Texte intégral
Le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration a présenté une communication relative aux résultats des élections des conseillers généraux.
2026 cantons étaient à pourvoir dans le cadre des élections cantonales organisées les dimanches 20 et 27 mars 2011.
La participation s'est établie à 44,32% lors du 1er tour et à 44,78% pour le second, en forte baisse par rapport à 2004 (64,06% et 66,52%), mais les élections cantonales étaient alors couplées avec les élections régionales. Il s'agit néanmoins du plus fort taux d'abstention pour ce type d'élections depuis 1967.
Cette augmentation de l'abstention confirme la nécessité de mettre en oeuvre la réforme des collectivités territoriales, qui simplifiera le processus électoral par l'instauration du conseiller territorial, élu aux mêmes dates sur tout le territoire et appelé à siéger à la fois au département et à la région.
A l'issue de ce second tour, deux départements jusque-là dirigés par la droite - au bénéfice de l'âge - disposeront désormais d'une majorité de gauche, le Jura et les Pyrénées-Atlantiques, tandis que le département du Val d'Oise jusqu'alors présidé par un élu de gauche bascule à droite.
Dans un petit nombre de départements où aucune majorité claire ne semble s'être dégagée à l'issue du second tour, il convient d'attendre l'élection du président du conseil général pour déterminer l'orientation politique définitive de ces assemblées.
Par rapport au second tour des élections cantonales de 2004, le bloc de gauche (hors extrême-gauche) perd 1,4 point, le bloc de la droite parlementaire perd 2,54 points, le centre 3,75. L'extrême-droite progresse de 7,16 points.
Le bloc de gauche remporte 50,23% des suffrages exprimés au second tour de l?élection. Le bloc de droite quant à lui obtient 35,56% des suffrages exprimés au second tour. L'extrême-droite obtient 11,64% des suffrages exprimés. Ces chiffres doivent être relativisés du fait que 460 cantons ont été pourvus au premier tour et ne votaient pas ce dimanche et que toutes les formations n'étaient pas présentes dans tous les cantons.
L'analyse de la répartition par rapport à 2004 des élus selon leur nuance déclarée montre qu'en nombre de sièges, la gauche progresse de 24 cantons, puisqu?elle en gagne 205 et en perd 181. La majorité présidentielle recule pour sa part de 42 sièges, avec un gain de 182 sièges et une perte de 224.
La progression en pourcentage du Front National ne s'accompagne que d'un gain de deux cantons alors qu'il était présent dans 403 cantons au second tour.Le scrutin cantonal de 2011 se caractérise donc par une certaine stabilité à la différence des renouvellements de 2004 (10 départements basculant alors à gauche contre 1 à droite) ou de 2008 (8 départements basculant alors à gauche contre 2 à droite).
2026 cantons étaient à pourvoir dans le cadre des élections cantonales organisées les dimanches 20 et 27 mars 2011.
La participation s'est établie à 44,32% lors du 1er tour et à 44,78% pour le second, en forte baisse par rapport à 2004 (64,06% et 66,52%), mais les élections cantonales étaient alors couplées avec les élections régionales. Il s'agit néanmoins du plus fort taux d'abstention pour ce type d'élections depuis 1967.
Cette augmentation de l'abstention confirme la nécessité de mettre en oeuvre la réforme des collectivités territoriales, qui simplifiera le processus électoral par l'instauration du conseiller territorial, élu aux mêmes dates sur tout le territoire et appelé à siéger à la fois au département et à la région.
A l'issue de ce second tour, deux départements jusque-là dirigés par la droite - au bénéfice de l'âge - disposeront désormais d'une majorité de gauche, le Jura et les Pyrénées-Atlantiques, tandis que le département du Val d'Oise jusqu'alors présidé par un élu de gauche bascule à droite.
Dans un petit nombre de départements où aucune majorité claire ne semble s'être dégagée à l'issue du second tour, il convient d'attendre l'élection du président du conseil général pour déterminer l'orientation politique définitive de ces assemblées.
Par rapport au second tour des élections cantonales de 2004, le bloc de gauche (hors extrême-gauche) perd 1,4 point, le bloc de la droite parlementaire perd 2,54 points, le centre 3,75. L'extrême-droite progresse de 7,16 points.
Le bloc de gauche remporte 50,23% des suffrages exprimés au second tour de l?élection. Le bloc de droite quant à lui obtient 35,56% des suffrages exprimés au second tour. L'extrême-droite obtient 11,64% des suffrages exprimés. Ces chiffres doivent être relativisés du fait que 460 cantons ont été pourvus au premier tour et ne votaient pas ce dimanche et que toutes les formations n'étaient pas présentes dans tous les cantons.
L'analyse de la répartition par rapport à 2004 des élus selon leur nuance déclarée montre qu'en nombre de sièges, la gauche progresse de 24 cantons, puisqu?elle en gagne 205 et en perd 181. La majorité présidentielle recule pour sa part de 42 sièges, avec un gain de 182 sièges et une perte de 224.
La progression en pourcentage du Front National ne s'accompagne que d'un gain de deux cantons alors qu'il était présent dans 403 cantons au second tour.Le scrutin cantonal de 2011 se caractérise donc par une certaine stabilité à la différence des renouvellements de 2004 (10 départements basculant alors à gauche contre 1 à droite) ou de 2008 (8 départements basculant alors à gauche contre 2 à droite).