Texte intégral
Monsieur le Député, je vous prie avant tout de bien vouloir excuser l'absence de Mme Lagarde qui représente en ce moment le gouvernement au Conseil des ministres allemands.
Vous venez de dresser un tableau bien sombre de l'économie française sans jamais réellement faire référence à cette crise mondiale sans précédent qui n'affecte pas la France. Il est vrai, Monsieur le Député, que la situation est particulièrement difficile - qui peut le nier ? Nos entreprises se battent pour y faire face et le gouvernement a tout mis en oeuvre pour leur permettre de résister. Il a en effet su prendre les mesures qui s'imposaient en adoptant un plan de relance de 39 milliards d'euros pour les années 2009 et 2010, qui a permis de soutenir l'emploi et notamment l'emploi industriel, comme le montre l'exemple du secteur automobile avec la prime à la casse.
Vous oubliez que c'est justement parce que nous n'avons pas attendu pour réagir que la France est aujourd'hui l'un des pays qui résistent le mieux à la crise. Ce n'est pas le gouvernement qui le dit ; c'est le FMI de M. Strauss-Kahn qui indique que la France connaîtra, en 2010, une croissance de 1,4 %. Vous oubliez, Monsieur le Député, que les Français continuent de croire en l'entreprise : le nombre de créations d'entreprise a atteint le niveau record historique de 57 750 entreprises en février dernier. Vous oubliez surtout que les recettes que vous proposez ont échoué : l'Espagne qui a choisi de relever ses prélèvements obligatoires connaîtra une récession de 0,6 % cette année. Voilà pourquoi nous allons continuer, notamment en nous engageant sur les enjeux stratégiques de demain avec près de 35 milliards d'euros d'investissements au service des défis du futur.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 avril 2010
Vous venez de dresser un tableau bien sombre de l'économie française sans jamais réellement faire référence à cette crise mondiale sans précédent qui n'affecte pas la France. Il est vrai, Monsieur le Député, que la situation est particulièrement difficile - qui peut le nier ? Nos entreprises se battent pour y faire face et le gouvernement a tout mis en oeuvre pour leur permettre de résister. Il a en effet su prendre les mesures qui s'imposaient en adoptant un plan de relance de 39 milliards d'euros pour les années 2009 et 2010, qui a permis de soutenir l'emploi et notamment l'emploi industriel, comme le montre l'exemple du secteur automobile avec la prime à la casse.
Vous oubliez que c'est justement parce que nous n'avons pas attendu pour réagir que la France est aujourd'hui l'un des pays qui résistent le mieux à la crise. Ce n'est pas le gouvernement qui le dit ; c'est le FMI de M. Strauss-Kahn qui indique que la France connaîtra, en 2010, une croissance de 1,4 %. Vous oubliez, Monsieur le Député, que les Français continuent de croire en l'entreprise : le nombre de créations d'entreprise a atteint le niveau record historique de 57 750 entreprises en février dernier. Vous oubliez surtout que les recettes que vous proposez ont échoué : l'Espagne qui a choisi de relever ses prélèvements obligatoires connaîtra une récession de 0,6 % cette année. Voilà pourquoi nous allons continuer, notamment en nous engageant sur les enjeux stratégiques de demain avec près de 35 milliards d'euros d'investissements au service des défis du futur.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 avril 2010