Texte intégral
Je remercie Arlette Meyrieux, Présidente de l'association France Alzheimer, de nous avoir exposé de manière concise l'enjeu central que représente cette formation pour les aidants familiaux.
Je considère que c'est une initiative capitale pour la lutte contre la maladie d'Alzheimer et apparentées, non seulement pour les malades, mais aussi pour les proches qui les accompagnent au quotidien.
Il est en effet important :
- d'accorder toute la place aux aidants familiaux au même titre qu'aux professionnels de santé dans l'intérêt de la personne malade.
- de faire en sorte que cette formation soit déployée sur l'ensemble du territoire, car tous les français doivent être égaux devant la maladie, où qu'ils vivent dans notre pays.
- enfin, je veillerai personnellement au travers de l'évaluation régulière de cette convention à apporter à l'association France Alzheimer l'appui des pouvoirs publics.
Je remercie Laurent Vachey, Président de la CNSA, d'avoir rappelé l'engagement de la CNSA qui alloue à ce dispositif des ressources désormais stables.
Il s'agit d'un complément très substantiel au dispositif de répit déjà mis en place (accueil de jour et hébergement temporaire).
Je salue cette décision qui va se traduire par une action directe auprès des aidants familiaux et contribuer au maintien à domicile des personnes malades.
* L'enjeu du plan Alzheimer 2008-2012
Le plan Alzheimer 2008-2012, voulu par le Président de la République, est un engagement politique fort pour améliorer la prise en charge des malades et les mesures d'accompagnement apportées à leurs familles.
L'objectif est de construire un parcours individuel pour chaque malade depuis le diagnostic, jusqu'à la prise en charge en établissement.
Ce plan représente un engagement financier de l'Etat à hauteur de 1.6 milliards d'euros, dont 1.2 milliards d'euros pour le volet médico social. Il s'articule autour de 44 mesures.
Il faut prendre conscience que 860 000 personnes sont touchées par la maladie.
En 2020, 1.3 million de personnes pourraient être concernées et, en 2040, plus de 2 millions. Ces chiffres démontrent que, désormais, l'ensemble des familles françaises est touchée par ce fléau du 21ème siècle.
Qui, parmi nous, aujourd'hui, ne connait pas une personne, un proche victime de cette maladie ?
* Mon engagement en tant que Secrétaire d'Etat chargée des aînés
C'est un problème de santé publique qui devient un véritable enjeu de société en raison de son impact humain. En tant que garante de nos aînés
Ma priorité est de poursuivre cette politique volontariste pour mettre en oeuvre ce Plan ambitieux.
Ma priorité est de privilégier une approche humaine, d'écoute et de proximité.
Ma volonté est d'apporter une réponse de haute qualité sur l'ensemble du territoire, aux malades et aux aidants.
C'est pourquoi il est de notre devoir d'accompagner et de soutenir le rôle admirable de ces aidants.
* L'objectif de la Convention
La signature de la Convention, aujourd'hui, est un grand pas en avant, car elle permet de concrétiser la mesure 2 du plan Alzheimer 2008-2012, et s'inscrit dans « la loi hôpital santé patients territoire », qui prévoit d'assurer une formation de 14h aux aidants.
Les 4 objectifs de la formation pour les aidants :
Apporter une meilleure compréhension de la maladie.
Adopter « les bons mots et les bons gestes » face à une personne malade.
Maintenir une relation d'échange avec le malade.
Accepter de bénéficier d'une aide complémentaire extérieure.
En amont soutenir mieux l'aidant face aux effets collatéraux de la maladie, notre action devrait pouvoir leur permettre de dépasser leur culpabilisation, de se protéger et par conséquent de mieux envisager leur action vis-à-vis de leur proche.
Lorsque j'ai inauguré la MAIA de Mulhouse le 21 septembre dernier, j'ai rencontré une femme qui s'était occupée de son mari, atteint de la maladie d'Alzheimer pendant des années, avant de devenir veuve. Elle est aujourd'hui engagée quotidiennement auprès d'autres aidants familiaux pour partager son expérience et ses compétences.Source http://www.travail-solidarite.gouv.fr, le 1er décembre 2009
Je considère que c'est une initiative capitale pour la lutte contre la maladie d'Alzheimer et apparentées, non seulement pour les malades, mais aussi pour les proches qui les accompagnent au quotidien.
Il est en effet important :
- d'accorder toute la place aux aidants familiaux au même titre qu'aux professionnels de santé dans l'intérêt de la personne malade.
- de faire en sorte que cette formation soit déployée sur l'ensemble du territoire, car tous les français doivent être égaux devant la maladie, où qu'ils vivent dans notre pays.
- enfin, je veillerai personnellement au travers de l'évaluation régulière de cette convention à apporter à l'association France Alzheimer l'appui des pouvoirs publics.
Je remercie Laurent Vachey, Président de la CNSA, d'avoir rappelé l'engagement de la CNSA qui alloue à ce dispositif des ressources désormais stables.
Il s'agit d'un complément très substantiel au dispositif de répit déjà mis en place (accueil de jour et hébergement temporaire).
Je salue cette décision qui va se traduire par une action directe auprès des aidants familiaux et contribuer au maintien à domicile des personnes malades.
* L'enjeu du plan Alzheimer 2008-2012
Le plan Alzheimer 2008-2012, voulu par le Président de la République, est un engagement politique fort pour améliorer la prise en charge des malades et les mesures d'accompagnement apportées à leurs familles.
L'objectif est de construire un parcours individuel pour chaque malade depuis le diagnostic, jusqu'à la prise en charge en établissement.
Ce plan représente un engagement financier de l'Etat à hauteur de 1.6 milliards d'euros, dont 1.2 milliards d'euros pour le volet médico social. Il s'articule autour de 44 mesures.
Il faut prendre conscience que 860 000 personnes sont touchées par la maladie.
En 2020, 1.3 million de personnes pourraient être concernées et, en 2040, plus de 2 millions. Ces chiffres démontrent que, désormais, l'ensemble des familles françaises est touchée par ce fléau du 21ème siècle.
Qui, parmi nous, aujourd'hui, ne connait pas une personne, un proche victime de cette maladie ?
* Mon engagement en tant que Secrétaire d'Etat chargée des aînés
C'est un problème de santé publique qui devient un véritable enjeu de société en raison de son impact humain. En tant que garante de nos aînés
Ma priorité est de poursuivre cette politique volontariste pour mettre en oeuvre ce Plan ambitieux.
Ma priorité est de privilégier une approche humaine, d'écoute et de proximité.
Ma volonté est d'apporter une réponse de haute qualité sur l'ensemble du territoire, aux malades et aux aidants.
C'est pourquoi il est de notre devoir d'accompagner et de soutenir le rôle admirable de ces aidants.
* L'objectif de la Convention
La signature de la Convention, aujourd'hui, est un grand pas en avant, car elle permet de concrétiser la mesure 2 du plan Alzheimer 2008-2012, et s'inscrit dans « la loi hôpital santé patients territoire », qui prévoit d'assurer une formation de 14h aux aidants.
Les 4 objectifs de la formation pour les aidants :
Apporter une meilleure compréhension de la maladie.
Adopter « les bons mots et les bons gestes » face à une personne malade.
Maintenir une relation d'échange avec le malade.
Accepter de bénéficier d'une aide complémentaire extérieure.
En amont soutenir mieux l'aidant face aux effets collatéraux de la maladie, notre action devrait pouvoir leur permettre de dépasser leur culpabilisation, de se protéger et par conséquent de mieux envisager leur action vis-à-vis de leur proche.
Lorsque j'ai inauguré la MAIA de Mulhouse le 21 septembre dernier, j'ai rencontré une femme qui s'était occupée de son mari, atteint de la maladie d'Alzheimer pendant des années, avant de devenir veuve. Elle est aujourd'hui engagée quotidiennement auprès d'autres aidants familiaux pour partager son expérience et ses compétences.Source http://www.travail-solidarite.gouv.fr, le 1er décembre 2009