Texte intégral
J.-M. Aphatie.- 100.400 chômeurs supplémentaires en janvier, 79.900 en février, 63.400 en mars. L'envolée du chômage se poursuit en France. Mais ni vous ni personne n'y peut grand chose...
Oui, évidemment, on a des chiffres qui sont très durs et qui resteront durs pendant toute l'année 2009. Après la question, c'est celle que vous posez. C'est quand on voit ça, finalement les mesures qu'on prend en terme d'emploi, est-ce qu'elles servent ou est-ce qu'elles ne servent pas ?
On n'a pas l'impression pour l'instant...
Pour autant - et c'est ce qu'on essaie de regarder -, les outils qu'on a mis en place permettent d'amortir cette crise. Soyons très clair, on ne gommera pas la crise. Par contre, ce qu'on peut essayer de faire, c'est avec le maximum d'outils possibles, essayer de se protéger le plus possible. Et ce que j'essaie de regarder, c'est, je compare - parce que c'est toujours bon de regarder ce que font les autres- les autres pays européens ; et on essaie de voir si on est sur le bon cap. La France a eu une augmentation du chômage de plus 15 %, c'est énorme, le Royaume Uni a fait + 30 %, l'Espagne + 60%, les Etats Unis + 65%. Ce qui signifie, malgré tout, que les outils de la politique de l'emploi qu'on prend et qu'on essaie d'utiliser, tous ces airbags dans la crise, permettent de protéger plutôt pas mal d'emplois dans cette période. On essaie d'avoir des indicateurs là-dessus, l'outil comme l'activité partielle qui aujourd'hui permet de protéger l'équivalent de 60.000 emplois.
On ne parle plus de chômage partiel maintenant, on dit activité partielle ?
Chômage partiel, c'est pareil.
D'accord.
60.000 équivalents en temps plein. Les services à la personne qui ont permis d'accélérer et de créer 40.000 emplois. Les contrats aidés sur lesquels on a mis 90.000 emplois. Le dispositif "Zéro charge". Au total, c'est à peu près 300.000 emplois que, soit on a permis de protéger, soit permis de développer. Je ne dis pas que c'est parfait, loin s'en faut. Je dis juste que ces digues, ces airbags dans la crise nous protègent et nous protègent un peu mieux que ce qu'on voit dans les autres pays européens.
Il peut y avoir des amortisseurs, c'est ce que vous voulez dire ?
Oui, en tout cas c'est ce qu'on essaie de créer le plus possible.
On voit aussi qu'il y a des offres d'emploi ; par exemple, hier, RTL organisait sa 2ème journée pour l'emploi : 11.200 offres d'emploi ont été proposées, ici à RTL. Elles sont consultables sur "rtl.fr". Donc, on crée aussi des emplois en France, il y a des demandes qui ne sont pas satisfaites. Peut-être que c'est un problème pour vous ou pas ?
Non. C'est un de mes terrains de bataille, parce qu'un secrétaire d'Etat à l'Emploi a comme risque de ne s'occuper que des endroits où ça va mal et d'oublier qu'à côté de ça, il y a - comme vous le rappelez - des secteurs qui créent de l'emploi et qu'on ne peut pas laisser dormir. J'ai évoqué les services à la personne. On a mis en place un plan pour le développer, il y a 40.000 emplois à gagner. Il y a un autre exemple qui est peu cité, c'est celui des commerciaux. Et ce qu'on va essayer de faire, s'agissant de l'emploi des jeunes, c'est de mettre en place des formations permettant de proposer à un jeune qui, par exemple, a fait un bac + 2 de psycho, qui ne trouve pas d'emploi, une formation de neuf mois, rapide, très professionnalisante, lui permettant de rebondir sur ces autres emplois, par exemple un travail de commercial.
D'accord. Donc 11.200 offres d'emploi qui sont consultables, je le disais, sur "rtl.fr". Peut-être que ça marche mieux que le Pôle Emploi. Il y avait, hier soir, au journal de 20 heures de TF1 un reportage assez terrible, cruel même, sur le Pôle Emploi de Reims qui, hélas, doit être un peu comme beaucoup de Pôles Emploi en France : des agents mal formés, démotivés, dépassés par l'afflux, la vague de chômeurs. Le Pôle Emploi, disait le journaliste dans ce sujet de TF1, c'est une simple caisse d'indemnisation. Vous avez vu ce reportage L. Wauquiez ?
J'ai fait mieux que voir ce reportage. L'agence de Pôle Emploi, je n'ai pas attendu que TF1 y aille, j'étais à Reims. Donc je suis allé voir moimême les agences.
Ca ne marche pas Pôle Emploi ?
La semaine dernière, j'étais à Bayeux ; hier, j'étais avec le Premier ministre à Mulhouse.
Ca ne marche pas ?
C'est difficile. C'est difficile dans cette période et ce n'est pas pour Pôle Emploi que ça ne marche pas. C'est pour tous les services publics de l'emploi en Europe. Quand vous avez des chiffres, vous avez ...
On va parler de la France là, parce que sans doute en Europe, c'est des problèmes, mais vous, vous avez la responsabilité de la France...
Mais je vais répondre très précisément sur Pôle Emploi. Juste, monsieur Aphatie, imaginez qu'on ait encore le vieux système, celui où il y avait l'ANPE et l'Assedic, celui où au lieu d'avoir une seule agence, il aurait fallu aller à l'Assedic et à l'ANPE. Celui où entre vos deux rendezvous, vous aviez 15 jours de différence, celui où pour obtenir une réponse, il fallait appeler et on vous disait : "Ah non, non, désolé, là, il y a juste l'Assedic qui peut vous répondre". Ce que j'essaie de dire c'est que, bien sûr, pour Pôle Emploi, dans cette période, c'est difficile, bien sûr, ce n'est pas parfait. Mais heureusement, c'est mieux avec Pôle Emploi que sans. Et deux points très précis pour aller jusqu'au bout : le dispositif d'indemnisation de l'assurance chômage. On a beaucoup parlé de ça. On a dit : oh là, là, ils prennent du retard, etc... Il n'y a eu aucune défaillance, alors même qu'on prenait ce nombre de demandeurs d'emploi en plus, en terme d'indemnisation du chômage, c'est-à-dire pas de personne qui a perdu son emploi tel mois et qui, le mois d'après, n'a pas reçu son indemnisation. La deuxième chose, c'est des dispositifs positifs qui ont été portés par Pôle Emploi. Par exemple, l'exonération de charges pour toutes les entreprises de moins de 10 salariés qui embauchent. On a pu le faire que parce qu'on avait Pôle Emploi.
Un agent disait : "moi, je pourrais travailler si je suivais 60 chômeurs par mois, j'en suis 200 et je n'arrive à en voir que 140". Et disait-il, c'est un effort d'en voir 140. Donc pas assez de monde.
Il a raison.
Vous allez embaucher ?
C'est bien pour ça qu'on a décidé d'avoir des augmentations au niveau des effectifs de Pôle Emploi : 1.800 personnes en plus, tout de suite.
Ca suffira ?
C'est une première étape. Après ...
Ca suffit ?
Non, ça ne suffit pas. C'est pour ça qu'on a besoin, à côté de ça, de travailler avec les autres partenaires, par exemple, les agences d'Intérim, les Missions locales, les Caps Emploi, tous ceux qui sont autour. Il y a un travail en équipe qui est nécessaire. Et puis, de redéployer le plus d'agents pour qu'ils soient directement au service des demandeurs d'emploi dans cette période. C'est un travail titanesque, les agents essaient de le mener du mieux possible.
A. Duhamel parlait du travail du dimanche. Si la proposition de loi proposée par le Gouvernement passait, combien d'emplois cela créerait-il à votre avis ?
On est en train de travailler dessus avec B. Hortefeux pour pouvoir l'évaluer. L'idée n'est pas de généraliser le travail le dimanche, mais sur des zones touristiques notamment, où il y a des emplois à gagner de pouvoir donner cette souplesse d'organisation. On est en train d'expertiser avec B. Hortefeux, le nombre d'emplois que ça pourrait générer.
Vous pensez que ça pourrait en créer, parce que dans gens disent : dans une période de crise, qu'on travaille un jour de plus, il n'y a pas d'argent à dépenser, ça n'en créera pas beaucoup...
Deux exemples très simples, Leroy Merlin, on a été saisis aujourd'hui : ils ont des problèmes si jamais ils n'ont pas des souplesses en terme d'ouverture le travail le dimanche, ils seront obligés d'arrêter un programme d'embauches qu'ils avaient en cours. Deuxième exemple, Nord-Pas de Calais où j'avais fait un déplacement il y a trois semaines : les gens vont en Belgique, il y a une perte de ressources. Au jour où aujourd'hui on parle de la restauration et de la baisse de la TVA, il vaut mieux qu'on garde les emplois chez nous.
Dans un climat social tendu, les rémunérations des patrons font toujours problème. Le Premier ministre a annoncé, hier, que le Gouvernement créerait une taxe confiscatoire sur les retraites chapeaux. Ca se fera ça, L. Wauquiez ?
Oui, ça se fera parce qu'une de mes convictions - et j'ai été amené à m'exprimer même très tôt dessus, sur cette question de l'exemplarité -, c'est que dans la crise, si tout le monde ne comprend pas qu'on doit être exemplaire, ça nourrit cette violence.
Donc, taxe confiscatoire sur les retraites chapeaux ?
C'est ce qui a été annoncé par le Premier ministre de mettre en place une couverture sur les retraites-chapeaux.
Hors bouclier fiscal ou dans le bouclier fiscal ?
Non. Le but c'est de traiter les retraites chapeaux, ce n'est pas un sujet du bouclier fiscal ça.
Donc, hors bouclier fiscal ?
On le verra en fonction des décisions qui seront prises par le Premier ministre.
Si ça se trouve, le bouclier fiscal a déjà vécu...
Non, pas du tout. Ca dépendra de la décision du Premier ministre.
L. Wauquiez qui espère qu'on créera des emplois en France, et notamment en travaillant le dimanche, était l'invité d'RTL ce matin. Bonne journée !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 28 avril 2009
Oui, évidemment, on a des chiffres qui sont très durs et qui resteront durs pendant toute l'année 2009. Après la question, c'est celle que vous posez. C'est quand on voit ça, finalement les mesures qu'on prend en terme d'emploi, est-ce qu'elles servent ou est-ce qu'elles ne servent pas ?
On n'a pas l'impression pour l'instant...
Pour autant - et c'est ce qu'on essaie de regarder -, les outils qu'on a mis en place permettent d'amortir cette crise. Soyons très clair, on ne gommera pas la crise. Par contre, ce qu'on peut essayer de faire, c'est avec le maximum d'outils possibles, essayer de se protéger le plus possible. Et ce que j'essaie de regarder, c'est, je compare - parce que c'est toujours bon de regarder ce que font les autres- les autres pays européens ; et on essaie de voir si on est sur le bon cap. La France a eu une augmentation du chômage de plus 15 %, c'est énorme, le Royaume Uni a fait + 30 %, l'Espagne + 60%, les Etats Unis + 65%. Ce qui signifie, malgré tout, que les outils de la politique de l'emploi qu'on prend et qu'on essaie d'utiliser, tous ces airbags dans la crise, permettent de protéger plutôt pas mal d'emplois dans cette période. On essaie d'avoir des indicateurs là-dessus, l'outil comme l'activité partielle qui aujourd'hui permet de protéger l'équivalent de 60.000 emplois.
On ne parle plus de chômage partiel maintenant, on dit activité partielle ?
Chômage partiel, c'est pareil.
D'accord.
60.000 équivalents en temps plein. Les services à la personne qui ont permis d'accélérer et de créer 40.000 emplois. Les contrats aidés sur lesquels on a mis 90.000 emplois. Le dispositif "Zéro charge". Au total, c'est à peu près 300.000 emplois que, soit on a permis de protéger, soit permis de développer. Je ne dis pas que c'est parfait, loin s'en faut. Je dis juste que ces digues, ces airbags dans la crise nous protègent et nous protègent un peu mieux que ce qu'on voit dans les autres pays européens.
Il peut y avoir des amortisseurs, c'est ce que vous voulez dire ?
Oui, en tout cas c'est ce qu'on essaie de créer le plus possible.
On voit aussi qu'il y a des offres d'emploi ; par exemple, hier, RTL organisait sa 2ème journée pour l'emploi : 11.200 offres d'emploi ont été proposées, ici à RTL. Elles sont consultables sur "rtl.fr". Donc, on crée aussi des emplois en France, il y a des demandes qui ne sont pas satisfaites. Peut-être que c'est un problème pour vous ou pas ?
Non. C'est un de mes terrains de bataille, parce qu'un secrétaire d'Etat à l'Emploi a comme risque de ne s'occuper que des endroits où ça va mal et d'oublier qu'à côté de ça, il y a - comme vous le rappelez - des secteurs qui créent de l'emploi et qu'on ne peut pas laisser dormir. J'ai évoqué les services à la personne. On a mis en place un plan pour le développer, il y a 40.000 emplois à gagner. Il y a un autre exemple qui est peu cité, c'est celui des commerciaux. Et ce qu'on va essayer de faire, s'agissant de l'emploi des jeunes, c'est de mettre en place des formations permettant de proposer à un jeune qui, par exemple, a fait un bac + 2 de psycho, qui ne trouve pas d'emploi, une formation de neuf mois, rapide, très professionnalisante, lui permettant de rebondir sur ces autres emplois, par exemple un travail de commercial.
D'accord. Donc 11.200 offres d'emploi qui sont consultables, je le disais, sur "rtl.fr". Peut-être que ça marche mieux que le Pôle Emploi. Il y avait, hier soir, au journal de 20 heures de TF1 un reportage assez terrible, cruel même, sur le Pôle Emploi de Reims qui, hélas, doit être un peu comme beaucoup de Pôles Emploi en France : des agents mal formés, démotivés, dépassés par l'afflux, la vague de chômeurs. Le Pôle Emploi, disait le journaliste dans ce sujet de TF1, c'est une simple caisse d'indemnisation. Vous avez vu ce reportage L. Wauquiez ?
J'ai fait mieux que voir ce reportage. L'agence de Pôle Emploi, je n'ai pas attendu que TF1 y aille, j'étais à Reims. Donc je suis allé voir moimême les agences.
Ca ne marche pas Pôle Emploi ?
La semaine dernière, j'étais à Bayeux ; hier, j'étais avec le Premier ministre à Mulhouse.
Ca ne marche pas ?
C'est difficile. C'est difficile dans cette période et ce n'est pas pour Pôle Emploi que ça ne marche pas. C'est pour tous les services publics de l'emploi en Europe. Quand vous avez des chiffres, vous avez ...
On va parler de la France là, parce que sans doute en Europe, c'est des problèmes, mais vous, vous avez la responsabilité de la France...
Mais je vais répondre très précisément sur Pôle Emploi. Juste, monsieur Aphatie, imaginez qu'on ait encore le vieux système, celui où il y avait l'ANPE et l'Assedic, celui où au lieu d'avoir une seule agence, il aurait fallu aller à l'Assedic et à l'ANPE. Celui où entre vos deux rendezvous, vous aviez 15 jours de différence, celui où pour obtenir une réponse, il fallait appeler et on vous disait : "Ah non, non, désolé, là, il y a juste l'Assedic qui peut vous répondre". Ce que j'essaie de dire c'est que, bien sûr, pour Pôle Emploi, dans cette période, c'est difficile, bien sûr, ce n'est pas parfait. Mais heureusement, c'est mieux avec Pôle Emploi que sans. Et deux points très précis pour aller jusqu'au bout : le dispositif d'indemnisation de l'assurance chômage. On a beaucoup parlé de ça. On a dit : oh là, là, ils prennent du retard, etc... Il n'y a eu aucune défaillance, alors même qu'on prenait ce nombre de demandeurs d'emploi en plus, en terme d'indemnisation du chômage, c'est-à-dire pas de personne qui a perdu son emploi tel mois et qui, le mois d'après, n'a pas reçu son indemnisation. La deuxième chose, c'est des dispositifs positifs qui ont été portés par Pôle Emploi. Par exemple, l'exonération de charges pour toutes les entreprises de moins de 10 salariés qui embauchent. On a pu le faire que parce qu'on avait Pôle Emploi.
Un agent disait : "moi, je pourrais travailler si je suivais 60 chômeurs par mois, j'en suis 200 et je n'arrive à en voir que 140". Et disait-il, c'est un effort d'en voir 140. Donc pas assez de monde.
Il a raison.
Vous allez embaucher ?
C'est bien pour ça qu'on a décidé d'avoir des augmentations au niveau des effectifs de Pôle Emploi : 1.800 personnes en plus, tout de suite.
Ca suffira ?
C'est une première étape. Après ...
Ca suffit ?
Non, ça ne suffit pas. C'est pour ça qu'on a besoin, à côté de ça, de travailler avec les autres partenaires, par exemple, les agences d'Intérim, les Missions locales, les Caps Emploi, tous ceux qui sont autour. Il y a un travail en équipe qui est nécessaire. Et puis, de redéployer le plus d'agents pour qu'ils soient directement au service des demandeurs d'emploi dans cette période. C'est un travail titanesque, les agents essaient de le mener du mieux possible.
A. Duhamel parlait du travail du dimanche. Si la proposition de loi proposée par le Gouvernement passait, combien d'emplois cela créerait-il à votre avis ?
On est en train de travailler dessus avec B. Hortefeux pour pouvoir l'évaluer. L'idée n'est pas de généraliser le travail le dimanche, mais sur des zones touristiques notamment, où il y a des emplois à gagner de pouvoir donner cette souplesse d'organisation. On est en train d'expertiser avec B. Hortefeux, le nombre d'emplois que ça pourrait générer.
Vous pensez que ça pourrait en créer, parce que dans gens disent : dans une période de crise, qu'on travaille un jour de plus, il n'y a pas d'argent à dépenser, ça n'en créera pas beaucoup...
Deux exemples très simples, Leroy Merlin, on a été saisis aujourd'hui : ils ont des problèmes si jamais ils n'ont pas des souplesses en terme d'ouverture le travail le dimanche, ils seront obligés d'arrêter un programme d'embauches qu'ils avaient en cours. Deuxième exemple, Nord-Pas de Calais où j'avais fait un déplacement il y a trois semaines : les gens vont en Belgique, il y a une perte de ressources. Au jour où aujourd'hui on parle de la restauration et de la baisse de la TVA, il vaut mieux qu'on garde les emplois chez nous.
Dans un climat social tendu, les rémunérations des patrons font toujours problème. Le Premier ministre a annoncé, hier, que le Gouvernement créerait une taxe confiscatoire sur les retraites chapeaux. Ca se fera ça, L. Wauquiez ?
Oui, ça se fera parce qu'une de mes convictions - et j'ai été amené à m'exprimer même très tôt dessus, sur cette question de l'exemplarité -, c'est que dans la crise, si tout le monde ne comprend pas qu'on doit être exemplaire, ça nourrit cette violence.
Donc, taxe confiscatoire sur les retraites chapeaux ?
C'est ce qui a été annoncé par le Premier ministre de mettre en place une couverture sur les retraites-chapeaux.
Hors bouclier fiscal ou dans le bouclier fiscal ?
Non. Le but c'est de traiter les retraites chapeaux, ce n'est pas un sujet du bouclier fiscal ça.
Donc, hors bouclier fiscal ?
On le verra en fonction des décisions qui seront prises par le Premier ministre.
Si ça se trouve, le bouclier fiscal a déjà vécu...
Non, pas du tout. Ca dépendra de la décision du Premier ministre.
L. Wauquiez qui espère qu'on créera des emplois en France, et notamment en travaillant le dimanche, était l'invité d'RTL ce matin. Bonne journée !
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 28 avril 2009