Texte intégral
Ces dernières 36 heures, nous sommes allés à Kinshasa, Goma, et Dar es Salam et nous avons rencontré les présidents Kabila puis Kagame. La crise de l'Est de la RDC exige notre attention de par l'histoire de la région, l'échelle des souffrances endurées par les populations, et le fait que toutes les parties au conflit reconnaissent que les accords de Nairobi et de Goma, offrent une bonne base pour progresser. Il n'est pas possible de s'en détourner.
Les besoins immédiats sont évidents. Le cessez-le-feu de mercredi dernier doit être consolidé. Les besoins humanitaires en terme de nourriture, d'abri, d'eau et de soins doivent être couverts grâce à une mobilisation internationale et des routes sures pour permettre l'accès de l'aide. Cela nécessite une coordination locale et internationale. Mais sans une détermination nouvelle, énergique de la communauté internationale unie, la crise s'aggravera. D'abord le gouvernement de la RDC devrait reprendre le contrôle de ses forces pour honorer ses engagements dans le cadre du communiqué de Nairobi et établir des voies de communication avec toutes les communautés du pays et tous ses voisins. Le Communiqué de Nairobi appelle aussi des mesures effectives du gouvernement du Rwanda dont nous attendons qu'il remplisse ses engagements.
Les Etats de la région doivent apporter une contribution essentielle : promouvoir la paix, développer l'aide humanitaire, faciliter le processus politique.
Notre réunion avec le président Kikwete, président de l'Union africaine, est la manifestation de l'engagement commun de l'Union européenne et l'Union africaine de travailler ensemble à l'organisation d'une rencontre régionale qui donnera un nouvel élan à la mise en oeuvre des accords de Nairobi et Goma.
La communauté internationale doit fournir de l'aide humanitaire, renforcer la MONUC et aider à promouvoir et à appliquer les accords.
Nous saluons la volonté du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies de nommer un Envoyé spécial. Nous nous engageons à user de notre influence aux Nations unies pour soutenir le processus.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2008
Les besoins immédiats sont évidents. Le cessez-le-feu de mercredi dernier doit être consolidé. Les besoins humanitaires en terme de nourriture, d'abri, d'eau et de soins doivent être couverts grâce à une mobilisation internationale et des routes sures pour permettre l'accès de l'aide. Cela nécessite une coordination locale et internationale. Mais sans une détermination nouvelle, énergique de la communauté internationale unie, la crise s'aggravera. D'abord le gouvernement de la RDC devrait reprendre le contrôle de ses forces pour honorer ses engagements dans le cadre du communiqué de Nairobi et établir des voies de communication avec toutes les communautés du pays et tous ses voisins. Le Communiqué de Nairobi appelle aussi des mesures effectives du gouvernement du Rwanda dont nous attendons qu'il remplisse ses engagements.
Les Etats de la région doivent apporter une contribution essentielle : promouvoir la paix, développer l'aide humanitaire, faciliter le processus politique.
Notre réunion avec le président Kikwete, président de l'Union africaine, est la manifestation de l'engagement commun de l'Union européenne et l'Union africaine de travailler ensemble à l'organisation d'une rencontre régionale qui donnera un nouvel élan à la mise en oeuvre des accords de Nairobi et Goma.
La communauté internationale doit fournir de l'aide humanitaire, renforcer la MONUC et aider à promouvoir et à appliquer les accords.
Nous saluons la volonté du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies de nommer un Envoyé spécial. Nous nous engageons à user de notre influence aux Nations unies pour soutenir le processus.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2008