Déclaration de M. Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale, sur le traitement de la différence en milieu scolaire, la création d'un passeport orientation et la politique de prévention des comportements à risques à l'école, La Rochelle le 21 mai 2009.

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Circonstance : 90ème Congrès national de la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) à La Rochelle du 21 au 23 mai 2009

Texte intégral

Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Parents d'élèves,
Le congrès de la PEEP est toujours l'un des moments forts de notre actualité éducative. Celui de cette année l'est particulièrement, non seulement parce qu'on vous y avez débattu d'un sujet qui me tient beaucoup à coeur, celui de la prise en compte de la différence, mais parce qu'il est marqué par le passage de témoin de madame Kerkhove qui a présidé à la destinée de votre association pendant deux mandats.
Je voudrais, à cette occasion, madame Kerkhove, vous dire ma reconnaissance pour le travail que nous avons accompli ensemble et pour le soin que vous avez mis, dans nos échanges, à n'avoir d'autre souci que l'intérêt des enfants et celui des familles.
Vous avez su porter avec force, courage et conviction, les idéaux qui forgent l'identité de votre association : l'indépendance, l'écoute du terrain, l'attachement à la transmission des savoirs et à l'implication totale des familles dans la communauté éducative.
Je suis convaincu que celui ou celle qui vous succèdera saura également porter haut et fort ces valeurs essentielles.
Le congrès de la PEEP, vous le savez aussi, a toujours aussi pour moi le parfum et l'enthousiasme des rentrées scolaires. Je n'oublie pas qu'il y a deux ans, j'ai prononcé mon premier discours de ministre pour vous dire ma détermination à mettre en oeuvre les engagements du Président de la République, ceux d'une école plus juste, plus attentive aux besoins de chaque enfant et plus confiante à l'égard des familles. Nous avons beaucoup progressé dans cette voie.
Et c'est avec la même détermination et le même enthousiasme que je veux vous dire, aujourd'hui, ma volonté de poursuivre dans la voie des réformes engagées, parce qu'elles sont justes, parce qu'elles sont nécessaires, et parce que nous n'avons plus le temps d'attendre !
Je vous l'ai dit, j'ai été sensible au thème que vous avez retenu comme fil directeur de ce 90ème congrès. Il n'est sans doute pas de sujet plus complexe, et en même temps d'enjeu plus important, que celui du traitement de la différence en milieu scolaire.
On pourrait sans doute, d'ailleurs, disserter longuement sur les implications, et même le bien-fondé de cette notion. Car ma conviction, qui est moins celle du ministre que celle du professeur que j'ai longtemps été, c'est que la pédagogie commence là où apparaît la différence. Aucune classe n'est homogène. Aucun élève n'a la même difficulté, la même histoire, les mêmes capacités. Certaines de ces différences, naturellement, appellent des réponses particulières, notamment pour les élèves en situation de handicap. Mais fondamentalement, je crois qu'il n'est pas d'éducateur qui ne soit intimement convaincu de la capacité à progresser de chacun de ses élèves, de cette perfectibilité dans laquelle Rousseau voit l'essence même de la condition d'homme.
Cette conviction, précisément, c'est celle qui préside à la réforme de l'école primaire qui est entrée en vigueur à la rentrée dernière avec l'apparition de nouveaux programmes, de nouveaux horaires, et de nouveaux dispositifs de traitement de la difficulté scolaire, avec l'apparition des deux heures hebdomadaires consacrées aux élèves en difficulté.
Car si l'on est convaincu, comme je le suis, que tout enfant a la capacité d'apprendre et de comprendre, alors on ne peut tolérer que 15 % des élèves continuent à quitter chaque année l'école primaire sans maîtriser les savoirs fondamentaux. On a trop longtemps considéré la difficulté scolaire comme une forme de maladie dont il faudrait rechercher les causes et traiter les symptômes chez l'enfant : or l'échec scolaire, c'est d'abord et avant tout un échec de l'institution scolaire que nous ne pouvions laisser perdurer plus longtemps.
Nous avons connu des débats, parfois vifs, sur les modalités et le rythme d'entrée en vigueur de cette réforme. Mais je veux rendre hommage devant vous à l'esprit républicain de ces centaines de milliers d'enseignants qui ont mis toute leur énergie pour faire en sorte que cette réforme puisse s'appliquer dans les meilleures conditions. Là sont les vrais résistants, les héros du quotidien, ceux qui savent que la vraie idéologie n'est pas celle qui aveugle ceux qui la professent, mais celle qui contribue à éclairer les élèves dont ils ont la charge. Ils en sont d'ailleurs récompensés par la très large approbation que portent les parents d'élèves sur ces réformes, dont témoignent les enquêtes que vous avez menées auprès d'eux.
La différence, vous le savez aussi, tient bien souvent à l'origine sociale et familiale des élèves. Il y a ceux qui ont, chez eux, un père ou une mère qui peut les aider à réviser, à faire leurs devoirs et ceux qui sont laissés à eux-mêmes après les cours.
Il y a ceux dont les parents ont les moyens d'engager un répétiteur à domicile ou d'inscrire leur enfant dans des officines de cours particulier et ceux qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Il y a ceux qui partent à l'étranger pour apprendre l'anglais et ceux qui se contentent de répéter les minces paroles du dernier tube anglo-saxon.
Je considère que l'école s'est trop longtemps déchargée sur les familles des tâches d'accompagnement et de répétition qui lui incombent et qu'elle a contribué, de ce fait, à accroître le poids des différences entre ses élèves. Je ne conteste pas le droit de chaque famille à aider son enfant à progresser en dehors de l'institution scolaire. Mais j'estime que pour ceux qui n'ont pas accès à ces services, l'école doit aussi être à elle-même son propre recours.
Voilà pourquoi les élèves de C.M.1 et de C.M.2 peuvent désormais bénéficier, s'ils le souhaitent, de stages gratuits de soutien scolaire en français et en mathématiques durant les vacances scolaires.
Voilà pourquoi, comme l'avait promis le Président de la République, chaque collégien peut désormais rester dans son établissement après les cours et y trouver l'aide dont il a besoin ou prendre part à des activités culturelles ou sportives. Voilà pourquoi les lycées proposent, pendant les vacances, des stages de pratique en langue anglaise. A des élèves différents l'école veut apporter des réponses différentes !
Respecter la différence, c'est aussi respecter les choix qui sont ceux des élèves et de leurs familles, et faire en sorte qu'ils puissent s'épanouir dans la filière de formation qu'ils ont choisie et qu'ils aient les mêmes chances de pouvoir s'y construire un avenir. Ce n'était pas le cas, il y a encore peu, pour les élèves qui faisaient le choix du lycée professionnel pour pouvoir obtenir un baccalauréat professionnel. Plus d'un sur deux de ces élèves, en effet, arrêtait sa formation après le B.E.P. , un diplôme qui a sa légitimité et ses qualités mais qui n'est pas conçu pour permettre l'insertion immédiate sur le marché du travail.
C'est à cette situation que j'ai voulu remédier en proposant la mise en place du baccalauréat professionnel en trois ans, qui concerne d'ores et déjà un grand nombre de filières et qui va permettre d'élever considérablement le niveau de formation des filières.
Comprendre la différence des élèves, respecter leurs choix, leur permettre de progresser à leur rythme et en tenant compte de leurs capacités et de leurs goûts, c'était toujours l'objectif qui préside à la réforme du lycée. Je sais combien vous êtes attachés à ce que le fonctionnement du lycée puisse être amélioré et combien vous m'avez encouragé dans ce projet. Vous connaissez les raisons qui nous ont conduits à relancer la concertation en confiant une mission à Richard Descoings. Dès qu'il m'aura remis son rapport et ses propositions, nous donnerons toute son ampleur à cette question cruciale pour l'avenir de nos enfants.
Nous pourrons également nous appuyer sur les expérimentations qui ont été lancées dans une centaine de lycées en France et dont les résultats apporteront très certainement une contribution essentielle à la réflexion sur l'avenir du nouveau lycée. Et naturellement, je serai très attentif à toutes les propositions que vous voudriez voir prises en compte.
Je veux dire un mot, enfin, d'une forme de différence très particulière, celle qui concerne les enfants en situation de handicap. Vous vous souvenez, sans doute, qu'il s'agit d'une priorité formelle du Président de la République, à laquelle je me suis attaché dès la première rentrée scolaire du quinquennat. Il s'agissait alors de permettre à chaque enfant en situation de handicap de pouvoir aller à l'école, un droit qui lui avait été reconnu par la loi du 11 février 2005 mais dont l'application se heurtait encore à de multiples difficultés.
Nous nous sommes donné les moyens d'être en mesure d'accueillir tous ces élèves, en créant 4 700 postes d'auxiliaires de vie scolaire sur les deux dernières rentrées, en ouvrant 470 CLIS et U.P.I. nouvelles à la dernière rentrée : au total, chaque année, ce sont 10 000 élèves en situation de handicap de plus qui sont accueillis en milieu scolaire.
Aujourd'hui, l'enjeu n'est plus d'accueillir ces élèves, mais de leur donner les meilleures chances de réussir à l'école : en deux ans, c'est un changement de culture considérable qui est à l'oeuvre. C'est pourquoi nous développons la formation et l'accompagnement des personnels. Nous organisons des parcours scolaires particuliers, pour la Langue des signes française, par exemple, pour laquelle nous avons finalisé des programmes du primaire à la terminale et qui fera l'objet de la création d'un CAPES en 2010.
Ma détermination est très forte, mais je suis convaincu que nous n'obtiendrons des progrès conséquents que si nous continuons à développer le lien avec les familles, avec les grandes fédérations du handicap et les acteurs du monde médico-social.
Aujourd'hui, comme au premier jour de mon ministère, je reste persuadé que si nous voulons transformer le rapport de l'élève à l'école et de l'école à l'élève, nous devons d'abord repenser et redéfinir les responsabilités qui sont celle de l'école et des familles dans l'éducation de l'enfant. On a trop souvent pensé la communauté éducative comme une forme élargie de communauté scolaire, ouverte aux parents. Or on ne peut invoquer la responsabilité des parents lorsqu'on les traite en simples supplétifs du service public d'éducation.
Et on ne peut continuer plus longtemps à rejeter exclusivement sur l'école la charge de transmettre aux enfants jusqu'aux règles les plus élémentaires de civilité. Ce n'est pas ma conception de l'Éducation. Ce n'est pas ma conception de l'école. Et ce n'est pas ma conception de la famille.
Vous le savez, je veux associer le plus étroitement possible les familles à ce qui se passe dans l'établissement scolaire de leurs enfants, à tout ce qui concerne le déroulement de sa scolarité ou les choix qu'il doit prendre dans le cadre de son orientation. C'est pourquoi j'ai tenu à ce que soient distribués deux guides à l'attention de tous les parents de l'école maternelle et élémentaire, pour leur présenter les programmes, leur expliquer le nouveau fonctionnement de la scolarité et leur rappeler les droits et devoirs qui leur incombent.
De même, je considère qu'il était indispensable que nous nous dotions enfin d'un système d'évaluation régulier qui permette à chaque parent d'élève de C.M.1 et de C.M.2 de situer, en cours d'année, le niveau scolaire de son enfant par rapport à sa classe ou à son école. Car être évalué et connaître le résultat de cette évaluation n'est pas seulement une chance qui est donnée à l'élève pour lui permettre de progresser : c'est un droit qui est reconnu aux familles.
Tout au long de ces deux années, je me suis beaucoup battu pour que les familles puissent bénéficier de nouvelles libertés. La liberté de choisir l'établissement scolaire de leur enfant, tout d'abord, avec l'assouplissement progressif de la carte scolaire qui a permis de donner des bases beaucoup plus claires à l'affectation des élèves. La liberté de pouvoir travailler les jours de grève grâce à la loi créant un droit à l'accueil pour les enfants scolarisés, dont j'avais annoncé l'arrivée l'année dernière à l'occasion de votre congrès de Clermont Ferrand.
Et puis, je crois que les familles doivent aussi pouvoir être librement informées et éclairées, à chaque instant, sur les décisions qui concernent l'orientation de leur enfant.
Vous le savez, notre système d'orientation actuel est trop complexe et trop peu réactif. Et ce n'est pas seulement une question de moyens ni de structure, c'est aussi une question de services. Cette question était au coeur du projet de réforme du lycée que j'avais présenté. Elle est désormais au coeur du service public de l'information que je veux mettre à la disposition des familles.
Je veux vous rassurer en précisant que par service public d'orientation, je n'entends pas mettre en place l'une de ces cathédrales administratives dont nous savons qu'elles sont complexes, coûteuses par nature et surtout peu efficace. Ce que je veux, c'est que les élèves et leurs familles puissent à la fois être informés correctement et qu'ils puissent connaître plus concrètement la réalité des différentes filières auxquelles ils se destinent.
Dès cette année, nous avons mené, à Amiens, une expérimentation de plateforme multimédia d'orientation alliant la téléphonie et l'internet, qui a connu un grand succès. Je vous annonce que ce dispositif sera étendu à la prochaine rentrée avec la création de 5 nouvelles plate-formes interrégionales qui couvriront l'ensemble du territoire métropolitain et d'outre-mer. Simultanément, nous mettrons en place sur le site de l'ONISEP un système de géolocalisation des formations qui permettra à chacun, et à tout moment, d'avoir accès à l'ensemble de l'offre de formation de l'éducation nationale.
Dans le même temps, je crois que l'Education nationale a envers les familles un devoir de transparence absolue sur la réalité des différentes filières, et notamment sur leurs débouchés. Je veux donc accentuer notre effort sur les dispositifs de découverte professionnelle, sur les partenariats avec le monde de l'entreprise ou sur les stages.
Et je vous annonce que dès la prochaine année scolaire, au moment de l'orientation, les parents seront informés des taux d'insertion professionnelle des filières dans lesquelles leur enfant a décidé de s'orienter, de celles qui embauchent et de celles qui n'embauchent pas qu'il s'agisse de leur orientation en fin de terminale vers l'enseignement supérieur ou en troisième ou de seconde pour ceux qui choisissent la voie professionnelle. Car je ne veux plus de cette trahison qui consiste à laisser délibérément un jeune s'égarer dans une formation pour découvrir, quelques années plus tard, qu'elle ne lui ouvre aucune des portes du marché de l'emploi.
C'est donc un vrai parcours d'orientation et de préparation à l'insertion que je veux mettre en place depuis le collège et en direction de l'enseignement supérieur. Ce parcours, il faut en assurer la mémoire et la traçabilité, pour permettre notamment d'améliorer la qualité des échanges entre les élèves, leur famille et l'école.
Nous mettrons donc en place au cours de l'année prochaine un passeport d'orientation qui comprendra toutes les informations permettant aux élèves de bénéficier d'un suivi continu par les équipes éducatives.
D'une manière générale, vous le voyez, je veux favoriser toutes les avancées qui permettront d'améliorer la qualité du dialogue entre l'école et les familles. L'une et l'autre doivent travailler ensemble pour permettre à l'enfant de se construire à l'abri des erreurs, parfois tragiques, qui le menacent et qui dépassent de très loin la simple question de la transmission des connaissances. Nous avons longtemps été démunis face au phénomène des jeux dangereux, dont trop de jeunes sont encore victimes chez eux et dans nos cours de récréation. C'est un sujet que je veux faire figurer parmi les priorités de l'action du ministère de l'Education nationale et qui sera explicitement cité dans la prochaine circulaire de rentrée scolaire. Dans ce cadre, nous avons déjà engagé la sensibilisation et la formation des personnels de santé de l'Education nationale, avec la mise en place d'une véritable formation initiale et continue avec ces sujets.
Et, naturellement, nous poursuivrons le travail engagé avec les associations de parents d'enfants victimes dont il faut souligner la grande dignité et l'efficacité.
Les parents ne doivent pas seulement être informés des dangers qu'encourt leur enfant. Ils doivent être associés très étroitement à la politique de prévention des comportements à risque, qu'il s'agisse de la mise en danger de soi même ou de la vie d'autrui.
Il est temps que nous ayons un débat serein, mais sans tabou, sur les questions de violence qui se déroulent trop souvent à l'intérieur et aux abords de nos établissements scolaires. Je me suis rendu la semaine dernière à Fenouillet, où s'est déroulée cette effroyable agression qui aurait pu coûter la vie à une de nos enseignantes. On me dit que tout cela aurait pu être évité si au moment de l'agression il y avait eu un surveillant ou deux de plus dans les couloirs, ou s'il y avait eu depuis la rentrée un ou deux élèves de moins par classe.
Dire cela, ce n'est pas seulement prendre une liberté excessive avec la réalité : c'est détourner volontairement le débat sur des solutions qui n'en sont pas.
Je recevrai la semaine prochaine les représentants des parents d'élèves, ainsi que ceux des départements et des régions et des chefs d'établissement. Je leur dirai la chose suivante.
D'abord, je veux que nous fassions en sorte de dissuader les candidats à la violence en donnant aux personnels des établissements les moyens juridiques et matériels d'agir. Les personnels doivent avoir le droit de faire ouvrir le cartable ou de fouiller l'élève qu'ils suspectent de vouloir introduire des armes. Et puis, puisqu'il faut des moyens, mais des moyens bien utilisés, je veux mettre en débat la possibilité de créer, auprès des recteurs, d'une force mobile d'agents qui pourront intervenir dans les établissements sur des missions de prévention et de contrôle.
Mais dissuader les candidats à la violence, c'est aussi responsabiliser leurs parents et les impliquer plus étroitement dans la prévention des comportements à risque. Certains parents le font avec beaucoup de courage, y compris auprès d'adolescents très difficiles. D'autres ont totalement démissionné. Je crois qu'il faut rappeler ces derniers à leur devoir de parent en leur infligeant, si nécessaire, des sanctions financières concrètes, rapides et proportionnées à la faute.
Encore une fois, je crois que nous devons discuter très largement de ces propositions, et de toutes celles qui pourraient également contribuer à lutter plus efficacement contre la violence.
Mesdames et Messieurs les Parents d'élèves,
Au moment de conclure ce 90ème congrès de la PEEP , je voudrais vous adresser un message d'espoir. Notre école a ses difficultés. Elle a ses pesanteurs. Aux espoirs souvent immenses que placent en elle beaucoup de parents et beaucoup d'élèves, succèdent parfois de grandes désillusions. Mais notre école a cette capacité immense et incomparable à pouvoir se réformer très rapidement lorsque les circonstances l'exigent, comme le montrent toutes les réformes que nous avons pu mener en deux ans. Rien de cela n'aurait été possible sans le dévouement des professeurs et des autres personnels de l'Éducation nationale. Rien de cela n'aurait été possible sans le soutien des parents d'élèves. Il reste beaucoup de défis à relever, beaucoup de missions à accomplir, beaucoup de rêves à faire éclore. Tel est l'enjeu qui s'offre à nous au cours des prochains mois.
Je vous remercie.Source http://www.education.gouv.fr, le 25 mai 2009