Texte intégral
C. Roux et M. Biraben. M. Biraben : Notre invitée politique, V. Pécresse, qui est candidate, elle, tête de liste aux élections régionales, annoncée perdante dans les sondages, mais également ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et là elle rafle la mise du grand emprunt avec 11 milliards, dont 8 pour la recherche. Et pendant ce temps, le débat sur l'identité nationale continue de libérer la parole : celle de N. Morano, par exemple. V. Pécresse, bonjour.
C. Roux : Alors, c'est 11 milliards + 8 ?
Oui !
C. Roux : C'est l'euro millions que vous avez gagné, là, avec le grand emprunt. On va y venir, on va parler de la recherche, des universités, mais d'abord un mot sur N. Morano qui attend du musulman français - je la cite, "qu'il aime la France, qu'il trouve un travail, qu'il ne parle pas le verlan, et qu'il mette sa casquette à l'envers (sic)". Est-ce que vous approuvez les paroles de la ministre ?
"À l'endroit", sans doute ! Ce sont des paroles qui ont été sorties du contexte. Moi, je connais N. Morano, et je sais ce qu'elle pense, et Nadine elle est profondément attachée à l'intégration républicaine. Et tous les faux procès qu'on pourrait lui faire ne seraient que des faux procès. Elle a un parcours de vie, elle a un engagement, et c'est quelqu'un qui est laïque et qui est républicaine et qui n'a pas le moindre fond de racisme en elle.
C. Roux : Est-ce que ce débat sur l'identité nationale n'a pas libéré trop la parole, d'une certaine manière, comme le dit par exemple Y. Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances, qui dit :"c'est devenu un déversoir, un défouloir qui échappe à tout contrôle" ?
Je crois que ce débat il est profondément légitime parce qu'il y a la mondialisation et qu'on s'interroge tous sur ce qu'on est. Et, je crois que l'identité nationale ne doit pas être ce qui nous sépare, ce doit être ce qui nous rassemble. Mais, je crois qu'il est urgent que aujourd'hui on recentre le débat sur des propositions concrètes, qu'est-ce qui va améliorer notre vivre ensemble. Prenons une dizaine de thématiques, maintenant on a bien creusé déjà, j'allais dire ce qui constitue notre identité - la langue, le respect des lois de la République, l'égalité des sexes, la démocratie, la protection sociale - on a déjà une série de réponses, eh bien prenons ces séries de réponses une par une et faisons des propositions concrètes, qu'on sorte de ce débat avec quinze propositions pour mieux vivre ensemble.
C. Roux : En gros, on a assez débattu, c'est ce que vous dites un peu à E. Besson, de passer en phase 2 d'une certaine manière ?
Non, je pense qu'on peut poursuivre le débat, mais poursuivre le débat de manière très positive pour sortir sur du concret. Moi, je trouve que, voilà, les dissertations pseudo philosophiques, il y a un temps pour ça et puis il y a un temps aujourd'hui pour l'action politique. L'action, ça veut dire lutter contre l'illettrisme, ça veut dire débattre effectivement de comment est-ce qu'on fait mieux vivre l'égalité des sexes aujourd'hui, la laïcité comment, etc. et avec des propositions parce que sinon le débat il reste, j'allais dire à côté.
C. Roux : Il échappe.
Non !
Non ?
Mais surtout, il reste à côté, il reste dans une espèce de bulle à côté de l'action politique réelle. L'action politique, c'est du concret ; l'action politique, c'est des réponses, c'est dire, voilà, on va lancer un grand plan de lutte contre l'illettrisme, c'est dire, voilà, on va réformer les procédures d'accueil.
C. Roux : F. Baroin dit qu'il faut qu'on suspende directement ce débat. Est-ce que vous iriez jusque-là, dire "ça y est, on a bien débattu, on arrête" ?
Non, parce que suspendre, cela voudrait dire que ce débat n'est pas légitime. Or, moi, je pense qu'il est légitime. Je vous l'ai dit, je pense qu'on est dans une phase de mondialisation où, profondément, on s'interroge sur ce que c'est que d'être français. Est-ce qu'on va rester dans une diversité culturelle ? Est-ce qu'on fera valoir notre petite spécificité, notre histoire, nos valeurs ?
C. Roux : Ce n'est pas ce qui se dit dans les débats organisés sur l'identité nationale.
Si ! C'est aussi ce que se dit !
C. Roux : On parle beaucoup d'immigration, notamment.
Mais je pense que le vrai problème, c'est la mondialisation, la mondialisation avec tous les flux de personnes qui se déplacent, mais la mondialisation, pas l'immigration.
C. Roux : Je vous conseille d'aller participer à l'un de ces débats ou d'aller sur le site sur l'identité nationale. On parle assez peu de mondialisation et beaucoup d'immigration.
M. Biraben : La grève dans les transports.
C. Roux : Alors, le mouvement se poursuit sur la ligne A et B maintenant du RER. Alors, je vous laisse mettre votre casquette de, non pas de conducteur de RER mais de chef de file de l'UMP pour les régionales. J.-P. Huchon, votre adversaire en Ile-de-France aux régionales demande un médiateur, comme ce qui s'est passé avec les transporteurs routiers. Est-ce que vous êtes sur cette ligne-là ?
Je crois que les négociations sont en train d'avancer, elles sont, je crois, en bonne voie, il faut qu'elles aboutissent très vite. Moi, j'ai passé le week-end avec des usagers en colère du RER A... Le Gouvernement a fait une partie du chemin, il a instauré le service minimum qui permet d'avoir un RER sur deux aux heures de pointe. Moi, ce qui me choque c'est la passivité de la région. Je veux dire, la région pourrait travailler à améliorer encore le service minimum, à mettre en place des liaisons de bus en dehors des heures de pointe en lien avec les communes, parce que moi je vois des gens qui le soir sont obligés de coucher dans la gare parce qu'il n'y a plus de train à partir de 8 h du soir et qui ne peuvent pas rentrer.
C. Roux : La région a les moyens techniquement de le faire ?
Mais, je crois qu'il faudrait s'interroger, être un peu créatif, sortir un petit peu des cases et s'interroger sur la vie quotidienne des Franciliens.
C. Roux : On passe à votre dossier. Je disais tout à l'heure, vous avez gagné un peu à l'Euromillions puisque vous avez hérité de 11 milliards pour les universités, 8 milliards pour la recherche. Alors, un mot sur les universités. La principale critique est de dire on va tout donner à des campus d'excellence et puis rien pour les autres. Pourquoi ne pas avoir donné un peu à tout le monde ?
L'objectif du grand emprunt c'est à peu près 25 milliards, parce qu'il y a effectivement les 20 milliards dont vous parliez, et puis il y a aussi 5 milliards qui se promènent sur des projets d'espace, des nouvelles énergies, de véhicules du futur, de maisons du futur, dans lesquels évidemment la recherche sera une composante essentielle. Donc, il y a à peu près 25 milliards d'euros qui vont être donnés à l'université et la recherche, aux chercheurs et aux étudiants. Donc, c'est évidemment une grande semaine pour la recherche française parce que je crois que c'est le début d'un âge d'or pour la recherche française, parce que ça va donner une impulsion très forte. Alors, quel est l'objectif de ce grand emprunt ? C'est de faire émerger l'excellence partout - l'excellence partout, des projets d'excellence partout, des initiatives d'excellence partout.
C. Roux : La prime aux meilleurs !
La prime aux meilleurs, la prime aux plus dynamiques, la prime aux plus toniques, mais cela peut être tout le monde.
C. Roux : Donc, ça veut dire une université à deux vitesses ?
Non, pas du tout ! Cela veut dire donner à chaque université qui le souhaite des moyens pour mettre en place des projets d'excellence. Je vous donne un exemple...
C. Roux : ... qui le souhaite ou qui le mérite ? C'est important.
Les deux ! Les deux, enfin qui le souhaite, il faut d'abord qu'elle le souhaite, il faut d'abord qu'elle mette en place...
C. Roux : ... je pense qu'elles le souhaitent toutes ; ça c'est un...
Oui, mais il faut qu'elle le souhaite et qu'elle le mérite. Par exemple, dans le grand emprunt il y a des projets de bourses pour des chercheurs de talent. Cela veut dire qu'une université qui ferait l'effort de faire venir chez elle un chercheur ou de monter un laboratoire d'excellence pourrait avoir des fonds spécifiques. Il y a un autre fonds pour l'équipement des laboratoires, parce que vous savez que le problème aujourd'hui des universités c'est que très souvent elles n'ont pas les moyens de s'acheter la machine, le spectromètre de masse, le calculateur, qui leur permettra de faire des recherches meilleures. Donc, il y a un fonds pour l'équipement des laboratoires. Il y a un fonds pour... vous voyez, pour créer des campus technologiques, pour rapprocher le privé et le public dans un même site.
C. Roux : Est-ce qu'il y a un calendrier ? Quand est-ce qu'ils percevront l'argent sonnant et trébuchant ?
Alors, nous allons mettre en place, dans les deux ou trois mois qui viennent les procédures, les cahiers des charges, pour pouvoir concourir, parce que ce sera des concours, ce seront des appels à projets, pour pouvoir concourir, pour pouvoir présenter des projets. Donc, je pense que d'ici fin février, on aura toutes les règles du jeu pour obtenir les crédits du grand emprunt. Mais ce que je voudrais dire, c'est que c'est finalement l'étape 4 de la réforme de l'université et de la recherche. Il y a eu d'abord l'autonomie, il y a eu ensuite des moyens très forts, le plan "campus", et maintenant le grand emprunt. Je crois que c'est un engagement sans cesse renouvelé auprès des chercheurs, des étudiants, et des enseignants.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 5 janvier 2010
C. Roux : Alors, c'est 11 milliards + 8 ?
Oui !
C. Roux : C'est l'euro millions que vous avez gagné, là, avec le grand emprunt. On va y venir, on va parler de la recherche, des universités, mais d'abord un mot sur N. Morano qui attend du musulman français - je la cite, "qu'il aime la France, qu'il trouve un travail, qu'il ne parle pas le verlan, et qu'il mette sa casquette à l'envers (sic)". Est-ce que vous approuvez les paroles de la ministre ?
"À l'endroit", sans doute ! Ce sont des paroles qui ont été sorties du contexte. Moi, je connais N. Morano, et je sais ce qu'elle pense, et Nadine elle est profondément attachée à l'intégration républicaine. Et tous les faux procès qu'on pourrait lui faire ne seraient que des faux procès. Elle a un parcours de vie, elle a un engagement, et c'est quelqu'un qui est laïque et qui est républicaine et qui n'a pas le moindre fond de racisme en elle.
C. Roux : Est-ce que ce débat sur l'identité nationale n'a pas libéré trop la parole, d'une certaine manière, comme le dit par exemple Y. Sabeg, commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances, qui dit :"c'est devenu un déversoir, un défouloir qui échappe à tout contrôle" ?
Je crois que ce débat il est profondément légitime parce qu'il y a la mondialisation et qu'on s'interroge tous sur ce qu'on est. Et, je crois que l'identité nationale ne doit pas être ce qui nous sépare, ce doit être ce qui nous rassemble. Mais, je crois qu'il est urgent que aujourd'hui on recentre le débat sur des propositions concrètes, qu'est-ce qui va améliorer notre vivre ensemble. Prenons une dizaine de thématiques, maintenant on a bien creusé déjà, j'allais dire ce qui constitue notre identité - la langue, le respect des lois de la République, l'égalité des sexes, la démocratie, la protection sociale - on a déjà une série de réponses, eh bien prenons ces séries de réponses une par une et faisons des propositions concrètes, qu'on sorte de ce débat avec quinze propositions pour mieux vivre ensemble.
C. Roux : En gros, on a assez débattu, c'est ce que vous dites un peu à E. Besson, de passer en phase 2 d'une certaine manière ?
Non, je pense qu'on peut poursuivre le débat, mais poursuivre le débat de manière très positive pour sortir sur du concret. Moi, je trouve que, voilà, les dissertations pseudo philosophiques, il y a un temps pour ça et puis il y a un temps aujourd'hui pour l'action politique. L'action, ça veut dire lutter contre l'illettrisme, ça veut dire débattre effectivement de comment est-ce qu'on fait mieux vivre l'égalité des sexes aujourd'hui, la laïcité comment, etc. et avec des propositions parce que sinon le débat il reste, j'allais dire à côté.
C. Roux : Il échappe.
Non !
Non ?
Mais surtout, il reste à côté, il reste dans une espèce de bulle à côté de l'action politique réelle. L'action politique, c'est du concret ; l'action politique, c'est des réponses, c'est dire, voilà, on va lancer un grand plan de lutte contre l'illettrisme, c'est dire, voilà, on va réformer les procédures d'accueil.
C. Roux : F. Baroin dit qu'il faut qu'on suspende directement ce débat. Est-ce que vous iriez jusque-là, dire "ça y est, on a bien débattu, on arrête" ?
Non, parce que suspendre, cela voudrait dire que ce débat n'est pas légitime. Or, moi, je pense qu'il est légitime. Je vous l'ai dit, je pense qu'on est dans une phase de mondialisation où, profondément, on s'interroge sur ce que c'est que d'être français. Est-ce qu'on va rester dans une diversité culturelle ? Est-ce qu'on fera valoir notre petite spécificité, notre histoire, nos valeurs ?
C. Roux : Ce n'est pas ce qui se dit dans les débats organisés sur l'identité nationale.
Si ! C'est aussi ce que se dit !
C. Roux : On parle beaucoup d'immigration, notamment.
Mais je pense que le vrai problème, c'est la mondialisation, la mondialisation avec tous les flux de personnes qui se déplacent, mais la mondialisation, pas l'immigration.
C. Roux : Je vous conseille d'aller participer à l'un de ces débats ou d'aller sur le site sur l'identité nationale. On parle assez peu de mondialisation et beaucoup d'immigration.
M. Biraben : La grève dans les transports.
C. Roux : Alors, le mouvement se poursuit sur la ligne A et B maintenant du RER. Alors, je vous laisse mettre votre casquette de, non pas de conducteur de RER mais de chef de file de l'UMP pour les régionales. J.-P. Huchon, votre adversaire en Ile-de-France aux régionales demande un médiateur, comme ce qui s'est passé avec les transporteurs routiers. Est-ce que vous êtes sur cette ligne-là ?
Je crois que les négociations sont en train d'avancer, elles sont, je crois, en bonne voie, il faut qu'elles aboutissent très vite. Moi, j'ai passé le week-end avec des usagers en colère du RER A... Le Gouvernement a fait une partie du chemin, il a instauré le service minimum qui permet d'avoir un RER sur deux aux heures de pointe. Moi, ce qui me choque c'est la passivité de la région. Je veux dire, la région pourrait travailler à améliorer encore le service minimum, à mettre en place des liaisons de bus en dehors des heures de pointe en lien avec les communes, parce que moi je vois des gens qui le soir sont obligés de coucher dans la gare parce qu'il n'y a plus de train à partir de 8 h du soir et qui ne peuvent pas rentrer.
C. Roux : La région a les moyens techniquement de le faire ?
Mais, je crois qu'il faudrait s'interroger, être un peu créatif, sortir un petit peu des cases et s'interroger sur la vie quotidienne des Franciliens.
C. Roux : On passe à votre dossier. Je disais tout à l'heure, vous avez gagné un peu à l'Euromillions puisque vous avez hérité de 11 milliards pour les universités, 8 milliards pour la recherche. Alors, un mot sur les universités. La principale critique est de dire on va tout donner à des campus d'excellence et puis rien pour les autres. Pourquoi ne pas avoir donné un peu à tout le monde ?
L'objectif du grand emprunt c'est à peu près 25 milliards, parce qu'il y a effectivement les 20 milliards dont vous parliez, et puis il y a aussi 5 milliards qui se promènent sur des projets d'espace, des nouvelles énergies, de véhicules du futur, de maisons du futur, dans lesquels évidemment la recherche sera une composante essentielle. Donc, il y a à peu près 25 milliards d'euros qui vont être donnés à l'université et la recherche, aux chercheurs et aux étudiants. Donc, c'est évidemment une grande semaine pour la recherche française parce que je crois que c'est le début d'un âge d'or pour la recherche française, parce que ça va donner une impulsion très forte. Alors, quel est l'objectif de ce grand emprunt ? C'est de faire émerger l'excellence partout - l'excellence partout, des projets d'excellence partout, des initiatives d'excellence partout.
C. Roux : La prime aux meilleurs !
La prime aux meilleurs, la prime aux plus dynamiques, la prime aux plus toniques, mais cela peut être tout le monde.
C. Roux : Donc, ça veut dire une université à deux vitesses ?
Non, pas du tout ! Cela veut dire donner à chaque université qui le souhaite des moyens pour mettre en place des projets d'excellence. Je vous donne un exemple...
C. Roux : ... qui le souhaite ou qui le mérite ? C'est important.
Les deux ! Les deux, enfin qui le souhaite, il faut d'abord qu'elle le souhaite, il faut d'abord qu'elle mette en place...
C. Roux : ... je pense qu'elles le souhaitent toutes ; ça c'est un...
Oui, mais il faut qu'elle le souhaite et qu'elle le mérite. Par exemple, dans le grand emprunt il y a des projets de bourses pour des chercheurs de talent. Cela veut dire qu'une université qui ferait l'effort de faire venir chez elle un chercheur ou de monter un laboratoire d'excellence pourrait avoir des fonds spécifiques. Il y a un autre fonds pour l'équipement des laboratoires, parce que vous savez que le problème aujourd'hui des universités c'est que très souvent elles n'ont pas les moyens de s'acheter la machine, le spectromètre de masse, le calculateur, qui leur permettra de faire des recherches meilleures. Donc, il y a un fonds pour l'équipement des laboratoires. Il y a un fonds pour... vous voyez, pour créer des campus technologiques, pour rapprocher le privé et le public dans un même site.
C. Roux : Est-ce qu'il y a un calendrier ? Quand est-ce qu'ils percevront l'argent sonnant et trébuchant ?
Alors, nous allons mettre en place, dans les deux ou trois mois qui viennent les procédures, les cahiers des charges, pour pouvoir concourir, parce que ce sera des concours, ce seront des appels à projets, pour pouvoir concourir, pour pouvoir présenter des projets. Donc, je pense que d'ici fin février, on aura toutes les règles du jeu pour obtenir les crédits du grand emprunt. Mais ce que je voudrais dire, c'est que c'est finalement l'étape 4 de la réforme de l'université et de la recherche. Il y a eu d'abord l'autonomie, il y a eu ensuite des moyens très forts, le plan "campus", et maintenant le grand emprunt. Je crois que c'est un engagement sans cesse renouvelé auprès des chercheurs, des étudiants, et des enseignants.
Source : Premier ministre, Service d'Information du Gouvernement, le 5 janvier 2010