Texte intégral
La ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a présenté une communication relative à la réunion du G20 Finances et aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale.
La ministre s'est rendue à Washington du 14 au 16 avril dernier pour participer aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Elle a présidé une réunion des Ministres des Finances du G7 et du G20, la deuxième sous présidence française, ainsi quune réunion ad hoc dédiée au soutien au Moyen-Orient et à l'Afrique du Nord. Ces réunions ont permis de faire progresser de manière significative les priorités de la Présidence française du G20, et de montrer la cohésion de la communauté internationale, sous l'impulsion de la France, dans son soutien aux économies du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.
Le G20 Finances de février sétait accordé sur les indicateurs permettant didentifier les déséquilibres macroéconomiques faisant obstacle à une croissance forte, durable et équilibrée. La réunion davril a permis de franchir une nouvelle étape, en saccordant sur des références chiffrées pour identifier les pays les plus concernés par ces déséquilibres. Sept pays, qui sont les plus importants du G20 en terme de poids économique, ont été retenus et seront soumis à une analyse qualitative approfondie du FMI en vue didentifier les sources de leurs déséquilibres et les mesures prises, ou à prendre, pour les résorber.
En matière de réforme du système monétaire international, le G20 sest accordé sur les chantiers prioritaires à traiter dici au Sommet de Cannes pour assurer la stabilité financière d'un monde devenu multipolaire : la gestion des liquidités mondiales et des flux de capitaux, et le renforcement de la surveillance multilatérale.
Le G20 a également poursuivi ses travaux visant à réduire la volatilité excessive des prix des matières premières et à en amortir les effets. Face aux tensions actuelles, le G20 a souligné l'existence de capacités de production de pétrole permettant de répondre à la demande mondiale. Il a ensuite vivement encouragé les travaux lancés, à sa demande, par les organisations internationales compétentes, pour lutter contre la volatilité des prix des produits agricoles et alimentaires et renforcer la sécurité alimentaire. Enfin, le G20 sest accordé sur le renforcement de la régulation et de la supervision des dérivés de matières premières dans le but de lutter contre les manipulations et les abus de marché.
En matière de régulation financière, le G20 a réitéré, à linitiative de la France, limportance dune mise en oeuvre homogène, par tous les pays, des règles du Conseil de stabilité financière (CSF) relatives aux rémunérations des opérateurs de marché et a appelé au déploiement dun mécanisme permanent de suivi de leur mise en oeuvre.Enfin, la réunion spéciale co-organisée par Christine Lagarde et Timothy Geithner a permis d'exprimer, avec le FMI et les banques de développement, un soutien clair aux pays dAfrique du Nord et du Moyen-Orient, et particulièrement à l'Égypte et à la Tunisie dans leur transition vers une croissance mieux partagée. Les institutions financières internationales présenteront dici la fin mai des recommandations pour apporter un soutien efficace et coordonné à ces pays.
La ministre s'est rendue à Washington du 14 au 16 avril dernier pour participer aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Elle a présidé une réunion des Ministres des Finances du G7 et du G20, la deuxième sous présidence française, ainsi quune réunion ad hoc dédiée au soutien au Moyen-Orient et à l'Afrique du Nord. Ces réunions ont permis de faire progresser de manière significative les priorités de la Présidence française du G20, et de montrer la cohésion de la communauté internationale, sous l'impulsion de la France, dans son soutien aux économies du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.
Le G20 Finances de février sétait accordé sur les indicateurs permettant didentifier les déséquilibres macroéconomiques faisant obstacle à une croissance forte, durable et équilibrée. La réunion davril a permis de franchir une nouvelle étape, en saccordant sur des références chiffrées pour identifier les pays les plus concernés par ces déséquilibres. Sept pays, qui sont les plus importants du G20 en terme de poids économique, ont été retenus et seront soumis à une analyse qualitative approfondie du FMI en vue didentifier les sources de leurs déséquilibres et les mesures prises, ou à prendre, pour les résorber.
En matière de réforme du système monétaire international, le G20 sest accordé sur les chantiers prioritaires à traiter dici au Sommet de Cannes pour assurer la stabilité financière d'un monde devenu multipolaire : la gestion des liquidités mondiales et des flux de capitaux, et le renforcement de la surveillance multilatérale.
Le G20 a également poursuivi ses travaux visant à réduire la volatilité excessive des prix des matières premières et à en amortir les effets. Face aux tensions actuelles, le G20 a souligné l'existence de capacités de production de pétrole permettant de répondre à la demande mondiale. Il a ensuite vivement encouragé les travaux lancés, à sa demande, par les organisations internationales compétentes, pour lutter contre la volatilité des prix des produits agricoles et alimentaires et renforcer la sécurité alimentaire. Enfin, le G20 sest accordé sur le renforcement de la régulation et de la supervision des dérivés de matières premières dans le but de lutter contre les manipulations et les abus de marché.
En matière de régulation financière, le G20 a réitéré, à linitiative de la France, limportance dune mise en oeuvre homogène, par tous les pays, des règles du Conseil de stabilité financière (CSF) relatives aux rémunérations des opérateurs de marché et a appelé au déploiement dun mécanisme permanent de suivi de leur mise en oeuvre.Enfin, la réunion spéciale co-organisée par Christine Lagarde et Timothy Geithner a permis d'exprimer, avec le FMI et les banques de développement, un soutien clair aux pays dAfrique du Nord et du Moyen-Orient, et particulièrement à l'Égypte et à la Tunisie dans leur transition vers une croissance mieux partagée. Les institutions financières internationales présenteront dici la fin mai des recommandations pour apporter un soutien efficace et coordonné à ces pays.