Texte intégral
Monsieur le Président de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque, (Jean-François Martin), Messieurs les Chefs d'États-majors,
Messieurs les Officiers Généraux,
Mesdames et Messieurs,
Pour la huitième fois, la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et le ministère de la défense sont associés pour remettre le prix de l'Audace. L'année 2008 est celle du plan de modernisation de la défense, des restructurations du ministère et de la loi de programmation militaire. Prenant en compte les nouvelles menaces, le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale fixe des axes stratégiques pour les quinze prochaines années, tout en intégrant les contraintes économiques et sociales auxquelles la France doit faire face. Or comme vous le savez, « la fortune favorise les audacieux » ! Dans ce cadre, le personnel de la Défense doit démontrer aujourd'hui sa capacité d'innovation en devenant localement dans chaque régiment, base ou établissement une force de proposition et mettre en pratique l'un des thèmes chers au chef de l'État demandant « des solutions innovantes, même si elles bousculent les habitudes ». L'innovation participative permet à chaque civil ou militaire de la défense d'accélérer ses changements de comportement, d'adapter son cadre à sa nouvelle fonction et d'être acteur des évolutions en cours. Fondée sur la volonté de « l'innovateur » de faire progresser son équipe et sur le sentiment d'appartenance à la même communauté, elle concrétise le changement des mentalités pour entrer avec audace dans le XXI siècle. L'innovation participative du Ministère de la défense a 20 ans. C'est, en effet, en 1988 qu'André Giraud a décidé de désigner l'Amiral Le Pichon, chef de la Mission Innovation. Cette nomination fut confirmée quelques mois plus tard par Jean-Pierre Chevènement qui affirma à cette occasion, en 1988, et à juste titre : « l'innovation est un droit et un devoir pour tous ; c'est aussi une nécessité impérieuse pour la vitalité de notre défense ». Vingt années d'innovation participative permettent de dresser un bilan approfondi de cette démarche ; c'est aussi un moment opportun pour : - s'interroger sur la manière de toujours mieux promouvoir l'innovation au sein du Ministère de la Défense, - stimuler la dynamique engagée en 1988, - et développer l'innovation participative sous des formes nouvelles, prenant en compte les défis auxquels nous devons faire face aujourd'hui. L'innovation participative au ministère de la défense doit être une démarche de management structurée visant à stimuler et à faciliter l'émission, la mise en oeuvre et la diffusion des idées par l'ensemble du personnel. Complémentaire de l'innovation institutionnelle, elle correspond bien à notre tempérament national à la fois inventif et provocateur. L'innovation participative concrétise ainsi l'image de l'énergie déployée par des hommes et des femmes motivés, formés et entraînés à servir efficacement leurs matériels. La démarche permet en particulier d'améliorer la sécurité en situation opérationnelle, de réaliser des économies ou de favoriser le développement durable. Le bilan de 20 ans d'innovation participative En 1988, l'amiral Le Pichon a conçu et mis en place une procédure simple de stimulation et de promotion de l'innovation venant du terrain : tout militaire peut présenter directement au chef de la mission innovation son projet innovant. Après une évaluation rapide et une consultation de l'état-major concerné, accord est donné (dans la grande majorité des cas présentés) pour développer le projet, et le budget nécessaire est accordé. L'innovateur peut alors, dans un délai souvent inférieur à an, réaliser un prototype utilisable opérationnellement. Depuis l'origine, cette procédure de base n'a pas varié : elle s'est simplement étendue à partir de 1992 à l'ensemble du ministère de la Défense. C'est aussi en 1992 que fut organisé avec la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque, le premier prix de l'Audace, dont nous saluons la huitième édition aujourd'hui. Un processus qui a prouvé son efficacité. A ce jour : - 2000 projets innovants ont été présentés à la mission innovation, 1500 d'entre eux ont été acceptés et soutenus, avec une allocation budgétaire moyenne de 30 000 euros. - 70 % d'entre eux ont pu aboutir à la réalisation de prototypes opérationnels qui ont tenu leurs promesses, ce qui est une performance exceptionnelle. Ces projets ont fait l'objet d'applications locales, nationales, parfois même internationales, et certaines innovations ont un impact tout à fait remarquable, notamment auprès de nos forces opérationnelles. Concernant la sécurité des personnes, on peut citer l'innovation du gilet pare-balles due à un adjudant chef, qui a permis à nos forces d'être rapidement équipées lors de nos interventions en Bosnie en 1992 ; On peut citer également la nacelle de secours héliportée qui permet une intervention rapide pour évacuer en urgence des équipes en danger. C'est le même enjeu de sécurité qui a amené, en 2000 un marin pompier, à concevoir un canot télécommandé. Ce canot est capable de déterminer la nature des substances répandues à proximité d'un navire en perdition et de transmettre ces informations à distance pour organiser une intervention plus rapide et plus sûre. D'autres innovations portent : - sur l'amélioration du matériel mis à disposition (maniabilité, fiabilité, sûreté de fonctionnement) : le fusil d'assaut FAMAS a ainsi bénéficié de plusieurs améliorations ; - sur la rapidité et la fiabilité de nos transmissions, et le traitement des informations : le système Otaris appliqué aujourd'hui sur l'ensemble du territoire national pour le traitement des informations radars est issu de l'innovation participative. D'autres innovations remarquables, venant du service de santé des armées, ont permis d'améliorer considérablement la sûreté d'interventions chirurgicales particulièrement délicates. Comme l'exprime le chirurgien lui-même : sans l'aide de la Mission Innovation et son soutien constant, cette innovation aujourd'hui diffusée dans toute la France et à l'étranger, n'aurait pas pu exister. Il s'agit de donner corps à une idée spontanée, née de la base, en permettant à celui qui l'émet de réaliser une solution concrète à un problème rencontré au quotidien. Ceci a donné cette année : - des panneaux solaires souples et allégés permettant au fantassin d'accroître son autonomie sur le terrain, - jusqu'à l'installation d'un système de dialogue sans fil pour le pilote de Mirage 2000 lui permettant de recevoir la désignation d'un objectif par l'élément ami au sol au contact de l'adversaire, - ou encore des principes d'organisation simples pour les personnels des services administratifs. Cette année le nombre de projets retenus est en nette augmentation, puisqu'il a plus que doublé. Je félicite pour cela la mission innovation. Ces projets émanent aussi bien d'un caporal-chef de la légion étrangère, d'un quartier-maître de la marine nationale, d'un adjudant de la gendarmerie, d'un technicien de la DGA que d'un médecin-chef du service de santé des armées. L'innovation participative apporte des conditions favorables pour accompagner les évolutions en cours au ministère : elle permet de « rendre les personnels acteurs des évolutions ». Promouvoir une nouvelle dimension de l'innovation participative Depuis 15 ans en France, et aussi partout dans le monde, se développent d'autres formes d'innovation participative, non pas réservées aux seuls projets innovants spontanés mais prenant en compte également l'implication nécessaire de l'ensemble du personnel dans des dynamiques de progrès permanent. Dans nos organisations, chacun a des idées sur la manière dont les fonctionnements de nos entités peuvent s'améliorer, être rendus plus efficaces, à moindre coût, dans de meilleures conditions de sécurité et de bien-être au travail. En prenant en compte ces idées et en permettant à chacun de s'impliquer, seul ou en équipe, à la réalisation concrète de ses idées, on peut accroître de façon très significative l'efficacité de nos organisations, certains parlent de doubler les indicateurs de progrès : c'est ainsi que progressent aujourd'hui les entreprises les plus performantes, que leurs activités soient industrielles, administratives ou de services. Cette forme nouvelle d'innovation participative est aussi importante que la première. Elle s'appuie sur une multitude d'idées de progrès simples et sur l'implication conjointe de la ligne de commandement et de l'ensemble du personnel, elle permet de faire des avancées très importantes pour l'efficacité de nos services. Lancer aujourd'hui cette nouvelle démarche est une réponse adaptée aux enjeux de notre modernisation. Nous ne saurons relever les défis de la modernisation de la défense sans une mobilisation particulière des capacités d'initiative et de créativité de tous, et à tous les niveaux. La mission innovation a donc, au-delà du développement du processus actuel de soutien aux projets innovants, la mission complémentaire d'encourager et de conseiller les lignes de commandement dans la réussite de ces nouvelles démarches dans toutes les activités du ministère. Je me réjouis de voir que ce type de démarche est d'ores et déjà engagé dans plusieurs unités ou services du ministère. Ces premières expériences doivent être analysées, approfondies puis généralisées partout où les conditions de réussite sont réunies. Je serais heureux que bientôt soient reconnus aussi les mérites des membres du commandement qui auront su, de manière exemplaire, tirer le meilleur parti des capacités d'initiative et de créativité de l'ensemble du personnel de leur organisation.
Conclusion
Je salue en la personne de maître Martin, son président, la générosité et l'implication exemplaire de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque envers les innovateurs civils et militaires du ministère en leur distribuant ces prix de l'Audace. Avant d'en venir aux projets primés, un mot sur l'année 2009 : ce sera celle de la mise en oeuvre des décisions prises. Dans ce contexte de réforme, l'évolution en cours des forces armées françaises conduit les personnels à s'adapter aux enjeux et aux contextes toujours plus changeants. Pour l'avenir, il s'agit de proposer des projets innovants inattendus et je sais que la flamme de l'innovation rayonne toujours. Mais l'essentiel est que les femmes et les hommes de talents, innovateurs potentiels, continuent à montrer, en particulier par l'innovation participative, leur désir d'exister. Nous allons maintenant procéder à la remise des récompenses.
source http://www.defense.gouv.fr, le 3 décembre 2008
Messieurs les Officiers Généraux,
Mesdames et Messieurs,
Pour la huitième fois, la fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et le ministère de la défense sont associés pour remettre le prix de l'Audace. L'année 2008 est celle du plan de modernisation de la défense, des restructurations du ministère et de la loi de programmation militaire. Prenant en compte les nouvelles menaces, le livre blanc de la défense et de la sécurité nationale fixe des axes stratégiques pour les quinze prochaines années, tout en intégrant les contraintes économiques et sociales auxquelles la France doit faire face. Or comme vous le savez, « la fortune favorise les audacieux » ! Dans ce cadre, le personnel de la Défense doit démontrer aujourd'hui sa capacité d'innovation en devenant localement dans chaque régiment, base ou établissement une force de proposition et mettre en pratique l'un des thèmes chers au chef de l'État demandant « des solutions innovantes, même si elles bousculent les habitudes ». L'innovation participative permet à chaque civil ou militaire de la défense d'accélérer ses changements de comportement, d'adapter son cadre à sa nouvelle fonction et d'être acteur des évolutions en cours. Fondée sur la volonté de « l'innovateur » de faire progresser son équipe et sur le sentiment d'appartenance à la même communauté, elle concrétise le changement des mentalités pour entrer avec audace dans le XXI siècle. L'innovation participative du Ministère de la défense a 20 ans. C'est, en effet, en 1988 qu'André Giraud a décidé de désigner l'Amiral Le Pichon, chef de la Mission Innovation. Cette nomination fut confirmée quelques mois plus tard par Jean-Pierre Chevènement qui affirma à cette occasion, en 1988, et à juste titre : « l'innovation est un droit et un devoir pour tous ; c'est aussi une nécessité impérieuse pour la vitalité de notre défense ». Vingt années d'innovation participative permettent de dresser un bilan approfondi de cette démarche ; c'est aussi un moment opportun pour : - s'interroger sur la manière de toujours mieux promouvoir l'innovation au sein du Ministère de la Défense, - stimuler la dynamique engagée en 1988, - et développer l'innovation participative sous des formes nouvelles, prenant en compte les défis auxquels nous devons faire face aujourd'hui. L'innovation participative au ministère de la défense doit être une démarche de management structurée visant à stimuler et à faciliter l'émission, la mise en oeuvre et la diffusion des idées par l'ensemble du personnel. Complémentaire de l'innovation institutionnelle, elle correspond bien à notre tempérament national à la fois inventif et provocateur. L'innovation participative concrétise ainsi l'image de l'énergie déployée par des hommes et des femmes motivés, formés et entraînés à servir efficacement leurs matériels. La démarche permet en particulier d'améliorer la sécurité en situation opérationnelle, de réaliser des économies ou de favoriser le développement durable. Le bilan de 20 ans d'innovation participative En 1988, l'amiral Le Pichon a conçu et mis en place une procédure simple de stimulation et de promotion de l'innovation venant du terrain : tout militaire peut présenter directement au chef de la mission innovation son projet innovant. Après une évaluation rapide et une consultation de l'état-major concerné, accord est donné (dans la grande majorité des cas présentés) pour développer le projet, et le budget nécessaire est accordé. L'innovateur peut alors, dans un délai souvent inférieur à an, réaliser un prototype utilisable opérationnellement. Depuis l'origine, cette procédure de base n'a pas varié : elle s'est simplement étendue à partir de 1992 à l'ensemble du ministère de la Défense. C'est aussi en 1992 que fut organisé avec la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque, le premier prix de l'Audace, dont nous saluons la huitième édition aujourd'hui. Un processus qui a prouvé son efficacité. A ce jour : - 2000 projets innovants ont été présentés à la mission innovation, 1500 d'entre eux ont été acceptés et soutenus, avec une allocation budgétaire moyenne de 30 000 euros. - 70 % d'entre eux ont pu aboutir à la réalisation de prototypes opérationnels qui ont tenu leurs promesses, ce qui est une performance exceptionnelle. Ces projets ont fait l'objet d'applications locales, nationales, parfois même internationales, et certaines innovations ont un impact tout à fait remarquable, notamment auprès de nos forces opérationnelles. Concernant la sécurité des personnes, on peut citer l'innovation du gilet pare-balles due à un adjudant chef, qui a permis à nos forces d'être rapidement équipées lors de nos interventions en Bosnie en 1992 ; On peut citer également la nacelle de secours héliportée qui permet une intervention rapide pour évacuer en urgence des équipes en danger. C'est le même enjeu de sécurité qui a amené, en 2000 un marin pompier, à concevoir un canot télécommandé. Ce canot est capable de déterminer la nature des substances répandues à proximité d'un navire en perdition et de transmettre ces informations à distance pour organiser une intervention plus rapide et plus sûre. D'autres innovations portent : - sur l'amélioration du matériel mis à disposition (maniabilité, fiabilité, sûreté de fonctionnement) : le fusil d'assaut FAMAS a ainsi bénéficié de plusieurs améliorations ; - sur la rapidité et la fiabilité de nos transmissions, et le traitement des informations : le système Otaris appliqué aujourd'hui sur l'ensemble du territoire national pour le traitement des informations radars est issu de l'innovation participative. D'autres innovations remarquables, venant du service de santé des armées, ont permis d'améliorer considérablement la sûreté d'interventions chirurgicales particulièrement délicates. Comme l'exprime le chirurgien lui-même : sans l'aide de la Mission Innovation et son soutien constant, cette innovation aujourd'hui diffusée dans toute la France et à l'étranger, n'aurait pas pu exister. Il s'agit de donner corps à une idée spontanée, née de la base, en permettant à celui qui l'émet de réaliser une solution concrète à un problème rencontré au quotidien. Ceci a donné cette année : - des panneaux solaires souples et allégés permettant au fantassin d'accroître son autonomie sur le terrain, - jusqu'à l'installation d'un système de dialogue sans fil pour le pilote de Mirage 2000 lui permettant de recevoir la désignation d'un objectif par l'élément ami au sol au contact de l'adversaire, - ou encore des principes d'organisation simples pour les personnels des services administratifs. Cette année le nombre de projets retenus est en nette augmentation, puisqu'il a plus que doublé. Je félicite pour cela la mission innovation. Ces projets émanent aussi bien d'un caporal-chef de la légion étrangère, d'un quartier-maître de la marine nationale, d'un adjudant de la gendarmerie, d'un technicien de la DGA que d'un médecin-chef du service de santé des armées. L'innovation participative apporte des conditions favorables pour accompagner les évolutions en cours au ministère : elle permet de « rendre les personnels acteurs des évolutions ». Promouvoir une nouvelle dimension de l'innovation participative Depuis 15 ans en France, et aussi partout dans le monde, se développent d'autres formes d'innovation participative, non pas réservées aux seuls projets innovants spontanés mais prenant en compte également l'implication nécessaire de l'ensemble du personnel dans des dynamiques de progrès permanent. Dans nos organisations, chacun a des idées sur la manière dont les fonctionnements de nos entités peuvent s'améliorer, être rendus plus efficaces, à moindre coût, dans de meilleures conditions de sécurité et de bien-être au travail. En prenant en compte ces idées et en permettant à chacun de s'impliquer, seul ou en équipe, à la réalisation concrète de ses idées, on peut accroître de façon très significative l'efficacité de nos organisations, certains parlent de doubler les indicateurs de progrès : c'est ainsi que progressent aujourd'hui les entreprises les plus performantes, que leurs activités soient industrielles, administratives ou de services. Cette forme nouvelle d'innovation participative est aussi importante que la première. Elle s'appuie sur une multitude d'idées de progrès simples et sur l'implication conjointe de la ligne de commandement et de l'ensemble du personnel, elle permet de faire des avancées très importantes pour l'efficacité de nos services. Lancer aujourd'hui cette nouvelle démarche est une réponse adaptée aux enjeux de notre modernisation. Nous ne saurons relever les défis de la modernisation de la défense sans une mobilisation particulière des capacités d'initiative et de créativité de tous, et à tous les niveaux. La mission innovation a donc, au-delà du développement du processus actuel de soutien aux projets innovants, la mission complémentaire d'encourager et de conseiller les lignes de commandement dans la réussite de ces nouvelles démarches dans toutes les activités du ministère. Je me réjouis de voir que ce type de démarche est d'ores et déjà engagé dans plusieurs unités ou services du ministère. Ces premières expériences doivent être analysées, approfondies puis généralisées partout où les conditions de réussite sont réunies. Je serais heureux que bientôt soient reconnus aussi les mérites des membres du commandement qui auront su, de manière exemplaire, tirer le meilleur parti des capacités d'initiative et de créativité de l'ensemble du personnel de leur organisation.
Conclusion
Je salue en la personne de maître Martin, son président, la générosité et l'implication exemplaire de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque envers les innovateurs civils et militaires du ministère en leur distribuant ces prix de l'Audace. Avant d'en venir aux projets primés, un mot sur l'année 2009 : ce sera celle de la mise en oeuvre des décisions prises. Dans ce contexte de réforme, l'évolution en cours des forces armées françaises conduit les personnels à s'adapter aux enjeux et aux contextes toujours plus changeants. Pour l'avenir, il s'agit de proposer des projets innovants inattendus et je sais que la flamme de l'innovation rayonne toujours. Mais l'essentiel est que les femmes et les hommes de talents, innovateurs potentiels, continuent à montrer, en particulier par l'innovation participative, leur désir d'exister. Nous allons maintenant procéder à la remise des récompenses.
source http://www.defense.gouv.fr, le 3 décembre 2008