Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
La France qui, au moment de l'arrivée au pouvoir du président Bouteflika avait immédiatement manifesté précisément sa disponibilité, son ouverture, ses dispositions pour accompagner tout effort de l'Algérie vers une modernisation sur tous les plans, y compris le plan politique, cette France-là peut dire aujourd'hui qu'elle est également très sensible à cette demande, à ce désir, à cet appel qui monte des profondeurs du peuple algérien vers de vrais changements et vers la reprise de cette modernisation politique, démocratique, économique et sociale.
Nous ressentons cette démarche et cette demande comme profondément légitimes et nous avons constaté ces tous derniers jours, au Conseil européen en Suède, que nos partenaires étaient plus sensibles encore que d'habitude à cette situation. C'est pour cela qu'ensemble, à Quinze, nous nous sommes exprimés depuis Göteborg, en Suède pour affirmer cette écoute, cette préoccupation et cet intérêt mais aussi pour lancer un appel à tous les responsables algériens, je dis bien tous les responsables algériens, pour qu'ils prennent une initiative politique de grande ampleur. Ce n'est que comme cela que les problèmes que rencontre ce pays ami, si proche de nous, dont nous souhaitons ardemment qu'il puisse tourner le dos et fermer les chapitres des tragédies pour avancer vers l'avenir, pourront être réglés.
Les Quinze ont également dit, je tiens à le souligner ici, qu'ils se tenaient disponibles, pour accompagner tout effort de l'Algérie, toute politique de réformes, de modernisation sur tous les plans. Naturellement, cela engage pleinement, complètement, et je dirai particulièrement, la France.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 juin 2001)