Texte intégral
J.-M. Aphatie.- Bonjour, P. Devedjian.
R.- Bonjour...
Q.- La question est simple : sommes-nous entrés dans un temps de rigueur, P. Devedjian ?
R.- Mais tout dépend de ce qu'on met derrière ce mot parce qu'il y a une hypocrisie. Non, non, je vais être très clair.
Q.- Et très franc !
R.- Oui, je vais essayer en tous les cas. Les socialistes veulent faire croire qu'on va augmenter les impôts, qu'on va augmenter les cotisations sociales, qu'on va augmenter les prélèvements obligatoires. C'est ce qu'on appelle généralement un plan de rigueur. C'est ça. Eh bien, ça, ça n'est pas vrai. Ca n'arrivera pas. Maintenant, ce qui est vrai, c'est qu'on va essayer de gérer les dépenses de l'Etat au plus près et on va essayer d'être plus rigoureux, si vous le préférez, dans la dépense publique. Après tout, il s'agit de l'argent des Français. Il est prélevé douloureusement. On peut quand même vouloir faire attention à la manière dont on le dépense ; et moi, je peux vous dire que mon expérience de ministre, mon expérience de président de conseil général, c'est que ça n'est pas toujours le cas.
Q.- Quand on coupe dans les crédits, P. Devedjian, est-ce que c'est de la rigueur ?
R.- Il ne s'agit pas de couper aveuglément dans les crédits, il s'agit de mettre fin à des dépenses inutiles, improductives et il y en a ; et il s'agit de dépenser de la manière la plus efficace, au mieux. Par exemple, on va fusionner les directions départementales de l'équipement et les directions départementales de l'agriculture. Et ainsi, elles vont fonctionner sans doute beaucoup mieux parce qu'il y a des synergies nécessaires entre elles. Ca coûtera en plus moins cher. On sera plus efficace. Ca coûtera moins cher. On va fusionner l'ANPE et les ASSEDIC pour que le suivi du chômeur soit réalisé par les mêmes personnes, par le même organisme. Ca coûtera moins cher. Ca sera plus efficace.
Q.- Ce n'est plus de la rigueur, c'est de la fusion, alors. Non. Est-ce que vous confirmez le chiffre de 7 milliards, P. Devedjian ?
R.- Je ne confirme pas le chiffrage d'abord parce que le débat a lieu aujourd'hui ; mais ce qui est sûr, c'est que plusieurs milliards d'économie sont recherchés.
Q.- Est-ce que vous convenez que nous sommes très loin de la tonalité de la campagne de N. Sarkozy : je serai le Président du pouvoir d'achat. Convenez-vous que ce matin, nous en sommes à des années lumière ?
R.- Non, non, je suis en désaccord avec ça, avec ce que vous dites. Je pense qu'au contraire, si on veut améliorer le pouvoir d'achat, il faut que l'Etat donne l'exemple de l'efficacité dans la politique qu'il conduit. Si on veut faire le RSA, et moi je suis pour faire le RSA.
Q.- Vous y venez tout seul, tiens !
R.- Oui, mais j'ai bien compris que c'était derrière la question. Si on veut faire le RSA, ça coûte cher le RSA, mais en même temps, les dispositifs sociaux qu'on peut avoir - moi je le mesure, par exemple, dans les Hauts-de-Seine -, c'est-à-dire que toute la politique de retour à l'emploi, c'est une politique indispensable, capitale. Cela donne d'ailleurs des résultats puisque le chômage baisse. Il faut donc continuer. Mais en même temps, si on veut réussir, il faut que les dépenses soient efficaces. Ce n'est pas toujours le cas. C'est quand même pas scandaleux de dire ça.
Q.- Non, mais ça n'a pas beaucoup été dit pendant la campagne électorale. Le RSA, c'est le Revenu de Solidarité Active, porté par M. Hirsch ; et vous avez dit, vous, P. Devedjian la semaine dernière, le contraire de ce que vous venez de dire ce matin au micro de RTL : J'ai un doute sur son efficacité.
R.- Oui, en l'état actuel, j'ai un doute sur son efficacité.
Q.- Et vous voulez quand même qu'on le généralise ?
R.- Je veux qu'il soit efficace parce que 1/ c'est une bonne mesure. Il faut quoi avec le RSA ? Il faut qu'il soit plus encourageant de travailler que de recevoir passivement des prestations sociales ; mais il demeure des questions qui ne sont pas résolues. La prime pour l'emploi, est-ce qu'on va la mettre dans le RSA ? L'association de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droits, est-ce qu'on va le mettre dans le RSA ? Qui va être l'organisateur du RSA ? Les départements ? La Caisse d'Allocations Familiales ? Le Trésor Public ? On ne le sait pas.
Q.- En tout cas, ce matin, P. Devedjian, M. Hirsch enregistre votre ralliement au RSA.
R.- J'ai parlé avec M. Hirsch...
Q.- Très bien.
R.-... et nous allons à l'UMP faire un grand travail de défrichage sur le RSA parce qu'il y a des choix, vous savez c'est l'Inspection Générale des Finances, ce n'est pas moi qui le dis. L'Inspection Générale des Finances a fait un rapport fin décembre et elle explique toutes les interrogations qui demeurent sur le RSA parce que des choix n'ont pas été faits. Là aussi, il ne suffit pas de dépenser pour se donner bonne conscience. Il faut être efficace dans la dépense publique. C'est un minimum, c'est l'argent des Français.
Q.- Le RSA coûterait entre 2 et 3 milliards d'euros, on ne sait pas exactement. On nous annonce un plan d'économie de 7 milliards, c'est-à-dire qu'au moment où on nous annonce des économies, on annonce aussi de nouvelles dépenses. C'est pas toujours facile à comprendre ?
R.- Si vous ramenez vers l'emploi, pardon de dire ça comme ça, si vous ramenez vers l'emploi, des gens qui vont avoir un revenu, vous allez améliorer leur pouvoir d'achat, vous allez améliorer la productivité de l'économie, vous avez aussi, là, de ce côté-là, des recettes induites. D'un côté, vous avez des dépenses sociales : 2 à 3 milliards. De l'autre côté, vous avez des recettes de productivité et d'économie.
Q.- Enfin, le message n'est pas clair. D'un côté, on économise ; de l'autre côté, on dépense.
R.- Il vaut mieux encourager les gens à travailler que les gens à recevoir passivement des dépenses sociales qui, en plus, sont totalement improductifs.
Q.- F. Chérèque, dans Les Echos ce matin : entre les suppressions de postes de fonctionnaires, la question des retraites des fonctionnaires, et la rigueur salariale pour les fonctionnaires, cela constitue, dit F. Chérèque, secrétaire général de la CFDT, "un coktail explosif qui rappelle 1995 ou 2003".
R.- Non, parce qu'en même temps, par exemple, le Gouvernement va augmenter les petites retraites. A. Duhamel en parlait...
Q.- Ah oui ! On économise et on dépense !
R.- Non, parce qu'en même temps, nous voulons allonger la durée des cotisations. C'est un équilibre. La Politique, c'est un équilibre.
Q.- C'est dur à comprendre !
R.- Mais non. On économise ce qui est improductif et de l'autre, on dépense sur ce qui est nécessaire. La solidarité...
Q.- Et donc, au total, on n'économise rien !
R.- Il faut essayer, évidemment, d'avoir un équilibre qui soit vertueux et productif. Mais la France va présider l'Europe à partir du 1er juillet. Vous voulez que nous ayons une crédibilité dans la politique que nous nous proposions ? Eh bien, il faut que nous donnions aussi l'exemple chez nous. Nos déficits sont quand même préoccupants, ne nous font pas bonne réputation.
Q.- Les suppressions de postes dans l'Education nationale entraînent des occupations de lycées par les enseignants, parfois les lycéens s'y mettent aussi. Cela vous inquiète-t-il, P. Devedjian ?
R.- Ca m'inquièterait que ça ne soit pas compris. Ce qu'il faut quand même expliquer aux Français, c'est que les effectifs diminuent. Par exemple dans le second degré, en trois ans, on a perdu 145.000 élèves et on va en perdre encore vraisemblablement 45.000 à la rentrée qui vient. Et en même temps, les effectifs augmentent. Ca n'est pas très sérieux. En revanche...
Q.- Les effectifs, vous voulez dire les effectifs d'enseignants ?
R.- Oui, des effectifs d'enseignants augmentent. Ils ont augmenté de 12.000 dans le premier degré alors qu'on a baissé de 200.000 dans les vingt dernières années ; et dans le secondaire, ils sont restés stables mais on a baissé de près de 200.000 à la rentrée. Et en même temps, le niveau se dégrade. Par exemple, un étudiant sur deux connaît un échec dans les deux premières années. Et ce que nous proposons en même temps que nous ajustons les effectifs d'enseignants aux effectifs d'élèves qui diminuent, ce que nous proposons c'est des mesures de soutien spécifiques pour sortir ceux qui sont en difficulté. Et de ce point de vue, d'ailleurs la gauche n'a pas de leçon à donner, parce qu'alors que nous prévoyons pour les mauvais élèves - pas les mauvais élèves, ceux qui sont en difficulté -, des mesures de soutien spécifiques avec des enseignants, la ville de Toulouse refuse d'ouvrir ses établissements.
Q.- Ah, c'est bien !
R.- Eh bien, ce n'est pas bien.
Q.- La Gauche...
R.- C'est pas bien de faire des discours démagogiques et derrière, de ne pas se prêter aux efforts qui sont faits.
Q.- Vous connaissez Beethoven ?
R.- J'aime beaucoup Beethoven...
Q.- Les boîtes à ultra sons pour les jeunes, il y en a à Antony ? Non ?
R.- C'est honteux, ça ! Il n'y en a sûrement pas à Antony, je suis très hostile à ça. On ne traite pas les jeunes comme des animaux. Enfin, c'est odieux !
Q.- P. Devedjian qui n'aime pas Beethoven, était l'invité...
R.- Si, j'aime Beethoven !
Q.- ... était l'invité d'RTL ce matin.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 3 avril 2008
R.- Bonjour...
Q.- La question est simple : sommes-nous entrés dans un temps de rigueur, P. Devedjian ?
R.- Mais tout dépend de ce qu'on met derrière ce mot parce qu'il y a une hypocrisie. Non, non, je vais être très clair.
Q.- Et très franc !
R.- Oui, je vais essayer en tous les cas. Les socialistes veulent faire croire qu'on va augmenter les impôts, qu'on va augmenter les cotisations sociales, qu'on va augmenter les prélèvements obligatoires. C'est ce qu'on appelle généralement un plan de rigueur. C'est ça. Eh bien, ça, ça n'est pas vrai. Ca n'arrivera pas. Maintenant, ce qui est vrai, c'est qu'on va essayer de gérer les dépenses de l'Etat au plus près et on va essayer d'être plus rigoureux, si vous le préférez, dans la dépense publique. Après tout, il s'agit de l'argent des Français. Il est prélevé douloureusement. On peut quand même vouloir faire attention à la manière dont on le dépense ; et moi, je peux vous dire que mon expérience de ministre, mon expérience de président de conseil général, c'est que ça n'est pas toujours le cas.
Q.- Quand on coupe dans les crédits, P. Devedjian, est-ce que c'est de la rigueur ?
R.- Il ne s'agit pas de couper aveuglément dans les crédits, il s'agit de mettre fin à des dépenses inutiles, improductives et il y en a ; et il s'agit de dépenser de la manière la plus efficace, au mieux. Par exemple, on va fusionner les directions départementales de l'équipement et les directions départementales de l'agriculture. Et ainsi, elles vont fonctionner sans doute beaucoup mieux parce qu'il y a des synergies nécessaires entre elles. Ca coûtera en plus moins cher. On sera plus efficace. Ca coûtera moins cher. On va fusionner l'ANPE et les ASSEDIC pour que le suivi du chômeur soit réalisé par les mêmes personnes, par le même organisme. Ca coûtera moins cher. Ca sera plus efficace.
Q.- Ce n'est plus de la rigueur, c'est de la fusion, alors. Non. Est-ce que vous confirmez le chiffre de 7 milliards, P. Devedjian ?
R.- Je ne confirme pas le chiffrage d'abord parce que le débat a lieu aujourd'hui ; mais ce qui est sûr, c'est que plusieurs milliards d'économie sont recherchés.
Q.- Est-ce que vous convenez que nous sommes très loin de la tonalité de la campagne de N. Sarkozy : je serai le Président du pouvoir d'achat. Convenez-vous que ce matin, nous en sommes à des années lumière ?
R.- Non, non, je suis en désaccord avec ça, avec ce que vous dites. Je pense qu'au contraire, si on veut améliorer le pouvoir d'achat, il faut que l'Etat donne l'exemple de l'efficacité dans la politique qu'il conduit. Si on veut faire le RSA, et moi je suis pour faire le RSA.
Q.- Vous y venez tout seul, tiens !
R.- Oui, mais j'ai bien compris que c'était derrière la question. Si on veut faire le RSA, ça coûte cher le RSA, mais en même temps, les dispositifs sociaux qu'on peut avoir - moi je le mesure, par exemple, dans les Hauts-de-Seine -, c'est-à-dire que toute la politique de retour à l'emploi, c'est une politique indispensable, capitale. Cela donne d'ailleurs des résultats puisque le chômage baisse. Il faut donc continuer. Mais en même temps, si on veut réussir, il faut que les dépenses soient efficaces. Ce n'est pas toujours le cas. C'est quand même pas scandaleux de dire ça.
Q.- Non, mais ça n'a pas beaucoup été dit pendant la campagne électorale. Le RSA, c'est le Revenu de Solidarité Active, porté par M. Hirsch ; et vous avez dit, vous, P. Devedjian la semaine dernière, le contraire de ce que vous venez de dire ce matin au micro de RTL : J'ai un doute sur son efficacité.
R.- Oui, en l'état actuel, j'ai un doute sur son efficacité.
Q.- Et vous voulez quand même qu'on le généralise ?
R.- Je veux qu'il soit efficace parce que 1/ c'est une bonne mesure. Il faut quoi avec le RSA ? Il faut qu'il soit plus encourageant de travailler que de recevoir passivement des prestations sociales ; mais il demeure des questions qui ne sont pas résolues. La prime pour l'emploi, est-ce qu'on va la mettre dans le RSA ? L'association de solidarité spécifique pour les chômeurs en fin de droits, est-ce qu'on va le mettre dans le RSA ? Qui va être l'organisateur du RSA ? Les départements ? La Caisse d'Allocations Familiales ? Le Trésor Public ? On ne le sait pas.
Q.- En tout cas, ce matin, P. Devedjian, M. Hirsch enregistre votre ralliement au RSA.
R.- J'ai parlé avec M. Hirsch...
Q.- Très bien.
R.-... et nous allons à l'UMP faire un grand travail de défrichage sur le RSA parce qu'il y a des choix, vous savez c'est l'Inspection Générale des Finances, ce n'est pas moi qui le dis. L'Inspection Générale des Finances a fait un rapport fin décembre et elle explique toutes les interrogations qui demeurent sur le RSA parce que des choix n'ont pas été faits. Là aussi, il ne suffit pas de dépenser pour se donner bonne conscience. Il faut être efficace dans la dépense publique. C'est un minimum, c'est l'argent des Français.
Q.- Le RSA coûterait entre 2 et 3 milliards d'euros, on ne sait pas exactement. On nous annonce un plan d'économie de 7 milliards, c'est-à-dire qu'au moment où on nous annonce des économies, on annonce aussi de nouvelles dépenses. C'est pas toujours facile à comprendre ?
R.- Si vous ramenez vers l'emploi, pardon de dire ça comme ça, si vous ramenez vers l'emploi, des gens qui vont avoir un revenu, vous allez améliorer leur pouvoir d'achat, vous allez améliorer la productivité de l'économie, vous avez aussi, là, de ce côté-là, des recettes induites. D'un côté, vous avez des dépenses sociales : 2 à 3 milliards. De l'autre côté, vous avez des recettes de productivité et d'économie.
Q.- Enfin, le message n'est pas clair. D'un côté, on économise ; de l'autre côté, on dépense.
R.- Il vaut mieux encourager les gens à travailler que les gens à recevoir passivement des dépenses sociales qui, en plus, sont totalement improductifs.
Q.- F. Chérèque, dans Les Echos ce matin : entre les suppressions de postes de fonctionnaires, la question des retraites des fonctionnaires, et la rigueur salariale pour les fonctionnaires, cela constitue, dit F. Chérèque, secrétaire général de la CFDT, "un coktail explosif qui rappelle 1995 ou 2003".
R.- Non, parce qu'en même temps, par exemple, le Gouvernement va augmenter les petites retraites. A. Duhamel en parlait...
Q.- Ah oui ! On économise et on dépense !
R.- Non, parce qu'en même temps, nous voulons allonger la durée des cotisations. C'est un équilibre. La Politique, c'est un équilibre.
Q.- C'est dur à comprendre !
R.- Mais non. On économise ce qui est improductif et de l'autre, on dépense sur ce qui est nécessaire. La solidarité...
Q.- Et donc, au total, on n'économise rien !
R.- Il faut essayer, évidemment, d'avoir un équilibre qui soit vertueux et productif. Mais la France va présider l'Europe à partir du 1er juillet. Vous voulez que nous ayons une crédibilité dans la politique que nous nous proposions ? Eh bien, il faut que nous donnions aussi l'exemple chez nous. Nos déficits sont quand même préoccupants, ne nous font pas bonne réputation.
Q.- Les suppressions de postes dans l'Education nationale entraînent des occupations de lycées par les enseignants, parfois les lycéens s'y mettent aussi. Cela vous inquiète-t-il, P. Devedjian ?
R.- Ca m'inquièterait que ça ne soit pas compris. Ce qu'il faut quand même expliquer aux Français, c'est que les effectifs diminuent. Par exemple dans le second degré, en trois ans, on a perdu 145.000 élèves et on va en perdre encore vraisemblablement 45.000 à la rentrée qui vient. Et en même temps, les effectifs augmentent. Ca n'est pas très sérieux. En revanche...
Q.- Les effectifs, vous voulez dire les effectifs d'enseignants ?
R.- Oui, des effectifs d'enseignants augmentent. Ils ont augmenté de 12.000 dans le premier degré alors qu'on a baissé de 200.000 dans les vingt dernières années ; et dans le secondaire, ils sont restés stables mais on a baissé de près de 200.000 à la rentrée. Et en même temps, le niveau se dégrade. Par exemple, un étudiant sur deux connaît un échec dans les deux premières années. Et ce que nous proposons en même temps que nous ajustons les effectifs d'enseignants aux effectifs d'élèves qui diminuent, ce que nous proposons c'est des mesures de soutien spécifiques pour sortir ceux qui sont en difficulté. Et de ce point de vue, d'ailleurs la gauche n'a pas de leçon à donner, parce qu'alors que nous prévoyons pour les mauvais élèves - pas les mauvais élèves, ceux qui sont en difficulté -, des mesures de soutien spécifiques avec des enseignants, la ville de Toulouse refuse d'ouvrir ses établissements.
Q.- Ah, c'est bien !
R.- Eh bien, ce n'est pas bien.
Q.- La Gauche...
R.- C'est pas bien de faire des discours démagogiques et derrière, de ne pas se prêter aux efforts qui sont faits.
Q.- Vous connaissez Beethoven ?
R.- J'aime beaucoup Beethoven...
Q.- Les boîtes à ultra sons pour les jeunes, il y en a à Antony ? Non ?
R.- C'est honteux, ça ! Il n'y en a sûrement pas à Antony, je suis très hostile à ça. On ne traite pas les jeunes comme des animaux. Enfin, c'est odieux !
Q.- P. Devedjian qui n'aime pas Beethoven, était l'invité...
R.- Si, j'aime Beethoven !
Q.- ... était l'invité d'RTL ce matin.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 3 avril 2008