Texte intégral
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames, Messieurs les officiers, sous-officiers et militaires du rang,
Mesdames, Messieurs,
L'égalité des chances et la lutte contre l'exclusion sont au coeur de notre modèle républicain. Elles constituent un enjeu stratégique pour la cohésion et le dynamisme de notre société. Elles comptent parmi les principales priorités que j'ai fixées au ministère de la Défense dès mon arrivée, et je dois dire que les Armées ont répondu de façon exemplaire à mes attentes.
A travers leur action d'intégration et de promotion sociale, en effet, les Armées ont toujours joué un rôle essentiel en matière d'égalité des chances.
Pendant des années, par le biais du service national, elles ont permis à la quasi-totalité des jeunes Français de se rencontrer et de s'ouvrir au monde. Elles ont formé des générations de jeunes gens en leur inculquant des savoir-faire et des savoir-être qu'ils n'avaient pas toujours eu la chance d'acquérir en famille ou à l'école. Elles leur ont donné des bases indispensables pour faire leur chemin dans la société.
Aujourd'hui, même si les choses ont changé depuis le Maréchal Lyautey, les Armées et les organismes du Ministère contribuent toujours activement à la promotion de l'égalité des chances.
D'abord, en recrutant chaque année 7 000 jeunes sans qualification et en leur donnant une formation solide pour bien débuter dans la vie.
Cette formation, je crois que les apprentis de l'Ecole des Mousses et de l'Ecole d'enseignement technique de l'Armée de l'Air de Saintes ici présents peuvent mieux que quiconque témoigner de sa qualité et de sa richesse. Car au-delà des enseignements techniques, la mer et la troisième dimension sont une véritable école de vie, une école de rigueur, de courage et de dépassement de soi, une école de solidarité, de responsabilité et d'engagement.
J'ai été très heureux de décider la réouverture de l'Ecole des Mousses, qui avait été fermée en 1988. Grâce à cette mesure, ce sont chaque année 150 jeunes de 16 à 17 ans sortant de 3e qui, au cours de leur année de scolarité, peuvent acquérir un solide bagage scolaire et une formation aux métiers de marin, avec à la clé la possibilité de s'engager dans la marine pour quatre ans. Cette scolarité, les grands anciens de l'Ecole aiment rappeler combien elle les a marqués. Certains d'entre eux sont aujourd'hui célèbres, comme l'acteur Bernard GIRAUDEAU, que vous connaissez tous.
Promouvoir l'égalité des chances, c'est aussi reconnaître l'effort, le mérite et le talent. Et l'effort, c'est dans la tradition des armées, comme le rappelle la devise de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent, « s'élever par l'effort ». Dans l'Armée de terre, en effet, 77% des officiers sont issus du corps des sous-officiers et plus de 50% des sous-officiers sont issus des engagés volontaires. Et je salue la volonté du Chef d'état-major de l'Armée de Terre de faire passer la proportion de sous-officiers issus des militaires du rang de 50 à 70%.
Promouvoir l'égalité des chances, c'est permettre à chacun de construire, étape après étape, un véritable parcours personnel de réussite, à la mesure de ses talents, de son travail et de ses aspirations. A travers les multiples formations qu'elles offrent, à travers l'aide qu'elles apportent aux militaires pour se reconvertir et aborder sereinement la seconde partie de leur vie professionnelle, les Armées y sont particulièrement attentives. En 2009, ce sont ainsi plus de 100 millions d'euros qui ont été consacrés à la reconversion des personnels du ministère de la Défense.
Je veux enfin citer le plan handicap, que j'ai décidé à mon arrivée. En 2007, nous avons recruté 103 personnes en situation de handicap. Avec 125 recrutements prévus en 2010, nous atteignons d'ores et déjà les obligations fixées par la loi de 2005 (6%). Et nous poursuivrons nos efforts pour aller au-delà.
Ce rôle de promotion et d'intégration, j'ai souhaité le renforcer dès ma prise de fonctions, en l'orientant davantage vers les jeunes de milieux les moins favorisés, notamment ceux qui vivent non seulement dans des zones sensibles, mais aussi dans les zones rurales, aussi défavorisées ou presque que les quartiers difficiles. C'est tout le sens du plan « égalité des chances » dont nous présentons aujourd'hui le rapport d'étape et dont vous êtes, vous, les jeunes, 25 000 à bénéficier.
C'est d'abord en pensant à vous que j'ai voulu ce plan. Vous êtes pleins d'énergie et de volonté. Votre talent ne demande qu'à s'exprimer et à être reconnu. J'ai décidé d'aller à votre rencontre.
Parmi les nombreuses mesures du plan « égalité des chances » - j'aurais aimé pouvoir les citer toutes, mais le temps nous est compté si nous voulons pouvoir échanger librement tout à l'heure -, cinq me semblent illustrer tout particulièrement notre volonté de vous aider, vous, les jeunes, à construire un vrai projet de vie.
La première action qui me vient à l'esprit, c'est le tutorat, qui s'adresse à des lycéens dont la situation familiale et sociale freine l'accès à l'enseignement supérieur. En leur proposant le parrainage d'un élève d'une grande école de la défense, nous leur permettons d'acquérir la confiance et l'envie nécessaires pour entreprendre des études, notamment dans une grande école. Ce sont ainsi de nouveaux horizons que nous leur ouvrons.
Près de 350 filleuls bénéficient actuellement de cette mesure dans les lycées partenaires des grandes écoles de la Défense. Ils seront 450 l'an prochain. Je salue tous ceux qui sont présents aujourd'hui ainsi que leurs tuteurs : ils nous donnent une belle leçon de solidarité, de générosité et d'amitié.
La deuxième action, c'est l'ouverture des lycées militaires, auparavant réservés aux enfants des personnels du ministère de la défense et des fonctionnaires, aux élèves méritants issus de milieux défavorisés. (NB : lycées militaires : Prytanée militaire de la Flèche, lycée militaire d'Autun, lycée militaire d'Aix en Provence, lycée militaire de Saint-Cyr l'Ecole, Lycée naval, Ecole des Pupilles de l'Air de Grenoble).
Ils sont déjà 150 inscrits cette année, soit 10% des effectifs du second cycle. A la rentrée 2011, ils seront 360, soit plus de 20% des effectifs du second cycle. Pour encourager la diversité, nous avons conclu des partenariats avec des établissements scolaires classés en zones urbaines sensibles, notamment ceux du réseau « Ambition Réussite ».
J'ai eu l'occasion de rencontrer les jeunes de l'Ecole des pupilles de l'Air il y a quelques mois. Je salue tous les élèves présents parmi nous aujourd'hui : ils travaillent dur pour réussir et je voudrais les en féliciter.
La troisième action, c'est la création de classes préparatoires aux études supérieures, ou « classes passerelles » dans les lycées militaires. Ouvertes aux jeunes des milieux moins favorisés, elles aident ceux qui en ont besoin à se remettre à niveau pour intégrer une classe préparatoire à la rentrée suivante.
Elles accueillent aujourd'hui 87 élèves, dont 51 boursiers. Notre objectif, c'est qu'elles accueillent 110 élèves à la rentrée 2010 et 130 élèves à la rentrée 2011. Et je les veux tous boursiers.
Je souhaite bon courage aux jeunes du Lycée militaire d'Aix-en-Provence, du Lycée naval et de l'Ecole des pupilles de l'air présents parmi nous aujourd'hui. Vous êtes dans la dernière ligne droite. Redoublez d'efforts et vous mettrez toutes les chances de votre côté pour être pris en prépa l'an prochain.
La quatrième action du plan « égalité des chances », c'est la création des cadets de la Défense. Grâce à cette mesure, les élèves de 3e qui le souhaitent peuvent désormais se rendre dans des régiments, des bases aériennes ou des bases navales pour y suivre des activités éducatives, sportives et ludiques en dehors de leurs heures de cours. Ils acquièrent ainsi des repères et des valeurs incarnées par les Armées et qui sont indispensables à la vie en société.
Aujourd'hui, plus de 200 jeunes bénéficient de cette mesure. Et je salue les cadets de Saint-Mandrier, de la base aérienne de Cambrai et de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent présents parmi nous aujourd'hui.
Notre objectif, à terme, c'est de créer un centre « cadets » dans chaque base de défense et d'y accueillir 2 000 collégiens.
La cinquième action du plan, ce sont les stages que nous proposons aux lycéens et aux étudiants au sein de l'institution militaire. En 2009, 5 000 conventions de stages ont ainsi été signées, concernant 8 000 stagiaires. En 2010, nous nous sommes fixés l'objectif de 10 000 stagiaires.
Mesdames, Messieurs,
Vous le voyez, notre engagement en matière d'égalité des chances est total. Pour aller plus loin, j'ai demandé à l'ensemble des grandes écoles sous la tutelle du ministère [Saint-Cyr, Ecole navale, Ecole de l'Air, Ecole du Service de Santé des Armées, Ecole Polytechnique, Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées, Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace, Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs d'Etudes et Techniques de l'Armement] de mettre en place des mesures ambitieuses pour atteindre l'objectif de 30% d'élèves boursiers fixé par le gouvernement. Je pense notamment à l'élargissement du recrutement aux filières technologiques et aux étudiants issus de l'Université.
Avant de conclure, je voudrais remercier tous les acteurs qui se mobilisent sans relâche depuis plus de deux ans pour garantir le succès du plan « égalité des chances » :
- Nos deux chargés de missions, le Vice-amiral Gérard VALIN et Monsieur Frédéric JONNET, qui ont fait un travail remarquable, ainsi que les membres des deux équipes précédentes ;
- Mais aussi tous ceux qui, dans l'ombre, s'investissent au quotidien en faveur de l'égalité des chances, dans tous les organismes du ministère, à tous les échelons de sa hiérarchie. Je sais que vous aurez à coeur, vous, tuteurs, cadres et professeurs présents parmi nous aujourd'hui, de leur transmettre mes remerciements.
Bravo également à vous, les jeunes, pour votre détermination. Je vous souhaite de tirer le meilleur de cette expérience et d'en faire un vrai atout pour votre avenir personnel, citoyen et professionnel.
Je sais compter sur vous tous pour faire connaître ce document riche de nombreux témoignages d'acteurs de terrain. Je sais aussi pouvoir compter sur votre exemple pour témoigner de l'engagement de notre Ministère dans cette politique essentielle pour nos Armées et notre pays.
Je vous remercie.
Source http://www.defense.gouv.fr, le 18 mai 2010
Mesdames, Messieurs les officiers, sous-officiers et militaires du rang,
Mesdames, Messieurs,
L'égalité des chances et la lutte contre l'exclusion sont au coeur de notre modèle républicain. Elles constituent un enjeu stratégique pour la cohésion et le dynamisme de notre société. Elles comptent parmi les principales priorités que j'ai fixées au ministère de la Défense dès mon arrivée, et je dois dire que les Armées ont répondu de façon exemplaire à mes attentes.
A travers leur action d'intégration et de promotion sociale, en effet, les Armées ont toujours joué un rôle essentiel en matière d'égalité des chances.
Pendant des années, par le biais du service national, elles ont permis à la quasi-totalité des jeunes Français de se rencontrer et de s'ouvrir au monde. Elles ont formé des générations de jeunes gens en leur inculquant des savoir-faire et des savoir-être qu'ils n'avaient pas toujours eu la chance d'acquérir en famille ou à l'école. Elles leur ont donné des bases indispensables pour faire leur chemin dans la société.
Aujourd'hui, même si les choses ont changé depuis le Maréchal Lyautey, les Armées et les organismes du Ministère contribuent toujours activement à la promotion de l'égalité des chances.
D'abord, en recrutant chaque année 7 000 jeunes sans qualification et en leur donnant une formation solide pour bien débuter dans la vie.
Cette formation, je crois que les apprentis de l'Ecole des Mousses et de l'Ecole d'enseignement technique de l'Armée de l'Air de Saintes ici présents peuvent mieux que quiconque témoigner de sa qualité et de sa richesse. Car au-delà des enseignements techniques, la mer et la troisième dimension sont une véritable école de vie, une école de rigueur, de courage et de dépassement de soi, une école de solidarité, de responsabilité et d'engagement.
J'ai été très heureux de décider la réouverture de l'Ecole des Mousses, qui avait été fermée en 1988. Grâce à cette mesure, ce sont chaque année 150 jeunes de 16 à 17 ans sortant de 3e qui, au cours de leur année de scolarité, peuvent acquérir un solide bagage scolaire et une formation aux métiers de marin, avec à la clé la possibilité de s'engager dans la marine pour quatre ans. Cette scolarité, les grands anciens de l'Ecole aiment rappeler combien elle les a marqués. Certains d'entre eux sont aujourd'hui célèbres, comme l'acteur Bernard GIRAUDEAU, que vous connaissez tous.
Promouvoir l'égalité des chances, c'est aussi reconnaître l'effort, le mérite et le talent. Et l'effort, c'est dans la tradition des armées, comme le rappelle la devise de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent, « s'élever par l'effort ». Dans l'Armée de terre, en effet, 77% des officiers sont issus du corps des sous-officiers et plus de 50% des sous-officiers sont issus des engagés volontaires. Et je salue la volonté du Chef d'état-major de l'Armée de Terre de faire passer la proportion de sous-officiers issus des militaires du rang de 50 à 70%.
Promouvoir l'égalité des chances, c'est permettre à chacun de construire, étape après étape, un véritable parcours personnel de réussite, à la mesure de ses talents, de son travail et de ses aspirations. A travers les multiples formations qu'elles offrent, à travers l'aide qu'elles apportent aux militaires pour se reconvertir et aborder sereinement la seconde partie de leur vie professionnelle, les Armées y sont particulièrement attentives. En 2009, ce sont ainsi plus de 100 millions d'euros qui ont été consacrés à la reconversion des personnels du ministère de la Défense.
Je veux enfin citer le plan handicap, que j'ai décidé à mon arrivée. En 2007, nous avons recruté 103 personnes en situation de handicap. Avec 125 recrutements prévus en 2010, nous atteignons d'ores et déjà les obligations fixées par la loi de 2005 (6%). Et nous poursuivrons nos efforts pour aller au-delà.
Ce rôle de promotion et d'intégration, j'ai souhaité le renforcer dès ma prise de fonctions, en l'orientant davantage vers les jeunes de milieux les moins favorisés, notamment ceux qui vivent non seulement dans des zones sensibles, mais aussi dans les zones rurales, aussi défavorisées ou presque que les quartiers difficiles. C'est tout le sens du plan « égalité des chances » dont nous présentons aujourd'hui le rapport d'étape et dont vous êtes, vous, les jeunes, 25 000 à bénéficier.
C'est d'abord en pensant à vous que j'ai voulu ce plan. Vous êtes pleins d'énergie et de volonté. Votre talent ne demande qu'à s'exprimer et à être reconnu. J'ai décidé d'aller à votre rencontre.
Parmi les nombreuses mesures du plan « égalité des chances » - j'aurais aimé pouvoir les citer toutes, mais le temps nous est compté si nous voulons pouvoir échanger librement tout à l'heure -, cinq me semblent illustrer tout particulièrement notre volonté de vous aider, vous, les jeunes, à construire un vrai projet de vie.
La première action qui me vient à l'esprit, c'est le tutorat, qui s'adresse à des lycéens dont la situation familiale et sociale freine l'accès à l'enseignement supérieur. En leur proposant le parrainage d'un élève d'une grande école de la défense, nous leur permettons d'acquérir la confiance et l'envie nécessaires pour entreprendre des études, notamment dans une grande école. Ce sont ainsi de nouveaux horizons que nous leur ouvrons.
Près de 350 filleuls bénéficient actuellement de cette mesure dans les lycées partenaires des grandes écoles de la Défense. Ils seront 450 l'an prochain. Je salue tous ceux qui sont présents aujourd'hui ainsi que leurs tuteurs : ils nous donnent une belle leçon de solidarité, de générosité et d'amitié.
La deuxième action, c'est l'ouverture des lycées militaires, auparavant réservés aux enfants des personnels du ministère de la défense et des fonctionnaires, aux élèves méritants issus de milieux défavorisés. (NB : lycées militaires : Prytanée militaire de la Flèche, lycée militaire d'Autun, lycée militaire d'Aix en Provence, lycée militaire de Saint-Cyr l'Ecole, Lycée naval, Ecole des Pupilles de l'Air de Grenoble).
Ils sont déjà 150 inscrits cette année, soit 10% des effectifs du second cycle. A la rentrée 2011, ils seront 360, soit plus de 20% des effectifs du second cycle. Pour encourager la diversité, nous avons conclu des partenariats avec des établissements scolaires classés en zones urbaines sensibles, notamment ceux du réseau « Ambition Réussite ».
J'ai eu l'occasion de rencontrer les jeunes de l'Ecole des pupilles de l'Air il y a quelques mois. Je salue tous les élèves présents parmi nous aujourd'hui : ils travaillent dur pour réussir et je voudrais les en féliciter.
La troisième action, c'est la création de classes préparatoires aux études supérieures, ou « classes passerelles » dans les lycées militaires. Ouvertes aux jeunes des milieux moins favorisés, elles aident ceux qui en ont besoin à se remettre à niveau pour intégrer une classe préparatoire à la rentrée suivante.
Elles accueillent aujourd'hui 87 élèves, dont 51 boursiers. Notre objectif, c'est qu'elles accueillent 110 élèves à la rentrée 2010 et 130 élèves à la rentrée 2011. Et je les veux tous boursiers.
Je souhaite bon courage aux jeunes du Lycée militaire d'Aix-en-Provence, du Lycée naval et de l'Ecole des pupilles de l'air présents parmi nous aujourd'hui. Vous êtes dans la dernière ligne droite. Redoublez d'efforts et vous mettrez toutes les chances de votre côté pour être pris en prépa l'an prochain.
La quatrième action du plan « égalité des chances », c'est la création des cadets de la Défense. Grâce à cette mesure, les élèves de 3e qui le souhaitent peuvent désormais se rendre dans des régiments, des bases aériennes ou des bases navales pour y suivre des activités éducatives, sportives et ludiques en dehors de leurs heures de cours. Ils acquièrent ainsi des repères et des valeurs incarnées par les Armées et qui sont indispensables à la vie en société.
Aujourd'hui, plus de 200 jeunes bénéficient de cette mesure. Et je salue les cadets de Saint-Mandrier, de la base aérienne de Cambrai et de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent présents parmi nous aujourd'hui.
Notre objectif, à terme, c'est de créer un centre « cadets » dans chaque base de défense et d'y accueillir 2 000 collégiens.
La cinquième action du plan, ce sont les stages que nous proposons aux lycéens et aux étudiants au sein de l'institution militaire. En 2009, 5 000 conventions de stages ont ainsi été signées, concernant 8 000 stagiaires. En 2010, nous nous sommes fixés l'objectif de 10 000 stagiaires.
Mesdames, Messieurs,
Vous le voyez, notre engagement en matière d'égalité des chances est total. Pour aller plus loin, j'ai demandé à l'ensemble des grandes écoles sous la tutelle du ministère [Saint-Cyr, Ecole navale, Ecole de l'Air, Ecole du Service de Santé des Armées, Ecole Polytechnique, Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées, Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace, Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs d'Etudes et Techniques de l'Armement] de mettre en place des mesures ambitieuses pour atteindre l'objectif de 30% d'élèves boursiers fixé par le gouvernement. Je pense notamment à l'élargissement du recrutement aux filières technologiques et aux étudiants issus de l'Université.
Avant de conclure, je voudrais remercier tous les acteurs qui se mobilisent sans relâche depuis plus de deux ans pour garantir le succès du plan « égalité des chances » :
- Nos deux chargés de missions, le Vice-amiral Gérard VALIN et Monsieur Frédéric JONNET, qui ont fait un travail remarquable, ainsi que les membres des deux équipes précédentes ;
- Mais aussi tous ceux qui, dans l'ombre, s'investissent au quotidien en faveur de l'égalité des chances, dans tous les organismes du ministère, à tous les échelons de sa hiérarchie. Je sais que vous aurez à coeur, vous, tuteurs, cadres et professeurs présents parmi nous aujourd'hui, de leur transmettre mes remerciements.
Bravo également à vous, les jeunes, pour votre détermination. Je vous souhaite de tirer le meilleur de cette expérience et d'en faire un vrai atout pour votre avenir personnel, citoyen et professionnel.
Je sais compter sur vous tous pour faire connaître ce document riche de nombreux témoignages d'acteurs de terrain. Je sais aussi pouvoir compter sur votre exemple pour témoigner de l'engagement de notre Ministère dans cette politique essentielle pour nos Armées et notre pays.
Je vous remercie.
Source http://www.defense.gouv.fr, le 18 mai 2010