Texte intégral
Chers amis,
C'est pour de multiples raisons que le Sénat s'honore d'accueillir l'exposition itinérante « L'avenir de la Terre : les dés sont-ils jetés ? ».
Cette manifestation se situe au coeur de l'Année Internationale de la Planète Terre, lancée à l'initiative des Nations Unies et de l'Union internationale des sciences géologiques, et en constitue un évènement majeur.
L'objectif de cette Année Internationale vise, en effet, à assurer une utilisation plus grande et plus efficace, par la société, des connaissances accumulées par les 400 000 spécialistes en sciences de la Terre du monde. Cet espoir s'exprime d'ailleurs dans le sous-titre : « Les géosciences au service de l'Humanité ».
Les hommes ont besoin de leur planète : ils en dépendent complètement dans la mesure où ils en sont issus, qu'ils y ont évolué et qu'ils y demeureront à condition que ses grands équilibres soient préservés.
Pour conserver une Terre durable, ils doivent utiliser les meilleures informations à leur disposition sur son fonctionnement. Or cette connaissance leur est transmise par les géosciences, patrimoine que nous avons l'ardente obligation de léguer à nos enfants.
La prise de conscience liée aux problèmes environnementaux, à l'évolution des climats ou à la crise énergétique doit aujourd'hui trouver un écho dans la valorisation de l'image associée aux géosciences dans l'opinion publique et chez les décideurs. Cela implique de promouvoir leur rôle, leur importance pour une meilleure gestion du futur, et d'attirer l'attention des jeunes générations vers les métiers de la géoscience.
En accueillant cette exposition, le Sénat s'inscrit, une fois encore, dans la continuité de ses préoccupations environnementales et de ses réflexions sur les enjeux qui concernent chaque citoyen de la planète Terre, en les faisant partager par le plus grand nombre. Telle est la signification profonde de ses actions de communication qualifiées, parfois, d'événementielles.
Présentées par Planet Observer, en partenariat avec Vulcania, les photographies prises par satellite, dans une optique utilitaire et scientifique, viennent se placer dans la continuité de l'oeuvre de Yann Arthus-Bertrand, exposée, voilà sept ans déjà, sur les grilles du Jardin du Luxembourg et désormais mondialement connue sous le titre : « La terre vue du ciel ».
Grâce à une technologie de précision et une passion d'artisan, Planet Observer, cette petite entreprise du centre de la France, contribue à donner à notre pays et à l'Europe, des moyens susceptibles de contribuer à leur indépendance scientifique et stratégique. Cette initiative privée complète, de façon heureuse, le travail considérable accompli par l'Institut géographique national.
Ces photographies nous invitent, entre autres, à parcourir la terre et à survoler autant de lieux où nous habitons, ou dont nous avons rêvé. Outre l'appréciation purement esthétique qu'elles suscitent, ces images nous interpellent sur le devenir de notre planète. Enrichies de commentaires autorisés, elles projettent la réalité d'une dégradation accélérée de l'environnement dont notre responsabilité n'est pas totalement exclue.
Par leur souci quelque peu démiurgique de devenir « maîtres de la nature », les hommes ne se seraient-ils pas exagérément exposés en diminuant les conditions de leur propre survie ?
L'itinérance de cette exposition en 2008 et en 2009 correspond, enfin, à la sensibilité et à la vigilance particulièrement scrupuleuse du Sénat lorsqu'il s'agit des enjeux liés à l'aménagement du territoire, conformément à son rôle constitutionnel de représentant des collectivités locales.
Aussi, permettez-moi, mes chers amis, de me féliciter de la tenue de cette manifestation, d'en remercier les principaux initiateurs, et plus particulièrement M. Laurent MASSELOT.
Je ne doute pas qu'elle rencontre un vif succès.Source http://www.senat.fr, le 6 mai 2008
C'est pour de multiples raisons que le Sénat s'honore d'accueillir l'exposition itinérante « L'avenir de la Terre : les dés sont-ils jetés ? ».
Cette manifestation se situe au coeur de l'Année Internationale de la Planète Terre, lancée à l'initiative des Nations Unies et de l'Union internationale des sciences géologiques, et en constitue un évènement majeur.
L'objectif de cette Année Internationale vise, en effet, à assurer une utilisation plus grande et plus efficace, par la société, des connaissances accumulées par les 400 000 spécialistes en sciences de la Terre du monde. Cet espoir s'exprime d'ailleurs dans le sous-titre : « Les géosciences au service de l'Humanité ».
Les hommes ont besoin de leur planète : ils en dépendent complètement dans la mesure où ils en sont issus, qu'ils y ont évolué et qu'ils y demeureront à condition que ses grands équilibres soient préservés.
Pour conserver une Terre durable, ils doivent utiliser les meilleures informations à leur disposition sur son fonctionnement. Or cette connaissance leur est transmise par les géosciences, patrimoine que nous avons l'ardente obligation de léguer à nos enfants.
La prise de conscience liée aux problèmes environnementaux, à l'évolution des climats ou à la crise énergétique doit aujourd'hui trouver un écho dans la valorisation de l'image associée aux géosciences dans l'opinion publique et chez les décideurs. Cela implique de promouvoir leur rôle, leur importance pour une meilleure gestion du futur, et d'attirer l'attention des jeunes générations vers les métiers de la géoscience.
En accueillant cette exposition, le Sénat s'inscrit, une fois encore, dans la continuité de ses préoccupations environnementales et de ses réflexions sur les enjeux qui concernent chaque citoyen de la planète Terre, en les faisant partager par le plus grand nombre. Telle est la signification profonde de ses actions de communication qualifiées, parfois, d'événementielles.
Présentées par Planet Observer, en partenariat avec Vulcania, les photographies prises par satellite, dans une optique utilitaire et scientifique, viennent se placer dans la continuité de l'oeuvre de Yann Arthus-Bertrand, exposée, voilà sept ans déjà, sur les grilles du Jardin du Luxembourg et désormais mondialement connue sous le titre : « La terre vue du ciel ».
Grâce à une technologie de précision et une passion d'artisan, Planet Observer, cette petite entreprise du centre de la France, contribue à donner à notre pays et à l'Europe, des moyens susceptibles de contribuer à leur indépendance scientifique et stratégique. Cette initiative privée complète, de façon heureuse, le travail considérable accompli par l'Institut géographique national.
Ces photographies nous invitent, entre autres, à parcourir la terre et à survoler autant de lieux où nous habitons, ou dont nous avons rêvé. Outre l'appréciation purement esthétique qu'elles suscitent, ces images nous interpellent sur le devenir de notre planète. Enrichies de commentaires autorisés, elles projettent la réalité d'une dégradation accélérée de l'environnement dont notre responsabilité n'est pas totalement exclue.
Par leur souci quelque peu démiurgique de devenir « maîtres de la nature », les hommes ne se seraient-ils pas exagérément exposés en diminuant les conditions de leur propre survie ?
L'itinérance de cette exposition en 2008 et en 2009 correspond, enfin, à la sensibilité et à la vigilance particulièrement scrupuleuse du Sénat lorsqu'il s'agit des enjeux liés à l'aménagement du territoire, conformément à son rôle constitutionnel de représentant des collectivités locales.
Aussi, permettez-moi, mes chers amis, de me féliciter de la tenue de cette manifestation, d'en remercier les principaux initiateurs, et plus particulièrement M. Laurent MASSELOT.
Je ne doute pas qu'elle rencontre un vif succès.Source http://www.senat.fr, le 6 mai 2008