Texte intégral
Monsieur le Député, quelle est la situation de la France, dans lenvironnement financier redoutable que vous venez de décrire ?
Sur le plan financier, notre pays possède, de même que lAllemagne et quatre autres des vingt-sept pays de lUnion européenne, une signature «AAA», qui lui garantit des financements dans les meilleures conditions possibles.
Par ailleurs, léconomie française est repartie. En 2010, la croissance a été de 1,5 %, et les chiffres du premier trimestre 2011 sont excellents, de sorte que nous avons toutes les raisons de penser que notre prévision de croissance de 2 % sera atteinte cette année.
En outre, ainsi que vient de le rappeler Xavier Bertrand, notre économie crée à nouveau des emplois : 125 000 créations nettes en 2010 et plus de 58 000 au premier trimestre 2011. La trajectoire est manifestement au-delà des prévisions que nous avions envisagées. Enfin, nous parvenons, mieux quun certain nombre de nos voisins - je pense en particulier à la Grande-Bretagne -, à tenir linflation.
Ces résultats sexpliquent par le fait que, sous lautorité du président de la République et du Premier ministre, nous avons mené une politique économique fondée sur deux axes principaux : premièrement, lassainissement des finances publiques - nous devrons tenir cette ligne ensemble, quelles que soient les circonstances, et François Baroin et moi nous y attachons quotidiennement ; deuxièmement, la restauration de la compétitivité de léconomie française, impératif fondé en particulier sur linnovation. Cest pourquoi, avec le Premier ministre, nous avons toujours défendu des mesures telles que le crédit dimpôt recherche, qui sont fondamentales pour améliorer la plus-value dégagée par la France.
Lenvironnement que vous évoquiez est difficile pour trois pays : la Grèce, lIrlande et le Portugal, qui représentent ensemble 6 % du produit intérieur brut de lUnion européenne. Nous avons pris des mesures de solidarité, et nous continuerons à les prendre ; en contrepartie, ces trois pays doivent faire des efforts. Mais nous devons avant tout tenir le cap pour la France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mai 2011
Sur le plan financier, notre pays possède, de même que lAllemagne et quatre autres des vingt-sept pays de lUnion européenne, une signature «AAA», qui lui garantit des financements dans les meilleures conditions possibles.
Par ailleurs, léconomie française est repartie. En 2010, la croissance a été de 1,5 %, et les chiffres du premier trimestre 2011 sont excellents, de sorte que nous avons toutes les raisons de penser que notre prévision de croissance de 2 % sera atteinte cette année.
En outre, ainsi que vient de le rappeler Xavier Bertrand, notre économie crée à nouveau des emplois : 125 000 créations nettes en 2010 et plus de 58 000 au premier trimestre 2011. La trajectoire est manifestement au-delà des prévisions que nous avions envisagées. Enfin, nous parvenons, mieux quun certain nombre de nos voisins - je pense en particulier à la Grande-Bretagne -, à tenir linflation.
Ces résultats sexpliquent par le fait que, sous lautorité du président de la République et du Premier ministre, nous avons mené une politique économique fondée sur deux axes principaux : premièrement, lassainissement des finances publiques - nous devrons tenir cette ligne ensemble, quelles que soient les circonstances, et François Baroin et moi nous y attachons quotidiennement ; deuxièmement, la restauration de la compétitivité de léconomie française, impératif fondé en particulier sur linnovation. Cest pourquoi, avec le Premier ministre, nous avons toujours défendu des mesures telles que le crédit dimpôt recherche, qui sont fondamentales pour améliorer la plus-value dégagée par la France.
Lenvironnement que vous évoquiez est difficile pour trois pays : la Grèce, lIrlande et le Portugal, qui représentent ensemble 6 % du produit intérieur brut de lUnion européenne. Nous avons pris des mesures de solidarité, et nous continuerons à les prendre ; en contrepartie, ces trois pays doivent faire des efforts. Mais nous devons avant tout tenir le cap pour la France.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mai 2011