Texte intégral
Merci beaucoup, Angela. C'est un très grand plaisir d'être à Berlin juste un mois après le dernier Conseil des ministres franco-allemand, qui a marqué une relance spectaculaire de notre coopération. Je me réjouis à mon tour que ce soit madame Lagarde et monsieur Schaüble qui ouvrent la série des échanges croisés de ministres entre les deux Conseils, d'autant que l'actualité, évidemment dominée par la situation économique et financière, justifiant parfaitement que ce soit ce sujet-là qui soit à l'ordre du jour de cette première expérience.
Nous avons pu constater aujourd'hui encore que l'approche de la France et de l'Allemagne, s'agissant de la politique économique et financière, était plus proche que jamais et permettait d'entraîner la politique européenne. Comme j'ai eu l'occasion de le dire il y a quelques instants devant les étudiants de l'université Humboldt, la France et l'Allemagne ne peuvent pas se contenter de la croissance molle qu'on leur prédit ou qu'on prédit pour la zone euro ou pour l'Union européenne pour les années qui viennent, alors même que les grands pays émergents sont déjà repartis avec des taux de croissance extrêmement élevés, risquant de creuser encore plus le fossé entre nous.
Face à ce défi, je pense que, grâce en particulier à l'engagement personnel d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy, jamais, les positions franco-allemandes n'ont été aussi proches. Nous avons exprimé notre volonté commune de créer un gouvernement économique européen dont le centre doit être le Conseil européen réunissant l'ensemble des chefs d'Etat et de Gouvernement. Nous avons affirmé ensemble notre volonté de voir maintenu intégralement le Pacte de stabilité et l'indépendance de la Banque centrale européenne. Nous avons évoqué ensemble la nécessité pour la stratégie économique européenne de s'occuper aussi de la dimension externe et de reconnaître l'importance de l'industrie pour la croissance du futur. Nous avons, ensemble, affirmé la nécessité de remettre en ordre les finances publiques et d'accomplir les réformes indispensables et les investissements d'avenir sur la recherche, sur l'enseignement supérieur, sur la sécurité et l'efficacité énergétique pour préparer la croissance de demain. Nous sommes en plein accord sur la nécessité d'accélérer - ce que nous allons faire en France - le rythme des réformes structurelles.
Nous avons, bien entendu, évoqué la situation de la Grèce, nous sommes en accord, entre la France et l'Allemagne, sur l'attitude qui doit être la nôtre.
1) Les efforts que le Premier ministre grec a engagés sont des efforts très importants et qui sont à la hauteur du défi que la Grèce doit relever.
2) Nous avons réaffirmé la solidarité des pays de la zone euro au regard de la situation de la Grèce.
3) Nous sommes d'accord pour réfléchir à des instruments pour le moyen terme, pour le cas où ces crises de ce type se prolongent ou se reproduisent, avec notamment sur la table la proposition du Fonds monétaire européen.
Je crois que la relation franco-allemande, ce n'est pas seulement un symbole, des rencontres et des discours, c'est une réalité que nous vivons au quotidien.
Question à/et réponse d'Angela Merkel
Réponse de François Fillon
J'ai déjà eu l'occasion de dire que cette proposition de Fonds monétaire européen nous semblait une proposition intéressante venant compléter les dispositions qui existent déjà dans les textes européens pour assurer la solidarité au sein de la Zone Euro. C'est donc une proposition pour le moyen terme, compte tenu des étapes nécessaires pour mettre en oeuvre, si on devait le faire, un tel instrument. Ce n'est donc pas une proposition qui peut répondre aux problèmes les plus immédiats et les plus urgents, mais que nous devons expertiser rapidement pour, ensemble, voir dans quelles conditions ce fonds peut être mis en place. Je pense qu'il n'y a aucune compétition avec le FMI, car nous sommes dans une situation très particulière, il n'y a pas d'autre zone dans le monde où des Etats se soient dotés d'une monnaie commune avec les mêmes règles contraignantes, très fortement contraignantes qui sont les nôtres et qui justifient que l'on réfléchisse à des instruments complémentaires de solidarité.
Question de Cécile Calla, journaliste Le Monde
L'idée de renflouer la Grèce suscite beaucoup de réticences en Allemagne. Monsieur le Premier ministre, est-ce que vous êtes venu à Berlin aussi pour convaincre la Chancelière d'aider éventuellement la Grèce financièrement ?
Réponse de François Fillon
Non, ce n'est pas comme ça que les choses se passent. D'abord, les contacts entre nous sont quotidiens. Les contacts entre la Chancelière et le Président de la République française, notamment en ce moment, compte tenu de la gravité de ces situations économiques, sont quasiment quotidiens.
Je n'ai pas besoin de convaincre la Chancelière de la nécessité de la solidarité de la zone euro. Au fond, nous avons tous intérêt à ce que l'euro soit stable, qu'il n'y ait pas de menace sur une monnaie qui est notre bien commun. Donc, il n'y a pas de divergences de vue. Il y a maintenant un calendrier qui se met en place, comme l'a dit madame Merkel à l'instant, l'essentiel, c'était que la Grèce prenne les décisions structurelles nécessaires pour réduire son déficit. Parce que c'est ça et seulement ça qui permettra d'assurer la crédibilité de toute forme de solidarité. Maintenant, il faut attendre de voir comment les choses se passent, comment en particulier les marchés réagissent.
Il y a un point sur lequel je voudrais insister, c'est qu'il n'est pas acceptable que des opérations de spéculation sauvages soient conduites contre la Grèce aujourd'hui ou contre n'importe quel autre Etat demain. C'est un sujet sur lequel je crois que, là aussi, la France et l'Allemagne sont en plein accord pour réfléchir à des règles pour éviter à l'avenir ces comportements spéculatifs extrêmes.
Question à/et réponse d'Angela Merkel
Réponse de François Fillon
Cette idée du Gouvernement économique européen a fait l'objet d'une déclaration commune lors du Conseil européen informel du 11 février dernier, donc il y a un accord complet entre nous sur ces sujets.
Au fond, notre idée, elle est simple, on ne peut pas se satisfaire des prévisions de croissance qui sont celles de l'Union européenne pour le moyen terme. Avec la croissance molle qu'on nous promet, nous ne pouvons pas maintenir l'intégralité de nos systèmes de protection sociaux et nous ne pouvons pas mettre en oeuvre dans des conditions optimales les politiques de retour à l'équilibre des finances publiques. Donc, il faut que nous allions ensemble chercher une croissance supplémentaire.
Nous pensons que les instruments que nous donne l'Union européenne, dont nous nous sommes dotés, qu'il ne s'agit pas de changer, qu'il ne s'agit pas de modifier, nous pensons qu'ils ne sont pas optimisés, qu'on ne les utilise pas suffisamment de façon cohérente. Donc, ce que nous voulons, c'est qu'au sein du Conseil, il y ait un véritable lieu de débats et de décisions sur, d'abord, les questions urgentes telles que les crises financières qui peuvent survenir dans tel ou tel Etat. On a vu, avec la crise économique et financière, que c'était bien la décision des gouvernements qui avait permis d'empêcher que le système financier ne s'effondre.
Deuxièmement, nous pensons que la surveillance des risques et des déséquilibres systémiques n'est pas suffisamment assurée aujourd'hui par les institutions européennes. Par exemple, on s'est beaucoup focalisé sur les déficits budgétaires des Etats, sans regarder si certains Etats ne conduisaient pas des politiques économiques ou des politiques d'endettement du secteur privé qui, finalement, conduisent aujourd'hui à des catastrophes financières. On nous avait présenté certains pays d'Europe comme étant des modèles en matière de croissance. Ils sont passés en quelques mois du modèle en matière de croissance à une situation quasiment sinistrée, y compris en termes d'endettement public.
Et puis, enfin, nous pensons que les Etats doivent être encouragés à réaliser des réformes structurelles et que c'est en conduisant ensemble ce débat au sein du Conseil qu'on peut mieux le faire.
Mais il n'est pas question, pour la France, pas plus que pour l'Allemagne, d'envisager de renégocier des traités des institutions, qu'il a été d'ailleurs suffisamment long et difficile à mettre en oeuvre. En tout cas, il n'est pour nous absolument pas question de toucher à l'intégrité du Pacte de stabilité ou à l'indépendance de la Banque Centrale.
Question de Karl de Meyer, journaliste Les Echos
Une question au Premier ministre. Vous avez évoqué, Monsieur le Premier ministre, devant les étudiants de l'université Humboldt, de nouveaux outils prédictifs, notamment pour corriger d'éventuels déséquilibres pour ce qui est de la balance des paiements courants, par exemple, à l'intérieur de la Zone Euro. Est-ce que vous pourriez un peu développer ce que vous avez en tête ? Je voudrais savoir ce que Madame la Chancelière en pense. Deuxième question sur la BCE, vous avez aussi appelé la BCE à discuter taux de change avec les monnaies de pays tiers. Qu'est-ce que vous entendez aussi par là ? Merci.
Réponse de François Fillon
Je crois que c'est vraiment le coeur de ce débat que nous voulons au sein du Gouvernement économique européen. Il y a des déséquilibres à l'intérieur même de la Zone Euro qui peuvent, à terme, devenir des menaces. Il y a, en termes de balances des paiements, des déséquilibres qui peuvent venir rendre impossible demain le retour à l'équilibre de certains Etats. Donc, ce sont des discussions qui ne doivent pas être tabous.
Ca ne veut pas dire pour autant que nous avons à apporter des nouvelles règles ou solutions à ces sujets. Mais nous pensons qu'il faut les aborder, qu'il faut les évoquer ensemble, qu'il faut chercher ensemble à corriger ces déséquilibres.
De même qu'il faut parler taux de change, il faut en parler avec les Etats-Unis, il faut en parler avec la Chine. C'est bien la volonté, notamment du Président de la République, de mettre ce sujet sur la table des débats du G20.
Source http://www.gouvernement.fr, le 12 mars 2010
Nous avons pu constater aujourd'hui encore que l'approche de la France et de l'Allemagne, s'agissant de la politique économique et financière, était plus proche que jamais et permettait d'entraîner la politique européenne. Comme j'ai eu l'occasion de le dire il y a quelques instants devant les étudiants de l'université Humboldt, la France et l'Allemagne ne peuvent pas se contenter de la croissance molle qu'on leur prédit ou qu'on prédit pour la zone euro ou pour l'Union européenne pour les années qui viennent, alors même que les grands pays émergents sont déjà repartis avec des taux de croissance extrêmement élevés, risquant de creuser encore plus le fossé entre nous.
Face à ce défi, je pense que, grâce en particulier à l'engagement personnel d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy, jamais, les positions franco-allemandes n'ont été aussi proches. Nous avons exprimé notre volonté commune de créer un gouvernement économique européen dont le centre doit être le Conseil européen réunissant l'ensemble des chefs d'Etat et de Gouvernement. Nous avons affirmé ensemble notre volonté de voir maintenu intégralement le Pacte de stabilité et l'indépendance de la Banque centrale européenne. Nous avons évoqué ensemble la nécessité pour la stratégie économique européenne de s'occuper aussi de la dimension externe et de reconnaître l'importance de l'industrie pour la croissance du futur. Nous avons, ensemble, affirmé la nécessité de remettre en ordre les finances publiques et d'accomplir les réformes indispensables et les investissements d'avenir sur la recherche, sur l'enseignement supérieur, sur la sécurité et l'efficacité énergétique pour préparer la croissance de demain. Nous sommes en plein accord sur la nécessité d'accélérer - ce que nous allons faire en France - le rythme des réformes structurelles.
Nous avons, bien entendu, évoqué la situation de la Grèce, nous sommes en accord, entre la France et l'Allemagne, sur l'attitude qui doit être la nôtre.
1) Les efforts que le Premier ministre grec a engagés sont des efforts très importants et qui sont à la hauteur du défi que la Grèce doit relever.
2) Nous avons réaffirmé la solidarité des pays de la zone euro au regard de la situation de la Grèce.
3) Nous sommes d'accord pour réfléchir à des instruments pour le moyen terme, pour le cas où ces crises de ce type se prolongent ou se reproduisent, avec notamment sur la table la proposition du Fonds monétaire européen.
Je crois que la relation franco-allemande, ce n'est pas seulement un symbole, des rencontres et des discours, c'est une réalité que nous vivons au quotidien.
Question à/et réponse d'Angela Merkel
Réponse de François Fillon
J'ai déjà eu l'occasion de dire que cette proposition de Fonds monétaire européen nous semblait une proposition intéressante venant compléter les dispositions qui existent déjà dans les textes européens pour assurer la solidarité au sein de la Zone Euro. C'est donc une proposition pour le moyen terme, compte tenu des étapes nécessaires pour mettre en oeuvre, si on devait le faire, un tel instrument. Ce n'est donc pas une proposition qui peut répondre aux problèmes les plus immédiats et les plus urgents, mais que nous devons expertiser rapidement pour, ensemble, voir dans quelles conditions ce fonds peut être mis en place. Je pense qu'il n'y a aucune compétition avec le FMI, car nous sommes dans une situation très particulière, il n'y a pas d'autre zone dans le monde où des Etats se soient dotés d'une monnaie commune avec les mêmes règles contraignantes, très fortement contraignantes qui sont les nôtres et qui justifient que l'on réfléchisse à des instruments complémentaires de solidarité.
Question de Cécile Calla, journaliste Le Monde
L'idée de renflouer la Grèce suscite beaucoup de réticences en Allemagne. Monsieur le Premier ministre, est-ce que vous êtes venu à Berlin aussi pour convaincre la Chancelière d'aider éventuellement la Grèce financièrement ?
Réponse de François Fillon
Non, ce n'est pas comme ça que les choses se passent. D'abord, les contacts entre nous sont quotidiens. Les contacts entre la Chancelière et le Président de la République française, notamment en ce moment, compte tenu de la gravité de ces situations économiques, sont quasiment quotidiens.
Je n'ai pas besoin de convaincre la Chancelière de la nécessité de la solidarité de la zone euro. Au fond, nous avons tous intérêt à ce que l'euro soit stable, qu'il n'y ait pas de menace sur une monnaie qui est notre bien commun. Donc, il n'y a pas de divergences de vue. Il y a maintenant un calendrier qui se met en place, comme l'a dit madame Merkel à l'instant, l'essentiel, c'était que la Grèce prenne les décisions structurelles nécessaires pour réduire son déficit. Parce que c'est ça et seulement ça qui permettra d'assurer la crédibilité de toute forme de solidarité. Maintenant, il faut attendre de voir comment les choses se passent, comment en particulier les marchés réagissent.
Il y a un point sur lequel je voudrais insister, c'est qu'il n'est pas acceptable que des opérations de spéculation sauvages soient conduites contre la Grèce aujourd'hui ou contre n'importe quel autre Etat demain. C'est un sujet sur lequel je crois que, là aussi, la France et l'Allemagne sont en plein accord pour réfléchir à des règles pour éviter à l'avenir ces comportements spéculatifs extrêmes.
Question à/et réponse d'Angela Merkel
Réponse de François Fillon
Cette idée du Gouvernement économique européen a fait l'objet d'une déclaration commune lors du Conseil européen informel du 11 février dernier, donc il y a un accord complet entre nous sur ces sujets.
Au fond, notre idée, elle est simple, on ne peut pas se satisfaire des prévisions de croissance qui sont celles de l'Union européenne pour le moyen terme. Avec la croissance molle qu'on nous promet, nous ne pouvons pas maintenir l'intégralité de nos systèmes de protection sociaux et nous ne pouvons pas mettre en oeuvre dans des conditions optimales les politiques de retour à l'équilibre des finances publiques. Donc, il faut que nous allions ensemble chercher une croissance supplémentaire.
Nous pensons que les instruments que nous donne l'Union européenne, dont nous nous sommes dotés, qu'il ne s'agit pas de changer, qu'il ne s'agit pas de modifier, nous pensons qu'ils ne sont pas optimisés, qu'on ne les utilise pas suffisamment de façon cohérente. Donc, ce que nous voulons, c'est qu'au sein du Conseil, il y ait un véritable lieu de débats et de décisions sur, d'abord, les questions urgentes telles que les crises financières qui peuvent survenir dans tel ou tel Etat. On a vu, avec la crise économique et financière, que c'était bien la décision des gouvernements qui avait permis d'empêcher que le système financier ne s'effondre.
Deuxièmement, nous pensons que la surveillance des risques et des déséquilibres systémiques n'est pas suffisamment assurée aujourd'hui par les institutions européennes. Par exemple, on s'est beaucoup focalisé sur les déficits budgétaires des Etats, sans regarder si certains Etats ne conduisaient pas des politiques économiques ou des politiques d'endettement du secteur privé qui, finalement, conduisent aujourd'hui à des catastrophes financières. On nous avait présenté certains pays d'Europe comme étant des modèles en matière de croissance. Ils sont passés en quelques mois du modèle en matière de croissance à une situation quasiment sinistrée, y compris en termes d'endettement public.
Et puis, enfin, nous pensons que les Etats doivent être encouragés à réaliser des réformes structurelles et que c'est en conduisant ensemble ce débat au sein du Conseil qu'on peut mieux le faire.
Mais il n'est pas question, pour la France, pas plus que pour l'Allemagne, d'envisager de renégocier des traités des institutions, qu'il a été d'ailleurs suffisamment long et difficile à mettre en oeuvre. En tout cas, il n'est pour nous absolument pas question de toucher à l'intégrité du Pacte de stabilité ou à l'indépendance de la Banque Centrale.
Question de Karl de Meyer, journaliste Les Echos
Une question au Premier ministre. Vous avez évoqué, Monsieur le Premier ministre, devant les étudiants de l'université Humboldt, de nouveaux outils prédictifs, notamment pour corriger d'éventuels déséquilibres pour ce qui est de la balance des paiements courants, par exemple, à l'intérieur de la Zone Euro. Est-ce que vous pourriez un peu développer ce que vous avez en tête ? Je voudrais savoir ce que Madame la Chancelière en pense. Deuxième question sur la BCE, vous avez aussi appelé la BCE à discuter taux de change avec les monnaies de pays tiers. Qu'est-ce que vous entendez aussi par là ? Merci.
Réponse de François Fillon
Je crois que c'est vraiment le coeur de ce débat que nous voulons au sein du Gouvernement économique européen. Il y a des déséquilibres à l'intérieur même de la Zone Euro qui peuvent, à terme, devenir des menaces. Il y a, en termes de balances des paiements, des déséquilibres qui peuvent venir rendre impossible demain le retour à l'équilibre de certains Etats. Donc, ce sont des discussions qui ne doivent pas être tabous.
Ca ne veut pas dire pour autant que nous avons à apporter des nouvelles règles ou solutions à ces sujets. Mais nous pensons qu'il faut les aborder, qu'il faut les évoquer ensemble, qu'il faut chercher ensemble à corriger ces déséquilibres.
De même qu'il faut parler taux de change, il faut en parler avec les Etats-Unis, il faut en parler avec la Chine. C'est bien la volonté, notamment du Président de la République, de mettre ce sujet sur la table des débats du G20.
Source http://www.gouvernement.fr, le 12 mars 2010