Texte intégral
Nous travaillons tous ensemble dans la même direction et nous faisons tout ce que nous pouvons pour trouver une solution à cette situation. Nous avons également travaillé avec le commissaire Louis Michel qui s'était déjà rendu sur le terrain.
Je tiens aussi à vous signaler que demain, lundi, un sommet des vingt-sept pays de l'Union européenne se tient à Marseille et que David et moi allons y témoigner de notre mission et de ce que les populations endurent. Nous avons eu un mauvais pressentiment en visitant les camps, enfin ceux que nous avons pu visiter puisque la plupart des camps où sont réfugiées les personnes déplacées ne sont pas accessibles. Nous devons également nous pencher sur la question de la sécurité de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Nous sommes prêts à répondre à vos questions.
Q - La solution est-elle militaire ?
R - Il n'y a pas de solution militaire. Il y aura sans doute une double nécessité, celle à la fois d'assurer la protection de l'acheminement de l'aide humanitaire et de permettre de calmer la situation.
La MONUC a déjà 17.000 hommes sur place mais il y a sans doute un problème quant à la répartition et la mobilisation de ces forces. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes entretenus au téléphone avec le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon et avec le responsable du département des opérations de maintien de la paix, M. Alain Le Roy. M. Le Roy se trouvait hier à Kinshasa avant deux jours de visite à Goma ; il décidera sans doute d'une nouvelle répartition. Il faut savoir, en effet, qu'il y a seulement 800 membres de la MONUC présents et protégeant Goma. Mais cela ne dépend pas de nous. Nous verrons s'il y a besoin d'aide mais, pour le moment, il n'y a pas besoin de forces européennes. Ce que nous pouvons éventuellement faire, dans la mesure où cela nous est demandé, c'est d'assurer la protection de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Q - Quelle est la cause de la crise ?
R - Il existe un document sur cette question, l'Accord de Nairobi, Goma et Amani. Nous savons ce qu'il faut faire, étant donné qu'il y a une feuille de route. C'est la raison pour laquelle il était important que nous puissions rencontrer le président de l'Union africaine qui est en total accord avec notre démarche. Sous les auspices de l'Union africaine, l'Union européenne est prête à travailler et nous organiserons bientôt la rencontre d'un groupe de travail réunissant des experts. Ce travail d'équipe tant à l'échelle régionale qu'internationale est très important en vue de mettre en oeuvre ce qui a déjà été signé par l'ensemble des protagonistes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2008
Je tiens aussi à vous signaler que demain, lundi, un sommet des vingt-sept pays de l'Union européenne se tient à Marseille et que David et moi allons y témoigner de notre mission et de ce que les populations endurent. Nous avons eu un mauvais pressentiment en visitant les camps, enfin ceux que nous avons pu visiter puisque la plupart des camps où sont réfugiées les personnes déplacées ne sont pas accessibles. Nous devons également nous pencher sur la question de la sécurité de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Nous sommes prêts à répondre à vos questions.
Q - La solution est-elle militaire ?
R - Il n'y a pas de solution militaire. Il y aura sans doute une double nécessité, celle à la fois d'assurer la protection de l'acheminement de l'aide humanitaire et de permettre de calmer la situation.
La MONUC a déjà 17.000 hommes sur place mais il y a sans doute un problème quant à la répartition et la mobilisation de ces forces. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes entretenus au téléphone avec le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon et avec le responsable du département des opérations de maintien de la paix, M. Alain Le Roy. M. Le Roy se trouvait hier à Kinshasa avant deux jours de visite à Goma ; il décidera sans doute d'une nouvelle répartition. Il faut savoir, en effet, qu'il y a seulement 800 membres de la MONUC présents et protégeant Goma. Mais cela ne dépend pas de nous. Nous verrons s'il y a besoin d'aide mais, pour le moment, il n'y a pas besoin de forces européennes. Ce que nous pouvons éventuellement faire, dans la mesure où cela nous est demandé, c'est d'assurer la protection de l'acheminement de l'aide humanitaire.
Q - Quelle est la cause de la crise ?
R - Il existe un document sur cette question, l'Accord de Nairobi, Goma et Amani. Nous savons ce qu'il faut faire, étant donné qu'il y a une feuille de route. C'est la raison pour laquelle il était important que nous puissions rencontrer le président de l'Union africaine qui est en total accord avec notre démarche. Sous les auspices de l'Union africaine, l'Union européenne est prête à travailler et nous organiserons bientôt la rencontre d'un groupe de travail réunissant des experts. Ce travail d'équipe tant à l'échelle régionale qu'internationale est très important en vue de mettre en oeuvre ce qui a déjà été signé par l'ensemble des protagonistes.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 novembre 2008