Texte intégral
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a présenté une communication sur la situation financière.
Les marchés financiers traversent actuellement une période de tensions, liées à des craintes sur la situation des finances publiques de certains Etats membres de la zone euro et sur la croissance mondiale. Ce contexte se traduit par une diminution importante des valorisations du secteur bancaire sur les marchés, tant en France que dans le reste de la zone euro.
Les craintes des marchés sont très largement exagérées. La situation des banques françaises est solide. Elles ont été parmi les premières en Europe à revenir à des résultats positifs après la crise. Depuis 2008, elles ont renforcé leurs fonds propres à hauteur de 50 milliards deuros. Par ailleurs, elles ont engagé ladaptation de leur modèle de refinancement pour quil soit moins dépendant des marchés et repose davantage sur la collecte de dépôts des ménages et des entreprises. Enfin, leur modèle de banque universelle leur confère une stabilité accrue.
Pour autant, les pouvoirs publics sont déterminés à agir face aux tensions sur les marchés financiers. La France oeuvre pour la mise en oeuvre la plus rapide possible de laccord conclu par les Chefs dEtat et de Gouvernement de la zone euro le 21 juillet. En particulier, le Parlement a voté les dispositions nécessaires dès le 7 septembre dernier. Par ailleurs, les autorités publiques sont déterminées à garantir la solidité du système financier, comme cela a été rappelé lors de la dernière réunion du G7 à Marseille. Les banques centrales ont notamment rappelé leur capacité à fournir la liquidité nécessaire aux banques, dans un contexte où les banques européennes sont en mesure, via les titres quelles détiennent, de se refinancer auprès de la Banque centrale européenne à hauteur de 5000 milliards deuros, contre 500 milliards deuros actuellement. Enfin, le Gouvernement est attentif à ce que les banques françaises poursuivent leurs efforts afin de renforcer leur capacité de résistance dans la perspective de lentrée en vigueur de nouvelles règles prudentielles.
Les marchés financiers traversent actuellement une période de tensions, liées à des craintes sur la situation des finances publiques de certains Etats membres de la zone euro et sur la croissance mondiale. Ce contexte se traduit par une diminution importante des valorisations du secteur bancaire sur les marchés, tant en France que dans le reste de la zone euro.
Les craintes des marchés sont très largement exagérées. La situation des banques françaises est solide. Elles ont été parmi les premières en Europe à revenir à des résultats positifs après la crise. Depuis 2008, elles ont renforcé leurs fonds propres à hauteur de 50 milliards deuros. Par ailleurs, elles ont engagé ladaptation de leur modèle de refinancement pour quil soit moins dépendant des marchés et repose davantage sur la collecte de dépôts des ménages et des entreprises. Enfin, leur modèle de banque universelle leur confère une stabilité accrue.
Pour autant, les pouvoirs publics sont déterminés à agir face aux tensions sur les marchés financiers. La France oeuvre pour la mise en oeuvre la plus rapide possible de laccord conclu par les Chefs dEtat et de Gouvernement de la zone euro le 21 juillet. En particulier, le Parlement a voté les dispositions nécessaires dès le 7 septembre dernier. Par ailleurs, les autorités publiques sont déterminées à garantir la solidité du système financier, comme cela a été rappelé lors de la dernière réunion du G7 à Marseille. Les banques centrales ont notamment rappelé leur capacité à fournir la liquidité nécessaire aux banques, dans un contexte où les banques européennes sont en mesure, via les titres quelles détiennent, de se refinancer auprès de la Banque centrale européenne à hauteur de 5000 milliards deuros, contre 500 milliards deuros actuellement. Enfin, le Gouvernement est attentif à ce que les banques françaises poursuivent leurs efforts afin de renforcer leur capacité de résistance dans la perspective de lentrée en vigueur de nouvelles règles prudentielles.