Texte intégral
- La crise que nous traversons a-t-elle une incidence négative sur la réforme de la défense ?
Non, et c'est même l'inverse qui se produit. Malgré la situation actuelle, ce sont 2,4 milliards d'euros qui vont être investis pour l'équipement de nos forces. Sur la seule année 2009, 1,6 milliard d'euros sont dépensé. Nous avons par contre une obligation d'exemplarité : les Français doivent avoir la certitude que chaque euro est bien dépensé. La réforme que nous menons actuellement, notamment par le biais d'une mutualisation des moyens, répond à cette nécessité.
- Cette réforme fait parfois grincer des dents, notamment à l'Etablissement technique d'Angers ?
Pour chaque site, nous avons analysé la situation et étudié tout ce qui était proposé, avec le souci que tout se passe bien et un grand sens de la responsabilité sociale. Sur les sites où les transferts ou les dissolution d'unité ont commencé, 90 % des personnels ont d'ailleurs d'ores et déjà été reclassés. Mais à Angers comme ailleurs, nous irons au bout de nos décisions.
- Un mot sur l'Afghanistan et sur la capacité de l'armée française à évoluer sur ce type de terrain...
Arrêtons avec ça ! Les soldats français sont parfaitement équipés pour intervenir en Afghanistan : c'est ce qui ressort de tous les rapports qui me parviennent. Tout ça se passe à 8 000 kilomètres d'ici, mais c'est bien la sécurité du monde et donc des Français qui se joue en ce moment là-bas.
Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 10 septembre 2009
Non, et c'est même l'inverse qui se produit. Malgré la situation actuelle, ce sont 2,4 milliards d'euros qui vont être investis pour l'équipement de nos forces. Sur la seule année 2009, 1,6 milliard d'euros sont dépensé. Nous avons par contre une obligation d'exemplarité : les Français doivent avoir la certitude que chaque euro est bien dépensé. La réforme que nous menons actuellement, notamment par le biais d'une mutualisation des moyens, répond à cette nécessité.
- Cette réforme fait parfois grincer des dents, notamment à l'Etablissement technique d'Angers ?
Pour chaque site, nous avons analysé la situation et étudié tout ce qui était proposé, avec le souci que tout se passe bien et un grand sens de la responsabilité sociale. Sur les sites où les transferts ou les dissolution d'unité ont commencé, 90 % des personnels ont d'ailleurs d'ores et déjà été reclassés. Mais à Angers comme ailleurs, nous irons au bout de nos décisions.
- Un mot sur l'Afghanistan et sur la capacité de l'armée française à évoluer sur ce type de terrain...
Arrêtons avec ça ! Les soldats français sont parfaitement équipés pour intervenir en Afghanistan : c'est ce qui ressort de tous les rapports qui me parviennent. Tout ça se passe à 8 000 kilomètres d'ici, mais c'est bien la sécurité du monde et donc des Français qui se joue en ce moment là-bas.
Source http://www.le-nouveaucentre.org, le 10 septembre 2009