Texte intégral
Monsieur le Président de l'Université de Franche-Comté,
Madame le Recteur d'Académie,
Excellences, Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Chers Amis comtois et francophones,
Le centre de linguistique appliquée de l'université de Franche-Comté (CLA) fête son 50ème anniversaire. A cette occasion, un colloque scientifique vous réunit ce matin. J'aurais beaucoup apprécié d'y participer mais je suis actuellement retenu par une conférence internationale en Asie, à la demande du président de la République. J'ai néanmoins demandé à mon conseiller Francophonie de m'y représenter et de vous délivrer ces quelques mots.
Quelle belle idée de rassembler ici les différents acteurs du développement du Centre de linguistique appliquée, au premier rang desquels les 50 ambassades des 50 pays avec lesquels vous travaillez depuis 50 ans.
Pour sa part, vous le savez, le ministère des Affaires étrangères et européennes accompagne depuis toujours le processus qui a permis au CLA d'être aujourd'hui le premier centre universitaire d'études françaises pour étudiants étrangers : un acteur remarquable de coopération éducative au service de nombreux pays de l'espace francophone qui accueille chaque année plus de 3.500 stagiaires. L'action du CLA est saluée par tous. C'est la raison pour laquelle le siège de la conférence des directeurs des centres universitaires d'études francophones est actuellement à Besançon. Ce sont ainsi chaque année plus de 35.000 étudiants internationaux qui se répartissent sur les 32 campus universitaires de la France métropolitaine pour un chiffre d'affaires de 27 millions d'euros.
A cet égard, je tiens à saluer ici le dynamique directeur du centre et président de la conférence des directeurs, M. Serge Borg, sans qui tout cela n'aurait pas été possible depuis 4 ans.
D'une certaine manière, le CLA a été le précurseur d'une nouvelle manière de fonctionner au sein du service public. A l'heure de la réforme des universités, voulue par le président de la République et mise en oeuvre par Valérie Pécresse sous la direction du Premier ministre, je tenais à le rappeler. Car c'est un effort budgétaire sans précédent de 20 milliards d'euros supplémentaires sur 5 ans qui a été accordé à l'enseignement supérieur français, une priorité du gouvernement. Ainsi en 2012, l'Etat consacrera 10 500 euros par étudiant contre 7 000 euros en 1997. En parallèle, et pour que chaque euro dépensé soit un euro utile pour les étudiants, les chercheurs et les enseignants une profonde réforme de la gouvernance des établissements a été mise en oeuvre.
Je tiens à saluer l'Université de Franche-Comté qui s'est résolument engagée sur cette voie. Ainsi des représentants des entreprises, en particulier comtoises, sont entrés dans le conseil d'administration de l'Université. Dans le même esprit, afin de développer des liens étroits avec le monde économique, je crois savoir que l'Université de Franche-Comté s'intéresse à la création de fondations. Bref, vous l'observez avec moi, cette réforme permet un mode de fonctionnement plus simple de nos universités, une gouvernance plus efficace, des étudiants mieux formés tout en garantissant la reconnaissance nationale des diplômes.
A un moment où la France s'apprête à présider l'Union européenne à compter du 1er juillet prochain, où le défi de la Francophonie passe par la promotion du français au sein des organisations internationales au premier rang desquelles les institutions européennes, je me réjouis que le CLA soit un acteur déterminant de l'apprentissage et du rayonnement de notre langue commune. Je le répète souvent mais c'est une conviction profonde : les professeurs de français sont des vecteurs fondamentaux de l'avenir de la Francophonie. En remerciant chacun d'eux pour la qualité de leur engagement et de leur travail, je souhaite au CLA un heureux anniversaire et un brillant avenir !
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 juin 2008
Madame le Recteur d'Académie,
Excellences, Honorables invités, Mesdames et Messieurs,
Chers Amis comtois et francophones,
Le centre de linguistique appliquée de l'université de Franche-Comté (CLA) fête son 50ème anniversaire. A cette occasion, un colloque scientifique vous réunit ce matin. J'aurais beaucoup apprécié d'y participer mais je suis actuellement retenu par une conférence internationale en Asie, à la demande du président de la République. J'ai néanmoins demandé à mon conseiller Francophonie de m'y représenter et de vous délivrer ces quelques mots.
Quelle belle idée de rassembler ici les différents acteurs du développement du Centre de linguistique appliquée, au premier rang desquels les 50 ambassades des 50 pays avec lesquels vous travaillez depuis 50 ans.
Pour sa part, vous le savez, le ministère des Affaires étrangères et européennes accompagne depuis toujours le processus qui a permis au CLA d'être aujourd'hui le premier centre universitaire d'études françaises pour étudiants étrangers : un acteur remarquable de coopération éducative au service de nombreux pays de l'espace francophone qui accueille chaque année plus de 3.500 stagiaires. L'action du CLA est saluée par tous. C'est la raison pour laquelle le siège de la conférence des directeurs des centres universitaires d'études francophones est actuellement à Besançon. Ce sont ainsi chaque année plus de 35.000 étudiants internationaux qui se répartissent sur les 32 campus universitaires de la France métropolitaine pour un chiffre d'affaires de 27 millions d'euros.
A cet égard, je tiens à saluer ici le dynamique directeur du centre et président de la conférence des directeurs, M. Serge Borg, sans qui tout cela n'aurait pas été possible depuis 4 ans.
D'une certaine manière, le CLA a été le précurseur d'une nouvelle manière de fonctionner au sein du service public. A l'heure de la réforme des universités, voulue par le président de la République et mise en oeuvre par Valérie Pécresse sous la direction du Premier ministre, je tenais à le rappeler. Car c'est un effort budgétaire sans précédent de 20 milliards d'euros supplémentaires sur 5 ans qui a été accordé à l'enseignement supérieur français, une priorité du gouvernement. Ainsi en 2012, l'Etat consacrera 10 500 euros par étudiant contre 7 000 euros en 1997. En parallèle, et pour que chaque euro dépensé soit un euro utile pour les étudiants, les chercheurs et les enseignants une profonde réforme de la gouvernance des établissements a été mise en oeuvre.
Je tiens à saluer l'Université de Franche-Comté qui s'est résolument engagée sur cette voie. Ainsi des représentants des entreprises, en particulier comtoises, sont entrés dans le conseil d'administration de l'Université. Dans le même esprit, afin de développer des liens étroits avec le monde économique, je crois savoir que l'Université de Franche-Comté s'intéresse à la création de fondations. Bref, vous l'observez avec moi, cette réforme permet un mode de fonctionnement plus simple de nos universités, une gouvernance plus efficace, des étudiants mieux formés tout en garantissant la reconnaissance nationale des diplômes.
A un moment où la France s'apprête à présider l'Union européenne à compter du 1er juillet prochain, où le défi de la Francophonie passe par la promotion du français au sein des organisations internationales au premier rang desquelles les institutions européennes, je me réjouis que le CLA soit un acteur déterminant de l'apprentissage et du rayonnement de notre langue commune. Je le répète souvent mais c'est une conviction profonde : les professeurs de français sont des vecteurs fondamentaux de l'avenir de la Francophonie. En remerciant chacun d'eux pour la qualité de leur engagement et de leur travail, je souhaite au CLA un heureux anniversaire et un brillant avenir !
Je vous remercie de votre attention.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 juin 2008