Texte intégral
La République sud-africaine et la France se sont résolues à unir leurs efforts afin de promouvoir les sujets suivants qu'elles jugent importants :
RACISME
La République sud-africaine et la France souhaitent souligner l'importance qu'elles accordent au succès de la conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, qui se tiendra à Durban, du 31 août au 7 septembre prochain.
La Conférence devra rappeler les souffrances liées aux horreurs de la traite et celle qu'ont vécues des générations enlevées de leurs terres et réduites à l'esclavage. La Conférence devra reconnaître que le racisme continue à menacer toutes les sociétés et les individus qui les composent, comme l'a montré le système de l'Apartheid récemment aboli.
Les deux pays rappellent que la Conférence mondiale devra avoir une orientation pragmatique, et être axée sur les mesures concrètes au niveau national et international, propre à faire disparaître les formes contemporaines du racisme à travers le monde, qu'il s'agisse de mesures de prévention, d'éducation et de protection ou de l'établissement de voies de recours efficaces, en tenant pleinement compte des instruments relatifs aux droits de l'homme en vigueur.
SIDA
La République sud-africaine et la France réaffirment la nécessité de renforcer la mobilisation de la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie de VIH/Sida et l'importance du rendez-vous que constitue la prochaine session extraordinaire de l'Assemblée générale qui se tiendra à New York du 25 au 27 juin 2001. Elles appellent en particulier la communauté internationale à répondre à la situation d'urgence créée par l'impact de la pandémie en Afrique sub-saharienne qui compte 70 % des victimes de la maladie.
Elles soulignent l'importance de mener, parallèlement à une indispensable action de prévention, une politique permettant l'accès aux soins du plus grand nombre possible de malades, notamment par la réduction du prix des médicaments.
Elles soutiennent la proposition d'organiser à la fin 2001 une réunion internationale sur ce thème afin de donner une suite opérationnelle à la SEAGNU.
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
La République sud-africaine et la France soulignent l'enjeu mondial que constituent la protection de l'environnement et la promotion du développement durable. Dans cette optique, le Président de la République sud-africaine et le Premier Ministre français ont mis l'accent sur l'échéance cruciale que constitue le Sommet mondial sur le développement durable qui se tiendra à Johannesburg en septembre 2001, sous l'égide des Nations Unies, et sur la nécessité d'un engagement de la Communauté internationale pour répondre, notamment à cette occasion, aux défis nés de l'accroissement de la pauvreté, en particulier en Afrique, et des risques de marginalisation de ce continent. Par ailleurs, le Sommet de Johannesburg devrait également être l'occasion d'uvrer pour le renforcement de la gouvernance internationale en matière d'environnement.
PRÉVENTION ET RÉSOLUTION DES CONFLITS
La République sud-africaine et la France rappellent que c'est aux Nations Unies qu'échoie à titre principal la responsabilité de maintien de la paix et de la sécurité internationales, compte tenu de la Charte, de l'universalité et de l'impartialité des Nations Unies, ainsi que de l'expérience sans égale qu'elles ont acquise dans ce domaine. Les deux pays souhaitent ainsi réaffirmer le caractère indispensable du renforcement des capacités des Nations Unies à mener à bien leurs missions en matière de maintien de la paix, et estime qu'il convient dans cette perspective de poursuivre la mise en uvre des recommandations du rapport Brahimi sur les opérations de paix, sans préjudice pour les autres domaines de responsabilité des Nations Unies. Dans ce cadre, et dans le respect de la Charte, la République sud-africaine et la France sont convaincues de l'intérêt pour la paix et la sécurité internationales du développement des capacités des organisations régionales et sous-régionales en la matière, en Afrique notamment. Elles encouragent également, au sein des Nations Unies comme au niveau régional et sous-régional, le développement d'approches et des stratégies intégrées de gestion de crise, de la prévention des conflits à la gestion des conflits proprement dite jusqu'à la consolidation de la paix.
AFRIQUE
La République sud-africaine et la France souhaitent souligner que les relations entre la paix et la sécurité d'une part, et l'éradication de la pauvreté et le développement économique de l'autre, est indivisible. Il est de la plus haute importance que la communauté internationale remplisse rapidement et pleinement les obligations qu'elle a assumées dans le cadre de la Déclaration du Millenium des Nations Unies.
PROGRAMME DU MILLENAIRE POUR l'AFRIQUE (MAP)
La République sud-africaine et la France réaffirment leur attachement à la vision d'une Renaissance africaine. Les deux pays reconnaissent la nécessité d'un nouveau partenariat entre l'Afrique et le monde développé qui doit aboutir à l'intégration de l'Afrique à l'économie mondiale. Les deux pays appellent la mise en uvre pleine et entière de tous les engagements déjà pris à l'égard des objectifs internationaux en matière de santé, éducation, égalité des sexes, réduction de la dette et de la pauvreté, et aide publique au développement.
En adoptant le MAP, l'OUA reconnaît que l'Afrique détient les clefs de son propre développement. L'adoption d'une stratégie du développement, ainsi que d'un plan d'action détaillé, marquera le début d'une phase nouvelle dans le partenariat et la coopération entre l'Afrique et le monde développé.
Les deux Parties saluent l'élargissement du Comité de Pilotage suite à l'inclusion du Sénégal et de l'Égypte.
Elles considèrent, par ailleurs, que cette décision facilitera l'intégration de l'OMEGA suivant la décision de l'OUA.
Elles appellent tous les pays dotés des capacités nécessaires à intégrer d'autres initiatives au MAP dans la recherche d'un programme commun pour le développement de l'Afrique.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juin 2001)
RACISME
La République sud-africaine et la France souhaitent souligner l'importance qu'elles accordent au succès de la conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, qui se tiendra à Durban, du 31 août au 7 septembre prochain.
La Conférence devra rappeler les souffrances liées aux horreurs de la traite et celle qu'ont vécues des générations enlevées de leurs terres et réduites à l'esclavage. La Conférence devra reconnaître que le racisme continue à menacer toutes les sociétés et les individus qui les composent, comme l'a montré le système de l'Apartheid récemment aboli.
Les deux pays rappellent que la Conférence mondiale devra avoir une orientation pragmatique, et être axée sur les mesures concrètes au niveau national et international, propre à faire disparaître les formes contemporaines du racisme à travers le monde, qu'il s'agisse de mesures de prévention, d'éducation et de protection ou de l'établissement de voies de recours efficaces, en tenant pleinement compte des instruments relatifs aux droits de l'homme en vigueur.
SIDA
La République sud-africaine et la France réaffirment la nécessité de renforcer la mobilisation de la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie de VIH/Sida et l'importance du rendez-vous que constitue la prochaine session extraordinaire de l'Assemblée générale qui se tiendra à New York du 25 au 27 juin 2001. Elles appellent en particulier la communauté internationale à répondre à la situation d'urgence créée par l'impact de la pandémie en Afrique sub-saharienne qui compte 70 % des victimes de la maladie.
Elles soulignent l'importance de mener, parallèlement à une indispensable action de prévention, une politique permettant l'accès aux soins du plus grand nombre possible de malades, notamment par la réduction du prix des médicaments.
Elles soutiennent la proposition d'organiser à la fin 2001 une réunion internationale sur ce thème afin de donner une suite opérationnelle à la SEAGNU.
ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
La République sud-africaine et la France soulignent l'enjeu mondial que constituent la protection de l'environnement et la promotion du développement durable. Dans cette optique, le Président de la République sud-africaine et le Premier Ministre français ont mis l'accent sur l'échéance cruciale que constitue le Sommet mondial sur le développement durable qui se tiendra à Johannesburg en septembre 2001, sous l'égide des Nations Unies, et sur la nécessité d'un engagement de la Communauté internationale pour répondre, notamment à cette occasion, aux défis nés de l'accroissement de la pauvreté, en particulier en Afrique, et des risques de marginalisation de ce continent. Par ailleurs, le Sommet de Johannesburg devrait également être l'occasion d'uvrer pour le renforcement de la gouvernance internationale en matière d'environnement.
PRÉVENTION ET RÉSOLUTION DES CONFLITS
La République sud-africaine et la France rappellent que c'est aux Nations Unies qu'échoie à titre principal la responsabilité de maintien de la paix et de la sécurité internationales, compte tenu de la Charte, de l'universalité et de l'impartialité des Nations Unies, ainsi que de l'expérience sans égale qu'elles ont acquise dans ce domaine. Les deux pays souhaitent ainsi réaffirmer le caractère indispensable du renforcement des capacités des Nations Unies à mener à bien leurs missions en matière de maintien de la paix, et estime qu'il convient dans cette perspective de poursuivre la mise en uvre des recommandations du rapport Brahimi sur les opérations de paix, sans préjudice pour les autres domaines de responsabilité des Nations Unies. Dans ce cadre, et dans le respect de la Charte, la République sud-africaine et la France sont convaincues de l'intérêt pour la paix et la sécurité internationales du développement des capacités des organisations régionales et sous-régionales en la matière, en Afrique notamment. Elles encouragent également, au sein des Nations Unies comme au niveau régional et sous-régional, le développement d'approches et des stratégies intégrées de gestion de crise, de la prévention des conflits à la gestion des conflits proprement dite jusqu'à la consolidation de la paix.
AFRIQUE
La République sud-africaine et la France souhaitent souligner que les relations entre la paix et la sécurité d'une part, et l'éradication de la pauvreté et le développement économique de l'autre, est indivisible. Il est de la plus haute importance que la communauté internationale remplisse rapidement et pleinement les obligations qu'elle a assumées dans le cadre de la Déclaration du Millenium des Nations Unies.
PROGRAMME DU MILLENAIRE POUR l'AFRIQUE (MAP)
La République sud-africaine et la France réaffirment leur attachement à la vision d'une Renaissance africaine. Les deux pays reconnaissent la nécessité d'un nouveau partenariat entre l'Afrique et le monde développé qui doit aboutir à l'intégration de l'Afrique à l'économie mondiale. Les deux pays appellent la mise en uvre pleine et entière de tous les engagements déjà pris à l'égard des objectifs internationaux en matière de santé, éducation, égalité des sexes, réduction de la dette et de la pauvreté, et aide publique au développement.
En adoptant le MAP, l'OUA reconnaît que l'Afrique détient les clefs de son propre développement. L'adoption d'une stratégie du développement, ainsi que d'un plan d'action détaillé, marquera le début d'une phase nouvelle dans le partenariat et la coopération entre l'Afrique et le monde développé.
Les deux Parties saluent l'élargissement du Comité de Pilotage suite à l'inclusion du Sénégal et de l'Égypte.
Elles considèrent, par ailleurs, que cette décision facilitera l'intégration de l'OMEGA suivant la décision de l'OUA.
Elles appellent tous les pays dotés des capacités nécessaires à intégrer d'autres initiatives au MAP dans la recherche d'un programme commun pour le développement de l'Afrique.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 7 juin 2001)