Texte intégral
Mes chers amis,
Simplement quelques réflexions après ces tables rondes :
1. Nous sommes aujourd'hui confronté à une onde de choc dont personne ne peut dire quelle sera l'ampleur et la durée de cette crise financière considérable.
2. Les réponses, on le voit bien, ne sont pas nationales et paradoxalement, pendant la crise, et aujourd'hui encore, chaque nation européenne a cherché sa solution en souhaitant la faire partager par d'autres.
Pour l'Allemagne, pas question de laisser filer les déficits.
On voit bien qu'il faut une action coordonnée, qui nécessite de la convergence si on veut peser sur le cours des choses. Et j'y reviendrai.
Nous, la France, avons devant nous des questions qui nous sont directement posées :
Faut-il renoncer à la réforme en période de crise ? La réponse est évidemment non ! Le seul retour de croissance ne permettra pas de revenir à l'équilibre budgétaire, qui est une nécessité. Il faut continuer notre effort de modernisation du pays. C'est ce qu'à conduit Hervé Morin à la défense, André Santini à la fonction publique, et ce que nous faisons au sein de notre groupe parlementaire.
Parce que, on le voit bien les pays qui résistent le mieux à la crise sont des pays qui disposent de marges de manoeuvre budgétaires. Et moi je pense qu'il faut faire coïncider politique de relance et maitrise des dépenses et accompagnement social en situation de crise.
Ce qu'il faut c'est réorienter la dépense vers des projets porteur d'emploi et de soutien aux secteurs comme aux personnes les plus exposés. Et ca ne peut pas être le simple fait d'un grand plan de relance l'Etat.
C'est aussi notre responsabilité, à nous collectivité territoriale. Je vous le dit en tant que président de CG je vais proposer un budget de relance pour accompagner les projets sur le terrain. Parce que ce sont des projets prêts. En veillant à rendre accessible les marchés publics aux TPE, PME. Plan de relance économique et plan de relance de prévention des risques pour les plus pauvres.
Voilà pour ce que nous devons faire. Mais la réponse est bien évidemment européenne ; On voit bien l'interdépendance de l'économie de nos pays.
L'idée d'une gouvernance politique de la zone euro est une idée juste et elle doit avoir pour objectif une convergence économique et sociale.
Est-ce que l'on va continuer à avoir des taux de TVA différents dans chacune de nos nations ? Evidemment non !
Cette gouvernance de la zone euro, il faut la conduire avec l'ensemble des pays de l'UE.
Ce débat de la gouvernance de la zone euro est essentiel. Il a été porté par la présidence active de la France et de Nicolas Sarkozy. Il va se poser avec acuité dans le cadre de cette présidence tournante qui conduit à une forme d'incapacité.
Cette crise doit être saisie comme une opportunité de relancer l'idée européenne et les élections européennes en seront l'occasion. Et en domaine le Nouveau Centre a une responsabilité particulière à assumer, car la crise a révélé un besoin d'Europe.
Au Nouveau Centre nous devons être dans l'initiative pour donner un nouveau souffle à cette Europe qui s'est épuisée dans sa bureaucratie.
Et cette vision on ne peut pas l'avoir seul ? il faut la partager. C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une initiative avec mon ami Giuseppe PIZZA, patron de la Démocratie chrétienne italienne et Secrétaire d'Etat à la recherche dans le Gouvernement Berlusconi.
Nous avons depuis Rome lancé l'initiative de rassembler à Paris au mois de janvier l'ensemble des parlementaires du centre en Europe pour construire un projet partagé.
Nous avons dans l'idée avec Brigitte Fouré d'élaborer une sorte de charte, une plate-forme d'engagements communs autour de laquelle nous pourrons porter une vision partagée de l'Europe, une Europe nouvelle, celle dont nous avons besoin.
Voilà, mes chers amis, l'ambition que nous avons pour le Nouveau Centre, un Nouveau Centre plus que jamais européen
Et voilà l'ambition que nous avons pour l'Europe, une Europe citoyenne plus que jamais protectrice et inspiratrice d'un monde à reconstruire.
source http://www.le-nouveaucentre.org, le 1er décembre 2008
Simplement quelques réflexions après ces tables rondes :
1. Nous sommes aujourd'hui confronté à une onde de choc dont personne ne peut dire quelle sera l'ampleur et la durée de cette crise financière considérable.
2. Les réponses, on le voit bien, ne sont pas nationales et paradoxalement, pendant la crise, et aujourd'hui encore, chaque nation européenne a cherché sa solution en souhaitant la faire partager par d'autres.
Pour l'Allemagne, pas question de laisser filer les déficits.
On voit bien qu'il faut une action coordonnée, qui nécessite de la convergence si on veut peser sur le cours des choses. Et j'y reviendrai.
Nous, la France, avons devant nous des questions qui nous sont directement posées :
Faut-il renoncer à la réforme en période de crise ? La réponse est évidemment non ! Le seul retour de croissance ne permettra pas de revenir à l'équilibre budgétaire, qui est une nécessité. Il faut continuer notre effort de modernisation du pays. C'est ce qu'à conduit Hervé Morin à la défense, André Santini à la fonction publique, et ce que nous faisons au sein de notre groupe parlementaire.
Parce que, on le voit bien les pays qui résistent le mieux à la crise sont des pays qui disposent de marges de manoeuvre budgétaires. Et moi je pense qu'il faut faire coïncider politique de relance et maitrise des dépenses et accompagnement social en situation de crise.
Ce qu'il faut c'est réorienter la dépense vers des projets porteur d'emploi et de soutien aux secteurs comme aux personnes les plus exposés. Et ca ne peut pas être le simple fait d'un grand plan de relance l'Etat.
C'est aussi notre responsabilité, à nous collectivité territoriale. Je vous le dit en tant que président de CG je vais proposer un budget de relance pour accompagner les projets sur le terrain. Parce que ce sont des projets prêts. En veillant à rendre accessible les marchés publics aux TPE, PME. Plan de relance économique et plan de relance de prévention des risques pour les plus pauvres.
Voilà pour ce que nous devons faire. Mais la réponse est bien évidemment européenne ; On voit bien l'interdépendance de l'économie de nos pays.
L'idée d'une gouvernance politique de la zone euro est une idée juste et elle doit avoir pour objectif une convergence économique et sociale.
Est-ce que l'on va continuer à avoir des taux de TVA différents dans chacune de nos nations ? Evidemment non !
Cette gouvernance de la zone euro, il faut la conduire avec l'ensemble des pays de l'UE.
Ce débat de la gouvernance de la zone euro est essentiel. Il a été porté par la présidence active de la France et de Nicolas Sarkozy. Il va se poser avec acuité dans le cadre de cette présidence tournante qui conduit à une forme d'incapacité.
Cette crise doit être saisie comme une opportunité de relancer l'idée européenne et les élections européennes en seront l'occasion. Et en domaine le Nouveau Centre a une responsabilité particulière à assumer, car la crise a révélé un besoin d'Europe.
Au Nouveau Centre nous devons être dans l'initiative pour donner un nouveau souffle à cette Europe qui s'est épuisée dans sa bureaucratie.
Et cette vision on ne peut pas l'avoir seul ? il faut la partager. C'est la raison pour laquelle nous avons lancé une initiative avec mon ami Giuseppe PIZZA, patron de la Démocratie chrétienne italienne et Secrétaire d'Etat à la recherche dans le Gouvernement Berlusconi.
Nous avons depuis Rome lancé l'initiative de rassembler à Paris au mois de janvier l'ensemble des parlementaires du centre en Europe pour construire un projet partagé.
Nous avons dans l'idée avec Brigitte Fouré d'élaborer une sorte de charte, une plate-forme d'engagements communs autour de laquelle nous pourrons porter une vision partagée de l'Europe, une Europe nouvelle, celle dont nous avons besoin.
Voilà, mes chers amis, l'ambition que nous avons pour le Nouveau Centre, un Nouveau Centre plus que jamais européen
Et voilà l'ambition que nous avons pour l'Europe, une Europe citoyenne plus que jamais protectrice et inspiratrice d'un monde à reconstruire.
source http://www.le-nouveaucentre.org, le 1er décembre 2008