Texte intégral
Chers Amis,
1. Un mot d'abord pour remercier Voyages-sncf.com, organisateur de cette deuxième édition des « Trophées du tourisme responsable », ainsi que ses nombreux partenaires, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Economie, et bien sûr les services du ministère du Développement Durable mais aussi l'ADEME, le Muséum d'Histoire naturelle, le Musée de l'Homme, le guide du Routard, le journal 20 Minutes... et beaucoup d'autres. Je voudrais également remercier et féliciter les 130 candidats, professionnels, entreprises, collectivités locales ou associations qui ont présenté leur projet. Je crois savoir que cette année, on compte beaucoup de nouveaux candidats avec notamment une forte mobilisation des entreprises du secteur, qui représentent près de 75% des candidatures reçues. Au fond, la première leçon que je retiens de cette édition c'est que le tourisme durable n'est plus un phénomène de niches réservé à une poignée d'initiés ou de militants, mais bien une tendance de fond, avec un secteur qui se mobilise et des millions de citoyens-voyageurs formés et informés qui sont prêts à faire un geste pour la planète.
2. J'en profite d'ailleurs pour saluer tous les efforts entrepris depuis de nombreuses années par vous, les professionnels du tourisme pour réduire au maximum l'impact de leur activité sur l'environnement : guide du tourisme durable, éco-comparateur pour calculer son empreinte carbone, mécanismes de compensation carbone, échanges de bonnes adresses ou de bonnes pratiques sur Internet...
Je voudrais vous dire que nous sommes prêts à aller plus loin et à travailler ensemble, si vous le souhaitez, en lien avec le secrétariat d'Etat au Tourisme, dans le cadre par exemple d'une convention d'engagements volontaires comme nous l'avons fait avec d'autres professions : la grande distribution, l'industrie aéronautique, le secteur immobilier ou la publicité. La France, première destination touristique du monde, doit devenir demain, la première industrie touristique durable du monde. Et nous avons les entreprises pour le faire, les structures juridiques pour le faire, le patrimoine naturel pour le faire... Il ne nous reste plus qu'à avancer tous ensemble et au même rythme.
3. Il y a parfois d'heureux hasards puisque cette deuxième édition placée sous le signe du « regard » coïncide presque jour pour jour avec le début du débat parlementaire autour du projet de loi Grenelle 1. Ce texte, qui constitue le « socle fondateur » du Grenelle Environnement, reprend strictement les propositions élaborées par les parties prenantes : Etat, collectivités locales, ONG et partenaires sociaux, salariés et employeurs. Or, qu'est ce que le Grenelle Environnement sinon un nouveau regard porté sur l'économie, sur la consommation, sur la mobilité, sur la solidarité, bref, sur chaque secteur économique et sur chaque activité ?
4. Et ce nouveau regard porté aujourd'hui par votre profession sur le voyage, que signifie-t-il ? Il signifie que voyager, c'est respecter le pays et les populations qui nous accueillent ; il signifie que voyager, c'est se comporter en citoyen responsable dans n'importe quel pays du monde indépendamment des frontières ou des règlementations ; il signifie que voyager, c'est protéger les lieux et les paysages que nous aimons ; il signifie que voyager, c'est finalement se sentir un peu plus solidaire et un peu plus proche des hommes.
5. Donc, une nouvelle fois, un grand merci et un grand bravo à vous tous.
Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 1er octobre 2008
1. Un mot d'abord pour remercier Voyages-sncf.com, organisateur de cette deuxième édition des « Trophées du tourisme responsable », ainsi que ses nombreux partenaires, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Economie, et bien sûr les services du ministère du Développement Durable mais aussi l'ADEME, le Muséum d'Histoire naturelle, le Musée de l'Homme, le guide du Routard, le journal 20 Minutes... et beaucoup d'autres. Je voudrais également remercier et féliciter les 130 candidats, professionnels, entreprises, collectivités locales ou associations qui ont présenté leur projet. Je crois savoir que cette année, on compte beaucoup de nouveaux candidats avec notamment une forte mobilisation des entreprises du secteur, qui représentent près de 75% des candidatures reçues. Au fond, la première leçon que je retiens de cette édition c'est que le tourisme durable n'est plus un phénomène de niches réservé à une poignée d'initiés ou de militants, mais bien une tendance de fond, avec un secteur qui se mobilise et des millions de citoyens-voyageurs formés et informés qui sont prêts à faire un geste pour la planète.
2. J'en profite d'ailleurs pour saluer tous les efforts entrepris depuis de nombreuses années par vous, les professionnels du tourisme pour réduire au maximum l'impact de leur activité sur l'environnement : guide du tourisme durable, éco-comparateur pour calculer son empreinte carbone, mécanismes de compensation carbone, échanges de bonnes adresses ou de bonnes pratiques sur Internet...
Je voudrais vous dire que nous sommes prêts à aller plus loin et à travailler ensemble, si vous le souhaitez, en lien avec le secrétariat d'Etat au Tourisme, dans le cadre par exemple d'une convention d'engagements volontaires comme nous l'avons fait avec d'autres professions : la grande distribution, l'industrie aéronautique, le secteur immobilier ou la publicité. La France, première destination touristique du monde, doit devenir demain, la première industrie touristique durable du monde. Et nous avons les entreprises pour le faire, les structures juridiques pour le faire, le patrimoine naturel pour le faire... Il ne nous reste plus qu'à avancer tous ensemble et au même rythme.
3. Il y a parfois d'heureux hasards puisque cette deuxième édition placée sous le signe du « regard » coïncide presque jour pour jour avec le début du débat parlementaire autour du projet de loi Grenelle 1. Ce texte, qui constitue le « socle fondateur » du Grenelle Environnement, reprend strictement les propositions élaborées par les parties prenantes : Etat, collectivités locales, ONG et partenaires sociaux, salariés et employeurs. Or, qu'est ce que le Grenelle Environnement sinon un nouveau regard porté sur l'économie, sur la consommation, sur la mobilité, sur la solidarité, bref, sur chaque secteur économique et sur chaque activité ?
4. Et ce nouveau regard porté aujourd'hui par votre profession sur le voyage, que signifie-t-il ? Il signifie que voyager, c'est respecter le pays et les populations qui nous accueillent ; il signifie que voyager, c'est se comporter en citoyen responsable dans n'importe quel pays du monde indépendamment des frontières ou des règlementations ; il signifie que voyager, c'est protéger les lieux et les paysages que nous aimons ; il signifie que voyager, c'est finalement se sentir un peu plus solidaire et un peu plus proche des hommes.
5. Donc, une nouvelle fois, un grand merci et un grand bravo à vous tous.
Source http://www.developpement-durable.gouv.fr, le 1er octobre 2008