Déclaration de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l'élection de Mme Dilma Rousseff à la présidence de la République fédérative du Brésil, Paris le 31 octobre 2010.

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Alors que le peuple brésilien vient d'élire Dilma Rousseff pour conduire son destin lors des quatre prochaines années, je lui adresse toutes mes félicitations ainsi que mes voeux les plus chaleureux pour la réussite de la haute mission que viennent de lui confier les Brésiliens à la magistrature suprême de la République fédérative du Brésil.
C'est la reconnaissance d'un parcours politique exceptionnel, mais c'est aussi un symbole fort dont je me réjouis. Les nombreuses compétences démontrées par Dilma Rousseff dans le cadre de ses précédentes fonctions et la force de ses convictions ne pouvaient être mieux employés.
Les relations entre le Brésil et la France ont connu, sous l'impulsion conjointe du président Lula Da Silva et de Nicolas Sarkozy, des développements d'une remarquable intensité dans tous les domaines, politique, économique, stratégique, culturel... Et notre coopération est appelée à s'intensifier davantage dans les prochains mois notamment dans le cadre de la présidence française du G20. Le traitement des défis qui se présentent à nous exige plus que jamais de s'appuyer sur les valeurs, les principes et les objectifs que partagent nos deux nations.
La France et le Brésil doivent continuer d'oeuvrer ensemble pour promouvoir un ordre international équilibré et respectueux des droits de l'Homme, renforcer le dialogue des cultures, appuyer un développement durable équitable, autant d'objectifs que nous partageons. Dilma Rousseff a fait savoir depuis longtemps, au côté du président Lula Da Silva, qu'elle partageait cette conviction en faveur d'un monde multipolaire et d'une mondialisation mieux régulée et plus humaine. C'est une raison supplémentaire pour moi de me réjouir de sa brillante élection.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 3 novembre 2010