Texte intégral
DECLARATION :
Je voudrais dire à mon tour que la réunion de ce matin a démontré une complète unité entre nous. Nous soutenons complètement la mission de M. Holbrooke à Belgrade. Nous continuerons à évaluer ensemble pendant cette mission, et à lissue de celle-ci, la situation et les résultats. Cest maintenant au président Milosevic de répondre et de prendre ses responsabilités pour ce qui va suivre.
Je rappelle, comme cela a été dit à chaque étape, que laccord préparé par le Groupe de contact forme un tout, le volet politique et le volet militaire des accords de Rambouillet sont un seul ensemble, il ne peut pas y avoir daccord sans une garantie militaire internationale au sol. Nous redisons que les deux parties doivent respecter les engagements quelles ont pris en automne. Je pense à la répression contre les Kossovars et je pense aux attentats contre les Serbes que nous condamnons également.
Voilà, cest lessentiel, cest maintenant au président Milosevic de décider, par sa réponse de ce qui va être la suite. Pour notre part, nous sommes totalement prêts pour ce que vous savez.
INTERVIEW A FRANCE 3 :
Q - Il y a eu un attentat hier soir contre les policiers serbes, ne craignez-vous pas que lon bascule aujourdhui dans le pire des scénarios, cest-à-dire une offensive généralisée ?
R - Nous avons condamné tous ensemble puisque nous parlions en notre nom commun, après une réunion qui a démontré une totale unité, à la fois la répression anti-kossovare et les attentats anti-serbes. Il est impératif, il est essentiel que les deux parties comprennent quelles doivent respecter les engagements qui avaient été pris en automne, au moment où nous craignions cette grande crise humanitaire pour que lultime travail, la mission de la dernière chance de la communauté internationale puisse peut-être porter quelques fruits. Cest encore ce à quoi nous travaillons tout en étant, je le redis, comme les autres lont dit, comme nous venons de le dire, totalement prêts à la suite.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 mars 1999)
Je voudrais dire à mon tour que la réunion de ce matin a démontré une complète unité entre nous. Nous soutenons complètement la mission de M. Holbrooke à Belgrade. Nous continuerons à évaluer ensemble pendant cette mission, et à lissue de celle-ci, la situation et les résultats. Cest maintenant au président Milosevic de répondre et de prendre ses responsabilités pour ce qui va suivre.
Je rappelle, comme cela a été dit à chaque étape, que laccord préparé par le Groupe de contact forme un tout, le volet politique et le volet militaire des accords de Rambouillet sont un seul ensemble, il ne peut pas y avoir daccord sans une garantie militaire internationale au sol. Nous redisons que les deux parties doivent respecter les engagements quelles ont pris en automne. Je pense à la répression contre les Kossovars et je pense aux attentats contre les Serbes que nous condamnons également.
Voilà, cest lessentiel, cest maintenant au président Milosevic de décider, par sa réponse de ce qui va être la suite. Pour notre part, nous sommes totalement prêts pour ce que vous savez.
INTERVIEW A FRANCE 3 :
Q - Il y a eu un attentat hier soir contre les policiers serbes, ne craignez-vous pas que lon bascule aujourdhui dans le pire des scénarios, cest-à-dire une offensive généralisée ?
R - Nous avons condamné tous ensemble puisque nous parlions en notre nom commun, après une réunion qui a démontré une totale unité, à la fois la répression anti-kossovare et les attentats anti-serbes. Il est impératif, il est essentiel que les deux parties comprennent quelles doivent respecter les engagements qui avaient été pris en automne, au moment où nous craignions cette grande crise humanitaire pour que lultime travail, la mission de la dernière chance de la communauté internationale puisse peut-être porter quelques fruits. Cest encore ce à quoi nous travaillons tout en étant, je le redis, comme les autres lont dit, comme nous venons de le dire, totalement prêts à la suite.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 mars 1999)