Texte intégral
La situation me paraît meilleure que la dernière fois. J'espère que cet après-midi un président de consensus, comme nous l'avons toujours dit, sera élu. Je pense que nos amis libanais doivent considérer qu'il s'agit d'une étape positive qui va dans la bonne direction.
Je me réjouis d'avoir été invité par le président, par le Premier ministre et par tous mes amis de toutes les communautés pour participer à cette cérémonie importante.
En fait, depuis des mois, nous avons eu l'initiative française, puis l'initiative de la Ligue arabe, puis finalement la Conférence de Doha pour que cet événement ait lieu. Nous aurions aimé que cela se passe plus souplement, plus démocratiquement, mais nous connaissons ce pays et nous sommes heureux quand même.
Q - C'est quoi le plus important dans l'accord de Doha ?
R - Ce qui est plus important, c'est que les Libanais de toutes les communautés recommencent à vivre ensemble, à travailler ensemble, à espérer ensemble et à faire que le Liban, demain, soit un Liban plus uni. Nous avons toujours voulu cela, les Français et la communauté internationale, nous avons voulu que le Liban soit démocratique, qu'il soit libre et qu'il soit uni et souverain sur son territoire.
Q - Les Français ont échoué tandis qu'à Riyad... ?
R - C'est à vous de le dire, mais je pense que comme nous étions tous d'accord sur tous les trois points que l'initiative française avait dégagés. Je pense que l'initiative française a été utile. D'ailleurs, il faut demander à nos amis, ils étaient à la Celle Saint-Cloud. Nous étions ensemble, c'était le début d'un long processus qui a maintenant abouti et je pense qu'il faut s'en féliciter. La France n'était pas seule, il y avait avec nous l'Italie, l'Espagne ; c'était bien que les grands pays méditerranéens de l'Europe soient ensemble. J'espère que vous vous rendez compte que cela a été plus long que nous l'espérions. Mais vous le savez puisque vous en avez souffert. Merci, nous nous verrons après, nous sommes heureux.
Q - Pour l'utilisation des armes au Liban ?
R - Je préfère que la démocratie s'exprime sans armes. D'ailleurs, une démocratie qui s'exprimerait avec des armes ne serait pas démocratique. Voyons l'avenir maintenant.
Q - (A propos de l'espoir de sortie de crise du Liban)
R - J'espère que ce sera une sortie de la crise, bien sûr.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2008
Je me réjouis d'avoir été invité par le président, par le Premier ministre et par tous mes amis de toutes les communautés pour participer à cette cérémonie importante.
En fait, depuis des mois, nous avons eu l'initiative française, puis l'initiative de la Ligue arabe, puis finalement la Conférence de Doha pour que cet événement ait lieu. Nous aurions aimé que cela se passe plus souplement, plus démocratiquement, mais nous connaissons ce pays et nous sommes heureux quand même.
Q - C'est quoi le plus important dans l'accord de Doha ?
R - Ce qui est plus important, c'est que les Libanais de toutes les communautés recommencent à vivre ensemble, à travailler ensemble, à espérer ensemble et à faire que le Liban, demain, soit un Liban plus uni. Nous avons toujours voulu cela, les Français et la communauté internationale, nous avons voulu que le Liban soit démocratique, qu'il soit libre et qu'il soit uni et souverain sur son territoire.
Q - Les Français ont échoué tandis qu'à Riyad... ?
R - C'est à vous de le dire, mais je pense que comme nous étions tous d'accord sur tous les trois points que l'initiative française avait dégagés. Je pense que l'initiative française a été utile. D'ailleurs, il faut demander à nos amis, ils étaient à la Celle Saint-Cloud. Nous étions ensemble, c'était le début d'un long processus qui a maintenant abouti et je pense qu'il faut s'en féliciter. La France n'était pas seule, il y avait avec nous l'Italie, l'Espagne ; c'était bien que les grands pays méditerranéens de l'Europe soient ensemble. J'espère que vous vous rendez compte que cela a été plus long que nous l'espérions. Mais vous le savez puisque vous en avez souffert. Merci, nous nous verrons après, nous sommes heureux.
Q - Pour l'utilisation des armes au Liban ?
R - Je préfère que la démocratie s'exprime sans armes. D'ailleurs, une démocratie qui s'exprimerait avec des armes ne serait pas démocratique. Voyons l'avenir maintenant.
Q - (A propos de l'espoir de sortie de crise du Liban)
R - J'espère que ce sera une sortie de la crise, bien sûr.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 28 mai 2008