croire que l'insécurité diminue, puisqu'il n'y a eu que 3 millions cinq cent mille crimes et délits en 2007, contre 3 millions neuf cent mille en 2006.
Mais certains chercheurs indépendants révèlent les vrais chiffres, dans des publications hélas confidentielles: selon diverses enquêtes de victimation, on commet en France plus de 8 millions de crimes et délits chaque année !
L'insécurité est toujours là et bien là, et elle ne cesse d'augmenter d'année en année, devenant de plus en plus violente, de plus en plus fréquente, de plus en plus inquiétante, au fur et à mesure, qu'augmente la pression de l'immigration étrangère.
Oui, il faudra demain des opérations d'envergure dans les banlieues, selon, comme en Indochine, le rythme croissant de la pression hostile, et ce malgré les communiqués officiels toujours lénitifs et même optimistes.
Voilà la vérité que les Français doivent regarder en face.
Hélas, cette solution, comme toujours, touche aux apparences et non au fond du problème : l'immigration massive qui dure depuis 30 ans et continue de plus belle aujourd'hui.
Selon une étude indépendante, 94% des gens pensent que les émeutes de novembre 2005 sont susceptibles de se reproduire en France.
Alors oui, l'insécurité - et pis encore, le sentiment d'insécurité - est toujours là, et bien là, dégradant le quotidien de nos compatriotes, stressant la population, et renforçant son désespoir.
II- Précisément par ce qu'il sait que son bilan n'est pas bon, Nicolas Sarkozy préfère, comme en 2007, évoquer son programme pour les municipales et les cantonales de 2008.
Celui-ci se réduit à un slogan : faire « une politique de civilisation ».
Le problème, c'est que dans sa bouche, il s'agit là d'un mot creux.
En effet, le Chef de l'Etat a témoigné de graves lacunes, dans l'analyse même de cette fameuse politique de civilisation.
Il n'a pas dit ou ne dit pas que, si menacée de décadence mortelle qu'elle soit, c'est notre civilisation qui est la plus éloignée des barbaries.
Il ne s'appuie sur aucune donnée concrète, sur aucun constat, aussi dur soit-il, pour élaborer une thérapeutique permettant de sauver la civilisation française.
Et pour cause, cela l'amènerait à proposer et surtout à mettre en oeuvre les solutions que le Front National propose depuis 35 ans.
Il n'évoque pas le cadre imposé de toute action politique contemporaine : la révolution démographique mondiale qui a fait passer l'humanité de 1 milliards à 7 milliards d'individus en un siècle.
Cette explosion démographique a déstabilisé le monde entier.
Force est de constater qu'hélas, la France fait partie des Etats qui ont commis la folie d'abandonner la protection de leurs frontières, laissant le champ libre à des torrents migratoires qui menacent de submersion les peuples de notre continent frappés de plein fouet par la dénatalité.
Nicolas Sarkozy parle de politique de civilisation, sans dire un mot de la pénurie pétrolière qui s'annonce, alors que c'est le pétrole qui a irrigué la civilisation du XXème siècle et que c'est sa raréfaction qui va peser de plus en plus lourdement sur notre destin.
Lorsque l'or noir commence à manquer, cela peut ouvrir la voie à des surenchères portant le prix du baril, de 100 dollars actuellement, à 2, 3 ou 400 dollars demain, ce qui ruinerait l'économie mondiale.
Le Président de la République n'a pas évoqué non plus la menace d'un krach économique mondial.
Celui-ci est pourtant pointé par de nombreux économistes.
Or, cette crise menace les fondements de l'ordre économique et social occidental.
Elle peut entraîner un appauvrissement considérable des pays riches, et plonger les pays occidentaux dans une profonde crise de civilisation.
Il n'a pas évoqué la pénurie alimentaire dans le Tiers Monde, qui, à la suite d'une demande accrue des pays émergents, a déjà provoqué une hausse considérable des prix.
Il n'a pas envisagé les conséquences de la raréfaction des espaces agricoles, aggravée par l'usage des carburants d'origine végétale.
Comment ne pas évoquer le problème de l'atteinte au vivant, les questions de santé publique posées par les techniques modernes de production agricole ou par l'absorption croissante de substances chimiques ou hormonales à visées médicales ou contraceptives.
De même, l'origine alimentaire de nombreuses maladies semble de plus en plus évidente.
Il n'est pas jusqu'à l'eau, qui va devenir un problème stratégique, en raison de sa rareté, comparée là encore à l'explosion démographique : le problème se pose déjà, avec acuité, en Arabie Saoudite, en Mésopotamie, en Turquie ou en Israël.
Demain, il se posera peut-être partout.
De tout cela, Sarkozy n'a pas parlé, lorsqu'il a prononcé le mot de politique de civilisation.
Pas un mot non plus sur l'absence d'une Défense Nationale ou européenne, nous soumettant de fait à l'état de protectorat américain, au moment d'ailleurs où les Etats-Unis mènent une politique particulièrement aventuriste au Moyen-Orient.
Le Chef de l'Etat a même annoncé la création d'une base militaire française à Abou Dhabi, soit en face des côtes iraniennes.
A l'heure des rumeurs de préparatifs belliqueux contre l'Iran, ce choix est particulièrement inquiétant, puisqu'il témoigne de l'alignement de la France sur la politique de Washington.
Dernier point que le Président de la République n'évoque pas : le monde civilisé est dans une phase accélérée de décadence intellectuelle et morale.
La culture de la repentance, de la culpabilité, de la haine de soi, qui est aujourd'hui inoculée aux jeunes générations, à propos de l'esclavage, de la colonisation ou de la seconde guerre mondiale, prépare des lendemains qui déchantent.
La civilisation, c'est en effet la volonté de vivre libre, le courage de ne pas céder au chantage, la soif de la vérité.
III- Vous le voyez bien mesdames et messieurs, aucune véritable politique de civilisation n'est possible si l'on ne l'inscrit pas dans l'environnement que je viens de décrire.
A la vérité, Nicolas Sarkozy pratique une politique d'effets d'annonce assez inquiétante, puisqu'avec lui, les mots sont complètement déliés des faits et des actes.
Les mots qu'il emploie, les postures qu'il affectionne relèvent d'une campagne électorale permanente qui plonge la France dans un maelstrom médiatique proprement étourdissant.
Il faut faire rêver, pour faire oublier.
Faire oublier leurs difficultés à nos compatriotes.
Faire oublier l'impuissance du pouvoir, prisonnier, quoi qu'il en dise, du politiquement correct immigrationniste, européiste et libre-échangiste.
Faire oublier les promesses non tenues de la campagne électorale présidentielle.
Les media nationaux portent une partie de la responsabilité de l'intoxication de l'opinion.
Oui, mesdames et messieurs, la complicité du pouvoir et d'un certain univers médiatique est patente.
La tactique de cette oligarchie en place, c'est à la fois de mettre systématiquement en scène Sarkozy, et de profiter de nos mauvais résultats de 2007 pour nous étouffer, dans le silence glacial d'un Etat totalitaire.
Toutes les institutions sont aujourd'hui dévoyées pour bâillonner le Front national, la voix du peuple français, souverain, préservé, maître chez lui.
Soyons clair, les grands media nationaux invitent le moins possible les représentants du FN à s'exprimer.
En dépit de nos nombreuses réclamations depuis des années, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, pourtant chargé de veiller au pluralisme, laisse perdurer de graves iniquités dans la politique d'invitation des grands media nationaux.
Sur un total de 216 heures et 6 minutes de temps d'interventions politiques dans les journaux et bulletins d'informations télévisés, le FN n'a eu droit qu'à un peu plus de 49 minutes, soit 0,38% du temps total.
Je rappelle qu'en prenant les chiffres les plus bas et les plus récents, nous avons réalisé 4,3% des suffrages aux élections législatives. Nous sommes donc 11 fois représentés dans les journaux que nous le sommes dans le pays.
L'UMP et le Nouveau Centre ont eu droit à 69,7% du temps d'intervention politique total, alors qu'ils n'avaient fait que 41% des voix en juin 2007.
En la matière, c'est toutefois le chef de l'Etat lui-même qui détient le pompon.
Selon l'étude de l'Institut National de l'audiovisuel parue récemment, 713 sujets lui ont été consacrés dans les journaux télévisés en 2007, largement devant Ségolène Royale - 374 sujets !
Le Pen, lui, est beaucoup moins passé, c'est sûr !
Pourtant, en principe, dans une démocratie qui se respecte, les média sont les outils par lesquels on informe la société.
L'information des citoyens conditionne leur choix, notamment électoral.
Mais la vérité, la France, économiquement ralentie, socialement exsangue et financièrement ruinée, n'est plus, depuis longtemps, un pays démocratique.
L'opinion publique ne s'y trompe pas d'ailleurs, puisque la côte de confiance du Président a considérablement chuté.
C'est la fin de l'état de grâce, la fin d'une hypnose collective dangereuse, la fin du pipolisme de gouvernement. Pour essayer de freiner cette descente aux enfers, Nicolas Sarkozy lance des propositions de plus en plus improvisées, de plus en plus choquantes comme celle d'imposer aux enfants de CM2 la garde au Tombeau de la shoah.
Le temps est donc propice au renouveau électoral du Front National.
Il nous faut nous mobiliser, toutes affaires cessantes, pour retrouver les suffrages de nos compatriotes à l'occasion des municipales et des cantonales du mois prochain.
Notre programme est simple : Immigration zéro, Insécurité zéro, Préférence nationale totale !
Nous devons faire la synthèse des principes de la Droite Nationale et des aspirations de la gauche sociale.
Il faut rendre à notre pays sa dignité, lui redonner la fierté de ce qu'il est.
Il faut rendre la parole au peuple Français !
La trahison des équipes en place depuis 30 ans est en effet consommée.
Alors que notre peuple, consulté par référendum, avait refusé le traité constitutionnel en mai 2005, le pouvoir a cyniquement balayé ce choix souverain des Français en demandant aux laquais de l'Assemblée Nationale et du Sénat, d'en approuver une nouvelle mouture.
Le Congrès de la honte s'est réuni à Versailles, le 4 février, pour adopter la révision constitutionnelle, nécessaire pour l'adoption du Nouveau Traité Constitutionnel dit Traité de Lisbonne.
Puis le Parlement de la honte a autorisé, en deux temps, la ratification de ce traité : l'Assemblée Nationale le 7 février, et le Sénat le 8 février.
Au nom des 26 Etats membres qui ne seront pas consultés par référendum, l'Irlande devient, de facto, le porte-parole de ces millions d'Européens qui ont voté NON en 2005 et qui ne veulent pas d'un super Etat européen.
Lorsque l'on prive les peuples du droit légitime de s'exprimer sur leur avenir, ils se vengent.
Je dis pour ma part au peuple français de sanctionner le Président de la République dès les municipales et les cantonales du mois prochain !
L'affaire du Traité de Lisbonne prouve l'absence totale de scrupule du Chef de l'Etat, qui ne respecte ni la souveraineté du peuple ni l'éternité de la nation française.
Car il s'agit bel et bien de mettre sur pied une Europe fédérale, une Europe supra-nationale : des nations millénaires et illustres sont ainsi liquidées au bénéfice d'une utopie constructiviste qui les livre pieds et poings liés aux conséquences maléfiques du Mondialisme et du libéralisme sauvage : l'immigration massive, l'insécurité, la ruine économique, le désastre social, la décadence morale et culturelle.
Non, mesdames et messieurs, l'avenir de l'Europe ne passe pas par ce super Etat européen aux visées totalitaires, mais par une coopération librement consentie des Nations et des peuples européens, d'ailleurs étendue aux Nations Slaves.
Il n'y a, en tout cas aucun doute sur le fait que deux peuples consultés par référendum en 2005, la France et la Hollande, dont les gouvernements ont été tous deux fondateurs de l'Union, ont clairement refusé la Constitution.
Dès lors, ce texte étant illégitime, toutes ses conséquences sont illégitimes et nul ne saurait être tenu d'en respecter les termes.
La résistance nationale devient dès lors légitime.
Pour les citoyens c'est un droit, pour les patriotes un devoir !
Halte aux capitulations face à l'Europe antinationale !
Halte aux capitulations face aux partisans du laxisme judiciaire et moral !
Halte aux capitulations face aux partisans du mondialisme économique et migratoire !
Halte aux capitulations face au chantage des syndicats dans notre pays et des terroristes de tous poils dans le monde!
Halte à l'autodénigrement, à la culpabilité et à la repentance !
Portons haut, toujours plus haut, l'étendard de la renaissance française !
Revenons aux principes de la souveraineté des Etats, rétablissons nos frontières, défendons le droit de notre peuple à disposer de lui-même, le droit des Français à rester eux-mêmes, le droit aussi pour eux et leurs enfants d'être préférés dans leur propre pays pour le partage des bénéfices du Travail et du Patrimoine.
Français d'abord, Français toujours !
Vive le Front National !
Vive la France !
Source http://www.frontnational.com, le 11 mars 2008
Chers amis,
Nous voici donc à nouveau réunis, au coeur de cette belle ville de Nice, Nizza la bella, pour une nouvelle bataille électorale, celle des municipales et des cantonales, pour porter haut et fort les couleurs du Front National, couleurs de notre France éternelle, aujourd'hui méprisée, dégradée et soumise à l'arbitraire politique d'une oligarchie incapable de défendre nos intérêts nationaux fondamentaux.
Permettez-moi tout d'abord de féliciter les organisateurs de cette réunion, de saluer nos candidats, et de vous remercier pour votre participation et de votre soutien.
Une fois n'est pas coutume, je devrais remercier aussi un de nos concurrents, monsieur Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer et candidat à la mairie de Nice, qui a récemment proposé de supprimer le droit du sol à Mayotte, sage mesure que le Front National préconise d'appliquer à la France entière depuis 30 ans !
En effet, l'immigration illégale représente environ un tiers de la population de Mayotte, soit 60.000 personnes pour 180.000 habitants.
Disons le tout net: Mayotte est en train d'être colonisée par les immigrés comoriens et malgaches, et l'immigration clandestine fragilise considérablement un territoire déjà pauvre et sans ressources.
Alors, c'est vrai, là-bas comme ici, un enfant né de parents en situation irrégulière ne devrait pas accéder à la nationalité française !
Il faut en effet appliquer également cette mesure sur l'ensemble du territoire national, car la France est menacée de submersion, et çà, Christian Estrosi ne le propose pas !
A trois semaines des échéances cantonales et municipales, il est en pleine campagne électorale, et donc il faut, sans aller trop loin pour ne pas offenser le politiquement-correct immigrationniste, séduire l'électorat niçois.
Si Estrosi était sincère, il dirait qu'il faut aussi supprimer le regroupement familial, tarir complètement l'immigration de travail et récupérer nos frontières.
Il dirait que l'immigration choisie s'ajoute à l'immigration subie, que les objectifs de reconduite à la frontière d'Hortefeux sont dérisoires, que la France est une passoire et que la crise du logement est principalement liée à l'immigration de masse.
Allez monsieur le Secrétaire d'Etat, encore un petit effort !
Un petit effort de vérité pour la France et les Français d'abord !
Les élections qui viennent sont le cadre idéal pour un débat sur les grandes questions qui se posent au pays.
I- Mais ce débat, le Chef de l'Etat, chef des candidats UMP, n'en veut pas.
En effet, il avait initialement fait savoir que pour lui, les enjeux des élections de mars prochain étaient nationaux.
Puis, réalisant brutalement l'ampleur de sa chute dans les enquêtes d'opinion, il a fait machine arrière, en affirmant que les enjeux étaient simplement locaux.
Eh bien, nous nous répondons qu'au point où en est la France aujourd'hui, c'est effectivement la politique de Sarkozy qui doit être jugée par nos compatriotes, plus de huit mois après son élection à la plus haute fonction !
En matière économique et sociale tout d'abord, les résultats ne sont pas là, c'est le moins que l'on puisse dire.
La croissance, que le chef de l'Etat devait aller chercher « avec les dents », je le cite, restera médiocre en 2008.
Les instituts de prévision internationaux annoncent 1,5%. Ce médiocre score placera la France à la 29ème place sur les 34 pays les plus riches du monde, de source OCDE, place pour le moins peu enviable.
Preuve du manque de performance et de la perte de compétitivité française, pour la 4ème année consécutive, la France a battu un nouveau record en matière de déficit commercial, plus de 39 milliards d'euros !
On annonce d'ailleurs un trou encore plus important en 2008 !
Cette année, la balance commerciale allemande affiche, quant à elle, près de 200 milliards d'euros d'excédent, résultat sans précédents depuis 17 ans !
Jamais les produits français, pénalisés par l'euro fort, ne se sont aussi mal vendus !
L'économie tourne également au ralenti en raison du ralentissement de la consommation des ménages.
Celle-ci baisse, du fait des pertes de pouvoir d'achat qui affectent les bas et moyens revenus.
La hausse des prix sur les 250 produits les plus achetés dans les grandes surfaces a atteint + 29% depuis 2000, année d'introduction de l'euro.
Et çà va continuer car la flambée du pétrole va accroître la valse des étiquettes, en rajoutant l'inflation importée à l'inflation intérieure.
Les revenus sont également érodés par la hausse de la fiscalité locale, et par la hausse des tarifs publics (gaz, électricité, transport en commun).
Pour autant, la prédation fiscale des administrations n'améliore pas leur situation budgétaire. En 2007, l'Etat est en déficit une fois de plus, de près de 38,4 milliards d'euros.
Il n'y a pas eu un seul budget à l'équilibre depuis 1980 !
La dette atteindra encore plus de 1200 Milliards d'euros en 2007, les dépenses publiques représentent toujours 53% du PIB et les prélèvements obligatoires, 45% du PIB, sont supérieurs de 6 points à la moyenne de l'OCDE.
Bref, seules les équipes en place en France semblent ne pas voir l'appauvrissement de notre pays !
Le gouvernement Fillon n'ose guère pavoiser que sur les chiffres du chômage, se prévalant de statistiques bidouillées par des fonctionnaires à la botte.
Cela lui permet d'annoncer que la France est déjà sous la barre des 2 millions de demandeurs d'emploi.
C'est là évidemment une aimable plaisanterie.
D'abord, parce que la légère décrue observée est issue d'un phénomène purement démographique : l'arrivée sur le marché du travail des classes creuses nées au milieu des années 70.
Ensuite, parce que le chômage réel touche plus de 4 millions de personnes.
En effet, après que les paysans aient quasiment disparu, la désindustrialisation de notre pays s'accélère : rien qu'entre 2002 et 2007, ce sont 500.000 emplois industriels supplémentaires qui ont disparu !
La semaine dernière encore, Miko, les pneus Kléber-Michelin, les skis Salmon et Rossignol, Ford, Arcelor-Mittal, la christallerie d'Arc ont annoncé des réductions d'effectifs, voire la cessation pure et simple de leurs activités.
Le Chef de l'Etat prétend répondre à cette crise par l'institution d'un fond national de réindustrialisation.
Mais ce projet est hors-sujet: c'est l'ouverture incontrôlée de nos frontières commerciales à tous les vents d'une concurrence mondiale débridée qui tue nos emplois.
Tant que les vannes sont ouvertes, il ne sert à rien de vider l'eau avec un gobelet !
La destruction de nos emplois nationaux va donc s'accélérer.
Or l'emploi, c'est le revenu de nos concitoyens, c'est le moyen de subsistance des familles françaises.
Oui, mesdames et messieurs,
La réalité est là et bien là : notre puissance économique, gage de notre prospérité sociale, n'est plus qu'un lointain souvenir.
La société française se désintègre peu à peu, laissant sur le côté 7 millions de pauvres, 1 million deux cent mille rmistes et près de 5 millions d'allocataires de la CMU.
Alors même que la richesse à partager est de moins en moins importante, le pouvoir veut faire entrer plus d'immigrés, s'alignant sur les recommandations de l'ONU, qui, dans un rapport déjà un peu ancien, évoquait je cite « la nécessité pour la France d'accueillir 27 millions d'immigrés supplémentaires ».
On en prend le chemin, hélas !
En vertu de la nouvelle politique, qui fait venir et légalise les étrangers au nom du travail, il y aura demain plus d'immigrés en situation légale.
Or tous les immigrés légaux ont droit au regroupement familial.
En conséquence, il va y a voir plus d'immigration familiale, c'est-à-dire plus d'immigration d'assistance, car les conjoints et les enfants des travailleurs sont évidemment à la charge de la collectivité.
La France persiste donc dans la suicidaire politique d'augmentation de l'immigration improductive, et il est clair que l'immigrationnisme est la doctrine officielle de l'Etat.
Ainsi, pour la Commission Attila mise en place par le Chef de l'Etat, l'immigration doit être encouragée parce qu'elle est un « facteur de croissance », alors même que son coût dépasse d'ores et déjà les 70 milliards par an, selon divers organismes officiels ou indépendants !
Et ce coût va encore augmenter puisque Sarkozy préfère s'occuper des immigrés, au travers d'un é-nième « plan banlieue ».
Ce plan, n'en doutons pas, coûtera cher au contribuable, sans rien résoudre des difficultés quotidiennes, mais aussi économiques et sociales de nos compatriotes qui vivent dans ces quartiers abandonnés à la déferlante migratoire.
De même, toujours dans la logique d'aider plus les autres que les nôtres, 30 patrons du CAC 40 se sont engagés, à la demande du Président de la République, à créer 10.000 emplois pour les jeunes des quartiers.
Décidément, mieux vaut être un jeune issu de l'immigration, dans la France d'aujourd'hui....
Enfin, point d'orgue de cette politique qui aboutit à détricoter la France, Sarkozy annonce la prochaine référence au multiculturalisme et à la discrimination positive dans le préambule de la Constitution, qui a valeur juridique.
Pourquoi, me direz-vous, mettre en oeuvre une politique aussi évidemment antinationale ?
Parce que Sarkozy n'a aucune tendresse, aucune attirance charnelle pour la France, son histoire, et son identité.
Ses valeurs, ce sont : l'instantané, le média, l'apparence, la communication.
Au plan électoral, je crois qu'élu sur un programme droitier, il gouvernera de plus en plus à gauche, en se préparant déjà à compenser à gauche ce qu'il est en train de perdre sur sa droite....
C'est pour cela qu'il est en campagne électorale permanente.
Il faut bien faire oublier l'absence de résultats réels, concrets et perceptibles par nos compatriotes.
Ah, c'est sûr, si l'on se fie aux actions de politique spectacle comme récemment à Villiers Le Bel,
Si l'on se fie aux statistiques officielles,
On peut croire que l'insécurité diminue, puisqu'il n'y a eu que 3 millions cinq cent mille crimes et délits en 2007, contre 3 millions neuf cent mille en 2006.
Mais certains chercheurs indépendants révèlent les vrais chiffres, dans des publications hélas confidentielles: selon diverses enquêtes de victimation, on commet en France plus de 8 millions de crimes et délits chaque année !
L'insécurité est toujours là et bien là, et elle ne cesse d'augmenter d'année en année, devenant de plus en plus violente, de plus en plus fréquente, de plus en plus inquiétante, au fur et à mesure, qu'augmente la pression de l'immigration étrangère.
Oui, il faudra demain des opérations d'envergure dans les banlieues, selon, comme en Indochine, le rythme croissant de la pression hostile, et ce malgré les communiqués officiels toujours lénitifs et même optimistes.
Voilà la vérité que les Français doivent regarder en face.
Hélas, cette solution, comme toujours, touche aux apparences et non au fond du problème : l'immigration massive qui dure depuis 30 ans et continue de plus belle aujourd'hui.
Selon une étude indépendante, 94% des gens pensent que les émeutes de novembre 2005 sont susceptibles de se reproduire en France.
Alors oui, l'insécurité - et pis encore, le sentiment d'insécurité - est toujours là, et bien là, dégradant le quotidien de nos compatriotes, stressant la population, et renforçant son désespoir.
II- Précisément par ce qu'il sait que son bilan n'est pas bon, Nicolas Sarkozy préfère, comme en 2007, évoquer son programme pour les municipales et les cantonales de 2008.
Celui-ci se réduit à un slogan : faire « une politique de civilisation ».
Le problème, c'est que dans sa bouche, il s'agit là d'un mot creux.
En effet, le Chef de l'Etat a témoigné de graves lacunes, dans l'analyse même de cette fameuse politique de civilisation.
Il n'a pas dit ou ne dit pas que, si menacée de décadence mortelle qu'elle soit, c'est notre civilisation qui est la plus éloignée des barbaries.
Il ne s'appuie sur aucune donnée concrète, sur aucun constat, aussi dur soit-il, pour élaborer une thérapeutique permettant de sauver la civilisation française.
Et pour cause, cela l'amènerait à proposer et surtout à mettre en oeuvre les solutions que le Front National propose depuis 35 ans.
Il n'évoque pas le cadre imposé de toute action politique contemporaine : la révolution démographique mondiale qui a fait passer l'humanité de 1 milliards à 7 milliards d'individus en un siècle.
Cette explosion démographique a déstabilisé le monde entier.
Force est de constater qu'hélas, la France fait partie des Etats qui ont commis la folie d'abandonner la protection de leurs frontières, laissant le champ libre à des torrents migratoires qui menacent de submersion les peuples de notre continent frappés de plein fouet par la dénatalité.
Nicolas Sarkozy parle de politique de civilisation, sans dire un mot de la pénurie pétrolière qui s'annonce, alors que c'est le pétrole qui a irrigué la civilisation du XXème siècle et que c'est sa raréfaction qui va peser de plus en plus lourdement sur notre destin.
Lorsque l'or noir commence à manquer, cela peut ouvrir la voie à des surenchères portant le prix du baril, de 100 dollars actuellement, à 2, 3 ou 400 dollars demain, ce qui ruinerait l'économie mondiale.
Le Président de la République n'a pas évoqué non plus la menace d'un krach économique mondial.
Celui-ci est pourtant pointé par de nombreux économistes.
Or, cette crise menace les fondements de l'ordre économique et social occidental.
Elle peut entraîner un appauvrissement considérable des pays riches, et plonger les pays occidentaux dans une profonde crise de civilisation.
Il n'a pas évoqué la pénurie alimentaire dans le Tiers Monde, qui, à la suite d'une demande accrue des pays émergents, a déjà provoqué une hausse considérable des prix.
Il n'a pas envisagé les conséquences de la raréfaction des espaces agricoles, aggravée par l'usage des carburants d'origine végétale.
Comment ne pas évoquer le problème de l'atteinte au vivant, les questions de santé publique posées par les techniques modernes de production agricole ou par l'absorption croissante de substances chimiques ou hormonales à visées médicales ou contraceptives.
De même, l'origine alimentaire de nombreuses maladies semble de plus en plus évidente.
Il n'est pas jusqu'à l'eau, qui va devenir un problème stratégique, en raison de sa rareté, comparée là encore à l'explosion démographique : le problème se pose déjà, avec acuité, en Arabie Saoudite, en Mésopotamie, en Turquie ou en Israël.
Demain, il se posera peut-être partout.
De tout cela, Sarkozy n'a pas parlé, lorsqu'il a prononcé le mot de politique de civilisation.
Pas un mot non plus sur l'absence d'une Défense Nationale ou européenne, nous soumettant de fait à l'état de protectorat américain, au moment d'ailleurs où les Etats-Unis mènent une politique particulièrement aventuriste au Moyen-Orient.
Le Chef de l'Etat a même annoncé la création d'une base militaire française à Abou Dhabi, soit en face des côtes iraniennes.
A l'heure des rumeurs de préparatifs belliqueux contre l'Iran, ce choix est particulièrement inquiétant, puisqu'il témoigne de l'alignement de la France sur la politique de Washington.
Dernier point que le Président de la République n'évoque pas : le monde civilisé est dans une phase accélérée de décadence intellectuelle et morale.
La culture de la repentance, de la culpabilité, de la haine de soi, qui est aujourd'hui inoculée aux jeunes générations, à propos de l'esclavage, de la colonisation ou de la seconde guerre mondiale, prépare des lendemains qui déchantent.
La civilisation, c'est en effet la volonté de vivre libre, le courage de ne pas céder au chantage, la soif de la vérité.
III- Vous le voyez bien mesdames et messieurs, aucune véritable politique de civilisation n'est possible si l'on ne l'inscrit pas dans l'environnement que je viens de décrire.
A la vérité, Nicolas Sarkozy pratique une politique d'effets d'annonce assez inquiétante, puisqu'avec lui, les mots sont complètement déliés des faits et des actes.
Les mots qu'il emploie, les postures qu'il affectionne relèvent d'une campagne électorale permanente qui plonge la France dans un maelstrom médiatique proprement étourdissant.
Il faut faire rêver, pour faire oublier.
Faire oublier leurs difficultés à nos compatriotes.
Faire oublier l'impuissance du pouvoir, prisonnier, quoi qu'il en dise, du politiquement correct immigrationniste, européiste et libre-échangiste.
Faire oublier les promesses non tenues de la campagne électorale présidentielle.
Les media nationaux portent une partie de la responsabilité de l'intoxication de l'opinion.
Oui, mesdames et messieurs, la complicité du pouvoir et d'un certain univers médiatique est patente.
La tactique de cette oligarchie en place, c'est à la fois de mettre systématiquement en scène Sarkozy, et de profiter de nos mauvais résultats de 2007 pour nous étouffer, dans le silence glacial d'un Etat totalitaire.
Toutes les institutions sont aujourd'hui dévoyées pour bâillonner le Front national, la voix du peuple français, souverain, préservé, maître chez lui.
Soyons clair, les grands media nationaux invitent le moins possible les représentants du FN à s'exprimer.
En dépit de nos nombreuses réclamations depuis des années, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, pourtant chargé de veiller au pluralisme, laisse perdurer de graves iniquités dans la politique d'invitation des grands media nationaux.
Sur un total de 216 heures et 6 minutes de temps d'interventions politiques dans les journaux et bulletins d'informations télévisés, le FN n'a eu droit qu'à un peu plus de 49 minutes, soit 0,38% du temps total.
Je rappelle qu'en prenant les chiffres les plus bas et les plus récents, nous avons réalisé 4,3% des suffrages aux élections législatives. Nous sommes donc 11 fois représentés dans les journaux que nous le sommes dans le pays.
L'UMP et le Nouveau Centre ont eu droit à 69,7% du temps d'intervention politique total, alors qu'ils n'avaient fait que 41% des voix en juin 2007.
En la matière, c'est toutefois le chef de l'Etat lui-même qui détient le pompon.
Selon l'étude de l'Institut National de l'audiovisuel parue récemment, 713 sujets lui ont été consacrés dans les journaux télévisés en 2007, largement devant Ségolène Royale - 374 sujets !
Le Pen, lui, est beaucoup moins passé, c'est sûr !
Pourtant, en principe, dans une démocratie qui se respecte, les média sont les outils par lesquels on informe la société.
L'information des citoyens conditionne leur choix, notamment électoral.
Mais la vérité, la France, économiquement ralentie, socialement exsangue et financièrement ruinée, n'est plus, depuis longtemps, un pays démocratique.
L'opinion publique ne s'y trompe pas d'ailleurs, puisque la côte de confiance du Président a considérablement chuté.
C'est la fin de l'état de grâce, la fin d'une hypnose collective dangereuse, la fin du pipolisme de gouvernement. Pour essayer de freiner cette descente aux enfers, Nicolas Sarkozy lance des propositions de plus en plus improvisées, de plus en plus choquantes comme celle d'imposer aux enfants de CM2 la garde au Tombeau de la shoah.
Le temps est donc propice au renouveau électoral du Front National.
Il nous faut nous mobiliser, toutes affaires cessantes, pour retrouver les suffrages de nos compatriotes à l'occasion des municipales et des cantonales du mois prochain.
Notre programme est simple : Immigration zéro, Insécurité zéro, Préférence nationale totale !
Nous devons faire la synthèse des principes de la Droite Nationale et des aspirations de la gauche sociale.
Il faut rendre à notre pays sa dignité, lui redonner la fierté de ce qu'il est.
Il faut rendre la parole au peuple Français !
La trahison des équipes en place depuis 30 ans est en effet consommée.
Alors que notre peuple, consulté par référendum, avait refusé le traité constitutionnel en mai 2005, le pouvoir a cyniquement balayé ce choix souverain des Français en demandant aux laquais de l'Assemblée Nationale et du Sénat, d'en approuver une nouvelle mouture.
Le Congrès de la honte s'est réuni à Versailles, le 4 février, pour adopter la révision constitutionnelle, nécessaire pour l'adoption du Nouveau Traité Constitutionnel dit Traité de Lisbonne.
Puis le Parlement de la honte a autorisé, en deux temps, la ratification de ce traité : l'Assemblée Nationale le 7 février, et le Sénat le 8 février.
Au nom des 26 Etats membres qui ne seront pas consultés par référendum, l'Irlande devient, de facto, le porte-parole de ces millions d'Européens qui ont voté NON en 2005 et qui ne veulent pas d'un super Etat européen.
Lorsque l'on prive les peuples du droit légitime de s'exprimer sur leur avenir, ils se vengent.
Je dis pour ma part au peuple français de sanctionner le Président de la République dès les municipales et les cantonales du mois prochain !
L'affaire du Traité de Lisbonne prouve l'absence totale de scrupule du Chef de l'Etat, qui ne respecte ni la souveraineté du peuple ni l'éternité de la nation française.
Car il s'agit bel et bien de mettre sur pied une Europe fédérale, une Europe supra-nationale : des nations millénaires et illustres sont ainsi liquidées au bénéfice d'une utopie constructiviste qui les livre pieds et poings liés aux conséquences maléfiques du Mondialisme et du libéralisme sauvage : l'immigration massive, l'insécurité, la ruine économique, le désastre social, la décadence morale et culturelle.
Non, mesdames et messieurs, l'avenir de l'Europe ne passe pas par ce super Etat européen aux visées totalitaires, mais par une coopération librement consentie des Nations et des peuples européens, d'ailleurs étendue aux Nations Slaves.
Il n'y a, en tout cas aucun doute sur le fait que deux peuples consultés par référendum en 2005, la France et la Hollande, dont les gouvernements ont été tous deux fondateurs de l'Union, ont clairement refusé la Constitution.
Dès lors, ce texte étant illégitime, toutes ses conséquences sont illégitimes et nul ne saurait être tenu d'en respecter les termes.
La résistance nationale devient dès lors légitime.
Pour les citoyens c'est un droit, pour les patriotes un devoir !
Halte aux capitulations face à l'Europe antinationale !
Halte aux capitulations face aux partisans du laxisme judiciaire et moral !
Halte aux capitulations face aux partisans du mondialisme économique et migratoire !
Halte aux capitulations face au chantage des syndicats dans notre pays et des terroristes de tous poils dans le monde!
Halte à l'autodénigrement, à la culpabilité et à la repentance !
Portons haut, toujours plus haut, l'étendard de la renaissance française !
Revenons aux principes de la souveraineté des Etats, rétablissons nos frontières, défendons le droit de notre peuple à disposer de lui-même, le droit des Français à rester eux-mêmes, le droit aussi pour eux et leurs enfants d'être préférés dans leur propre pays pour le partage des bénéfices du Travail et du Patrimoine.
Français d'abord, Français toujours !
Vive le Front National !
Vive la France !
Source http://www.frontnational.com, le 11 mars 2008