Conférence de presse de Mme Laurence Parisot, présidente du MEDEF, sur la crise économique et financière, la situation économique française et internationale, le pouvoir d'achat et les négociations interprofessionnelles sur l'assurance chômage et la formation professionnelle, Paris le 13 janvier 2009.

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Texte intégral


Bonjour tout le monde.
J'ai un petit regret, c'est de ne pas vous avoir invité plus tôt parce qu'il y a 20 minutes il y avait quelque chose d'absolument extraordinaire que je n'avais jamais vu depuis 3 ans ici : un arc-en-ciel parfait qui entourait la Tour Eiffel et qui était rose. J'aurais bien voulu vous présenter mes voeux avec ce décor en arrière fond. Le décor est parti, mais mes voeux restent évidemment et je voudrais commencer cette première conférence de presse de l'année 2009 en vous disant à quel point je vous souhaite une bonne année, une très bonne année à chacun de vous, pour vos entourages également et pour les entreprises dans lesquelles vous travaillez, entreprises de presse, de radio ou de télévision. En pensant à ce point de la conférence de presse ce matin, je me demandais quel type de voeux, plus précisément, j'allais formuler. Et je me suis dit que dans les circonstances aussi particulières, aussi exceptionnelles que celles que nous vivons tous aujourd'hui, il fallait, en matière de voeux comme dans d'autres matières, revenir aux fondamentaux. Et donc, les voeux que je tiens à vous exprimer sont des voeux de bonne santé, des voeux de bonheur et de prospérité.
Des voeux de bonne santé, d'abord des voeux de bonne santé physique pour chacun de vous. Des voeux de bonne santé morale également et je pense qu'en ce moment, nous devons tous faire attention à ne pas sombrer dans quelque maladie tentante du type masochisme ou catastrophisme. Je voudrais aussi vous dire à quel point je souhaite une bonne santé à l'ensemble de la presse, collectivement. Vous savez à quel point je suis toujours attachée à votre métier parce que j'ai au fond de moi une nostalgie rentrée de ne pas avoir fait carrière dans la presse comme vous en étant journaliste. Et c'est certainement un moment tout-à-fait important pour votre métier. C'est pourquoi je tiens tout particulièrement en ce début d'année à vous souhaiter le meilleur.
Je vous souhaite aussi des voeux de bonheur. Alors, bonheur, ça veut dire beaucoup de choses. Ca veut dire de se sentir bien, ça veut dire d'être dans le vrai aussi. Cela veut dire de ne pas, là aussi, tomber dans le désespoir, dans le catastrophisme que j'évoquais précédemment. Et puis, le bonheur, ça veut dire bien sûr le succès. Donc, je vous souhaite plein d'articles remarqués et remarquables. Et le succès, encore une fois, de vos entreprises.
Et puis je terminerais par la prospérité. Ca, je vous le souhaite à vous également, mais aussi à tous les Français et à toutes les entreprises françaises. Plus que jamais, nous devons sans arrêt nous demander comment faire pour s'engager sur la bonne voie. Et la bonne voie, c'est celle de la prospérité. Je suis contente de vous retrouver, figurez-vous. C'est toujours des moments importants que ces moments mensuels. C'est un rythme fondamental dans la vie du MEDEF et dans la vie de la présidente du MEDEF. Et j'espère que nous allons, tout au long de cette année, pouvoir au fur et à mesure écarter les mauvaises nouvelles et mettre en avant les bonnes nouvelles. Et ça, c'est un travail que nous avons à faire ensemble. Car je crois qu'il est tout-à-fait important que nous sachions, nous tous aujourd'hui, Français, Français acteurs de la vie économique, acteurs de la vie sociale ou Français observateurs comme vous l'êtes et narrateurs de cette vie économique et sociale, il faut absolument que nous gardions espoir. Et je ne veux pas, comme certains, tomber dans un discours qui ne ferait voir d'autre issue que la catastrophe.
Je n'ai pas de nouvelle particulièrement heureuse pour autant à vous annoncer aujourd'hui, sauf que, et je tiens à le dire d'emblée au début de cette conférence de presse, je voudrais que vous gardiez bien sur vos calendriers, sur vos agendas une date : celle du 5 février 2009 qui est la journée au cours de laquelle le MEDEF va tenir à la fois sa Convention annuelle et son Assemblée générale statutaire. C'est au cours de cette Assemblée générale, comme l'a ratifié hier le Conseil exécutif, que sera renouvelée la composition du Conseil exécutif de notre mouvement. Donc gardez bien le 5 février en tête.
Alors, parlons maintenant et d'économie et de social. Quelques mots sur l'économie et notamment sur la situation financière des entreprises et puis ensuite, j'aborderai les grandes questions sociales et en particulier liées aux négociations qui ont eu lieu entre la fin de l'année 2008 et le tout début de l'année 2009.
* Situation financière et économique
Tout d'abord quelques éléments sur la situation financière des entreprises. Je voudrais vous apporter un point de vue à la fois macro-économique et micro-économique.
Du point de vue macro-économique, je crois qu'il est très intéressant de regarder les derniers résultats rendus publics par l'Insee sur les comptes trimestriels des entreprises françaises. L'Insee a rendu publique l'analyse des comptes sur le 3ème trimestre 2008 et ils sont, selon nous, tout-à-fait parlants, tout-à-fait éloquents à la fois sur les contraintes qui pèsent sur les entreprises et aussi sur les comportements des entreprises. Quelques chiffres très simples : cette analyse de l'Insee permet de comparer la situation des entreprises à la fin du 3ème trimestre 2008 par rapport à la situation des entreprises à la fin du 3ème trimestre 2007. Donc, nous sommes vraiment sur une comparaison d'une année sur l'autre. Et ce que nous constatons, c'est que d'un côté, les investissements des entreprises françaises se sont accrus de 5,8 %, donc sur un an, 2008 par rapport à 2007.
Sur la même période de référence, les salaires bruts ont augmenté de 4,2 %. Donc, + 5,8 % pour les investissements et + 4,2 % pour les salaires bruts. Qu'est-ce que cela veut dire du point de vue du comportement des entreprises ? Que les entreprises, en tout cas à la fin du 3ème trimestre 2008, étaient toujours dans une vision d'avenir, dans une vision qui prépare le futur, que ce soit pour les investissements matériels ou l'investissement humain. Une augmentation des salaires bruts de + 4,2 %, c'est tout-à-fait clair. Au même moment, qu'est-ce que nous constatons ? Nous constatons deux choses : une augmentation des charges liées aux impôts directs et indirects de 5,3 % et une augmentation des frais financiers qui pèsent sur ces entreprises de 15,1 %. Donc, en dépit, à ce stade, fin du 3ème trimestre 2008, de ces augmentations de charges assez lourdes sur les frais financiers et sur les impôts directs et indirects, nous avons une progression de l'investissement et des salaires. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire que la marge a très faiblement progressé et la marge brute n'a progressé que de 0,9 % sur la même période, et que les profits, eux, ont régressé. Ils ont baissé de 2,2 % sur la même période. Je n'en dirai pas plus, mais je crois que ces quelques chiffres - -2,2 sur les profits ; + 15,1 sur les frais financiers ; + 5,3 sur les impôts directs et indirects ; + 4,2 sur les salaires ; + 5,8 sur les investissements - disent vraiment la situation et l'état d'esprit des entreprises. Et je dis bien l'état d'esprit des entreprises. Ca, c'est pour l'analyse macro-économique.
Depuis le 2 janvier, j'ai rencontré pratiquement tous les présidents des grandes fédérations, en particulier toutes les fédérations industrielles. Quand nous discutons, et l'échange au sein du Conseil exécutif hier était exactement de même nature, il apparaît que, avant même de parler de crise économique, il faut dire que la crise financière est toujours là. Ou plus exactement la crise de crédit. Et à tel point que je me demande s'il n'y a pas un risque à continuer à parler autant que nous le faisons aujourd'hui de crise économique, alors que tous les enjeux liés aux crédits sont loin d'être résolus. Il suffit de regarder les chiffres des enquêtes faites sur les trésoreries des entreprises pour confirmer ce que je viens de dire, mais tout le monde considère que, aujourd'hui, il y a un risque sur tout le premier trimestre 2009 sur les trésoreries d'entreprises. Pas simplement sur les trésoreries des petites et moyennes entreprises d'ailleurs. Le crédit est d'accès difficile et les taux d'intérêt sont toujours très élevés. Je voudrais préciser, de ce point-de-vue là que le taux d'intérêt moyen sur tout nouveau crédit sollicité, le taux d'intérêt moyen est de l'ordre de 5,53 %. Il y a un an, le taux d'intérêt moyen était de 5,08 %. Alors, vous allez me dire : de 5,08 à 5,53, ce n'est pas beaucoup. Si, c'est beaucoup. C'est une différence de 9 % et surtout, je crois que c'est très important que chacun prenne conscience du fait que le crédit est rare et toujours cher. J'insiste sur ce point parce que le discours qu'on entend, et qui est juste, sur les taux directeurs historiquement bas, il ne faut pas qu'il y ait de malentendu sur ce que cela veut dire pour le crédit pour les entreprises. Alors, je crois que les particuliers le savent d'ailleurs, pour ce qui concerne leurs demandes à eux, mais il faut bien se rendre compte que la situation est toujours très délicate pour les entreprises. Donc, pour nous, cette question reste une question prioritaire et j'espère que tout va vite, même si c'est progressif, rentrer dans l'ordre du côté des organismes bancaires, c'est tout-à-fait essentiel pour le reste de la situation économique globale. Peut-être que vous aurez des questions sur tout cela, nous y reviendrons bien sûr tout-à-l'heure si vous le souhaitez.
* Négociations interprofessionnelles
Je voudrais maintenant vous dire quelques mots des négociations sociales importantes qui se sont tenues entre fin décembre et début janvier. Le Conseil exécutif hier a salué d'une manière forte et unanime à la fois la réactivité, l'efficacité et l'esprit de solidarité dont a fait preuve le Mouvement des Entreprises de France à travers ses trois chefs de file : Benoît Roger-Vasselin, Patrick Bernasconi et Jean-François Pilliard dans les trois négociations que nous avons conduites en fin d'année. A savoir le chômage partiel, l'assurance-chômage et la formation professionnelle. J'ai dit réactivité, efficacité, solidarité.
Réactivité, c'est très clair sur la question du chômage partiel, nous avons, compte tenu de la situation, proposé rapidement et conclu rapidement une négociation qui va permettre un meilleur remboursement du chômage partiel, vous le savez.
Assurance-chômage et formation professionnelle : si vous le permettez, je vais parler des deux en même temps. Parce que ces deux négociations ont abouti à des textes qui comportent des innovations majeures dans leur logique, dans leur finalité également. Et peut-être que ces innovations n'ont pas été assez expliquées et donc, pas assez relatées. Ces innovations consistent tout d'abord, dans les deux cas, à dire : compte tenu de la situation exceptionnelle que nous traversons, nous devons tout faire pour qu'il y ait plus de publics, aujourd'hui, demain qu'hier qui puissent être couverts, qui puissent être bénéficiaires. Et c'est comme cela que dans l'assurance-chômage, nous proposons d'ouvrir le droit à indemnisation pour tous ceux qui ont cotisé, ne serait-ce que 4 mois. Et 4 mois dans une période de référence qui est étendue par rapport à ce qui existait jusqu'alors. Donc, jamais, je dis bien jamais, nous n'avons proposé une convention d'assurance-chômage aussi ouverte à autant de bénéficiaires possibles. Jamais. De la même façon, dans le texte sur la formation professionnelle, jamais, jamais, les entreprises, le patronat, n'ont proposé comme nous l'avons fait aujourd'hui que les cotisations qui par nature avaient vocation à servir de recettes pour ceux qui sont salariés actuellement dans l'entreprises, eh bien que ces cotisations servent également à ceux qui ne sont pas dans l'entreprise. Jamais. Dans les deux cas que je viens de vous dire, jamais nous n'avions été dans cette direction, dans ces directions-là. Dans le cas de la formation professionnelle, nous avons dit : il est temps de penser la transversalité, il est temps d'avoir une approche qui ne se contente pas de regarder la situation à l'intérieur d'une entreprise donnée, ou à l'intérieur d'une branche donnée. C'est-à-dire : cessons d'avoir un regard exclusivement vertical, ayons une approche horizontale, c'est la meilleure façon d'assurer, de garantir les passages - les passages qui seront désormais plus faciles ou parfois qui sont nécessaires - d'une entreprise à une autre, d'une branche à une autre. Cette approche horizontale de la formation professionnelle, c'est totalement inédit. Qu'est-ce qui est également inédit dans ces approches ? C'est de cesser de penser qu'il y a une corrélation parfaite, définitive, quasi universelle, entre le niveau de cotisations par exemple et le niveau des droits. Nous, nous disons, dans le cas de l'assurance-chômage, que nous pouvons à la fois augmenter les droits, c'est ce que nous mettons sur la table - j'insiste, nous mettons sur la table une augmentation des droits proposés aux chômeurs - nous disons que nous pouvons à la fois augmenter les droits et ne pas augmenter les cotisations, voire les réduire. De la même façon, dans la formation professionnelle, nous avons cherché le meilleur compromis possible pour à la fois proposer des programmes de formation à des personnes qui ne sont pas dans l'entreprise, sans entamer les programmes de formation de ceux qui sont à l'intérieur de l'entreprise.
Alors, évidement, tout ceci trouble, tout ceci surprend. Parce que tout ceci est contraire à tout ce qui a été fait jusqu'à présent, à tout ce qui a été fait jusqu'à présent, j'insiste. A tout ce qui a été défendu traditionnellement depuis 20 ans. Mais pour autant, nous nous sommes convaincus de la pertinence de ces intérêts et de ces raisonnements, de l'intérêt général qu'il y a à développer tout cela. Et ce qui nous frappe au total dans les positions qui sont prises par les uns et les autres, les organisations syndicales, sur ces dossiers, c'est que l'on peut se demander si les positions ne sont pas prises en fonction d'autres considérations que la seule considération qui devrait prévaloir, à savoir les contenus des textes et l'intérêt des parties prenantes. Car, y compris sur l'affaire de la baisse des cotisations, je vous rappelle que la baisse des cotisations ne pourrait avoir lieu que s'il y a un excédent financier. Que s'il y a un excédent. Que si cet excédent est significatif. Significatif. Et que cette baisse des cotisations, surtout, elle toucherait, elle affecterait, elle bénéficierait à la fois à l'employeur, à l'entreprise, et aux salariés. C'est très étonnant qu'alors que beaucoup demandent quelque chose en faveur du pouvoir d'achat, que la possibilité, ce n'est pas la certitude, que la possibilité d'une baisse des cotisations de ce qui pèse sur la feuille de paye, ne soit pas comprise. C'est très étonnant. Je crois qu'il est temps d'écrire une page d'avenir, que c'est un peu difficile pour certains, que tant pis, on n'écrira peut-être qu'un quart de la page, on va quand même essayer d'écrire toute la page, mais on continuera à écrire cette page, ça vous pouvez compter sur moi.
Je voudrais ajouter quelque chose qui concerne également les deux grandes négociations formation professionnelle et assurance-chômage. Ce qui rend peut-être la chose difficilement accessible pour le grand public, c'est l'incertitude ou l'imprécision permanente qu'il y a sur des données, des chiffres qui devraient être objectifs et incontestables. Et qui ne le sont pas. Je ne sais pas s'ils sont subjectifs, mais en tout cas, ils donnent lieu sans arrêt à contestation. Et ils sont imprécis. Je prends la question de la formation professionnelle. Sur la question de la formation professionnelle, tout au long de la préparation de la négociation, je n'ai eu cesse de demander quels étaient les chiffres exacts du nombre de personnes qui reçoivent une formation au cours des 3 dernières années. Du nombre de salariés. Impossible à trouver. Impossible. Vous avez à votre disposition le nombre d'offres de formation. Mais une offre de formation peut bénéficier à plusieurs personnes, et puis l'offre de formation au cours d'une année. Vous avez aussi parfois dans certains cas, la formation pour une personne, mais également au cours d'une année. Or, on sait très bien que la formation, si on entre en formation cette année, on ne le fera peut-être pas l'année prochaine, d'ailleurs on n'aura pas toujours le temps, etc. Donc, les données ne sont jamais prises dans une référence qui est utile, qui est opérationnelle. Quand nous demandons à ce que, à l'occasion de l'accord formation, et ce point est essentiel, il y ait un comité d'évaluation qui soit créé, c'est pour deux objectifs principaux : c'est premièrement pour mettre et exiger des organismes publics ou bien en faisant des appels d'offre, des enquêtes qui donnent sérieusement l'état des lieux et des enquêtes qui permettent d'évaluer l'impact réel des formations. Et deuxièmement, si nous demandons un comité d'évaluation, c'est aussi pour que, à tout moment, ça a été assez peu mis en avant, mais pour nous c'est un point essentiel du texte, qu'à tout moment, le comité d'évaluation puisse faire appel aux corps d'inspection de l'Etat : inspection des Finances, inspection des Affaires sociales ou tout autre corps. Je dis bien tout corps d'inspection de l'Etat pour mener des missions globales ou spécifiques pour s'assurer de l'efficacité du processus de formation dans tous ces aspects. Que ce soit dans ses aspects de gestion de ressources ou dans ses aspects de mise en oeuvre. Une remarque d'ailleurs sur ce comité d'évaluation : ce que nous avons proposé, c'est un comité paritaire, syndicats-patronat et avec des personnalités qualifiées. Ce qui est une vraie innovation là aussi dans le monde des négociations sociales et du paritarisme. Sur l'Unedic, puisque je parle du chiffre, je crois que je vous en avais déjà parlé une fois, et d'ailleurs, c'était devenu un peu confus entre les questions de l'un d'entre vous, non pas de lui-même, mais de moi dans ma réponse, tellement les choses sont complexes, elles sont complexes parce qu'elles ne sont pas précises. Mais il est tout-à-fait anormal qu'il y ait une polémique qui soit en train de naître sur le chiffrage du texte qui est actuellement soumis à ratification sur l'assurance-chômage. Moi, je ne rentre pas dans la polémique, je dis simplement que c'est anormal qu'il y ait une polémique. Comment se fait-il, dans ce pays qui a inventé la statistique, et vous savez que je suis très sensible à cela, que nous ne soyons pas capables d'avoir un organisme qui dise d'une manière incontestable : eh bien voilà les caractéristiques de la convention qui est soumise à ratification, compte tenu de ces caractéristiques, notre hypothèse de surcoût de financement du régime est de. Et en expliquant le mode de calcul. Je dis bien en expliquant parce que cela relève de la boite noire pour le moment. Moi, j'aimerai bien avoir un peu plus d'explications sur la façon dont les choses sont faites. Je crois que peut-être que ce n'est pas l'urgence dans la situation d'aujourd'hui quoique, je pense que la rénovation, la modernisation de notre appareil statistique est absolument primordiale. Comment peut-on préparer une bonne décision si on n'a pas à notre disposition un appareil statistique fiable et réactif.
Je pense que je vous ai tout dit de ce que je voulais vous dire et donc je suis prête à répondre à toutes vos questions sur tous les sujets.
Source http://www.medef.fr, le 28 janvier 2009