Texte intégral
Monsieur le Député,
Hier à Berlin, M. Fischer lançait le chiffre de 500 000 réfugiés. Ceci peut paraître considérable mais il est vrai que, compte tenu du flux observé actuellement, il nest pas impossible, hélas, que nous latteignons. Je voudrais dabord faire observer, comme la fait le Premier ministre que ce sont les menaces, les exactions, les violences exercées à lencontre de la population albanaise du Kosovo qui ont déclenché le processus et non lintervention de lOTAN. Ce qui veut dire que ce mouvement de réfugiés a commencé déjà depuis de nombreux mois. Il est vrai quil sest accéléré au cours des derniers jours. Les Albanais estiment à environ 70 000 déjà le nombre des réfugiés, au Monténégro, cest 30 000 car au Monténégro, la frontière se franchit aisément et permet de rejoindre ensuite lAlbanie. Dès aujourdhui, le directeur de la cellule durgence va se rendre sur place pour évaluer les moyens les besoins quappelle cette situation. Dores et déjà, on peut penser que nous enverrons un ensemble de dispensaires légers permettant à la fois de dispenser les premiers soins mais aussi dapporter la nourriture nécessaire ; il seront équipés aussi de véhicules médicalisés.
Mme Bonino, commissaire européen, est aussi sur place car cest évidemment dans le cadre de lUnion européenne que nous allons organiser cette assistance. La France, je le répète, va lévaluer dès aujourdhui et devrait pouvoir, dès les prochains jours, commencer à mobiliser des moyens de protection civiles et des moyens médicaux.
Moi-même ai lintention, si les questions de transports peuvent être aisément réglées, de my rendre dès jeudi prochain.
Voilà Monsieur le Député ce que je voulais dire qui témoigne que la France entend bien prendre toute sa part dans ce mouvement dassistance au bénéfice des réfugiés auxquels évidemment vont toutes nos pensées.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Votre collègue, M. le député M. Voisin ma déjà interrogé sur le même sujet mais votre question me permet de préciser et dactualiser ma réponse.
Il y a moins dune heure, le porte-parole de lOTAN a publié les derniers chiffres concernant les réfugiés, les voici : Albanie : 150 000, Macédoine : 52 000, Monténégro : 42 000. Cest-à-dire que lestimation faite hier par Mme Ogata, Haut commissaire aux réfugiés, il semblerait quil y ait 4 000 réfugiés de plus chaque heure qui franchissent les frontières de la Macédoine, du Monténégro ou de lAlbanie sont malheureusement vérifiés.
Mme Bonino va demain dans la région. Elle pourra ainsi mettre en oeuvre laide européenne pour laquelle déjà, les premiers crédits ont été mobilisés. La cellule durgence française a bâti un premier programme qui combine à la fois apport en nourriture, aide médicale, protection civile, couverture ; son directeur, dans les heures qui viennent, va aller sur place évaluer avec plus de précisions les besoins et surtout préparer larrivée des secours français.
La France, de son côté, a demandé quune conférence multilatérale, pour précisément coordonner laide humanitaire se réunisse le plus vite possible afin que, comme vous lavez vous-même souhaité, ce soit bien la coordination de lensemble des pays européens, notamment, qui viennent au secours des réfugiés kosovars.
(Source http ://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 avril 1999)
Hier à Berlin, M. Fischer lançait le chiffre de 500 000 réfugiés. Ceci peut paraître considérable mais il est vrai que, compte tenu du flux observé actuellement, il nest pas impossible, hélas, que nous latteignons. Je voudrais dabord faire observer, comme la fait le Premier ministre que ce sont les menaces, les exactions, les violences exercées à lencontre de la population albanaise du Kosovo qui ont déclenché le processus et non lintervention de lOTAN. Ce qui veut dire que ce mouvement de réfugiés a commencé déjà depuis de nombreux mois. Il est vrai quil sest accéléré au cours des derniers jours. Les Albanais estiment à environ 70 000 déjà le nombre des réfugiés, au Monténégro, cest 30 000 car au Monténégro, la frontière se franchit aisément et permet de rejoindre ensuite lAlbanie. Dès aujourdhui, le directeur de la cellule durgence va se rendre sur place pour évaluer les moyens les besoins quappelle cette situation. Dores et déjà, on peut penser que nous enverrons un ensemble de dispensaires légers permettant à la fois de dispenser les premiers soins mais aussi dapporter la nourriture nécessaire ; il seront équipés aussi de véhicules médicalisés.
Mme Bonino, commissaire européen, est aussi sur place car cest évidemment dans le cadre de lUnion européenne que nous allons organiser cette assistance. La France, je le répète, va lévaluer dès aujourdhui et devrait pouvoir, dès les prochains jours, commencer à mobiliser des moyens de protection civiles et des moyens médicaux.
Moi-même ai lintention, si les questions de transports peuvent être aisément réglées, de my rendre dès jeudi prochain.
Voilà Monsieur le Député ce que je voulais dire qui témoigne que la France entend bien prendre toute sa part dans ce mouvement dassistance au bénéfice des réfugiés auxquels évidemment vont toutes nos pensées.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Votre collègue, M. le député M. Voisin ma déjà interrogé sur le même sujet mais votre question me permet de préciser et dactualiser ma réponse.
Il y a moins dune heure, le porte-parole de lOTAN a publié les derniers chiffres concernant les réfugiés, les voici : Albanie : 150 000, Macédoine : 52 000, Monténégro : 42 000. Cest-à-dire que lestimation faite hier par Mme Ogata, Haut commissaire aux réfugiés, il semblerait quil y ait 4 000 réfugiés de plus chaque heure qui franchissent les frontières de la Macédoine, du Monténégro ou de lAlbanie sont malheureusement vérifiés.
Mme Bonino va demain dans la région. Elle pourra ainsi mettre en oeuvre laide européenne pour laquelle déjà, les premiers crédits ont été mobilisés. La cellule durgence française a bâti un premier programme qui combine à la fois apport en nourriture, aide médicale, protection civile, couverture ; son directeur, dans les heures qui viennent, va aller sur place évaluer avec plus de précisions les besoins et surtout préparer larrivée des secours français.
La France, de son côté, a demandé quune conférence multilatérale, pour précisément coordonner laide humanitaire se réunisse le plus vite possible afin que, comme vous lavez vous-même souhaité, ce soit bien la coordination de lensemble des pays européens, notamment, qui viennent au secours des réfugiés kosovars.
(Source http ://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 avril 1999)