Texte intégral
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a présenté une communication relative aux réunions des ministres des finances du G7 et du G8.
Les ministres des finances et gouverneurs des banques centrales du G7 se sont réunis le 9 septembre 2011, à Marseille, sous la présidence du ministre de léconomie, des finances et de lindustrie et du gouverneur de la Banque de France.
Le G7 finances a été loccasion dune concertation approfondie sur la situation économique et financière mondiale, les risques qui pèsent actuellement sur la croissance et les politiques à mettre en oeuvre pour y faire face. Chaque Etat a présenté ses orientations de politique économique. Un renforcement de la régulation financière a également été discuté.
Le G7 finances a permis quatre avancées importantes pour la stabilité financière et la croissance :
- une attention renouvelée de toutes les banques centrales à la fois à la stabilité des prix et au soutien à la reprise économique ;
- lengagement résolu des banques centrales à fournir des liquidités aux banques en tant que de besoin ;
- la détermination du G7 à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers ;
- enfin, une convergence de vue autour des politiques budgétaires à conduire, pour écarter une relance concertée et pour poursuivre une consolidation différenciée et graduelle, adaptée aux différentes circonstances nationales. Etant donnée la nature fragile de la reprise, les Etats du G7 sont conscients de léquilibre à trouver entre ajustement budgétaire et soutien à lactivité économique.
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a ensuite présidé le 10 septembre, à Marseille, une réunion des ministres des finances du Partenariat de Deauville, lancé le 27 mai 2011 par les chefs dEtat et de Gouvernement du G8. La réunion a permis dinstaller le pilier économique du Partenariat, qui vise à assurer à court terme le maintien de la stabilité macroéconomique des pays partenaires et à plus long terme à accompagner la transition de ces pays.
La réunion de Marseille a permis détendre le Partenariat, en accueillant la Jordanie et le Maroc comme pays bénéficiaires, ainsi que lArabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et la Turquie comme pays associés. La Libye a également été accueillie dans le Partenariat et a reçu lassurance dun déblocage prochain des fonds gelés.
Les ministres des finances sont également convenus du soutien financier aux pays en transition pour mettre en oeuvre leur plan de développement. Ce soutien repose dabord sur une aide multilatérale massive, déclinée de manière étroitement coordonnée par les institutions financières de développement : sur la période 2011-2013, 38 milliards de dollars seront engagés au profit des quatre pays en transition. En outre, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé sa disponibilité à apporter toute son expertise ainsi qu'un soutien financier de près de 35 milliards de dollars aux quatre pays concernés.
Au-delà de cette réponse multilatérale puissante, les moyens bilatéraux seront pleinement mobilisés et devraient augmenter, par rapport aux annonces faites au sommet de Deauville, dans des proportions comparables à laugmentation du soutien multilatéral. Pour ce qui concerne la France, une enveloppe de financements de 2,7 Md sera affectée dans les prochains mois en fonction des demandes exprimées par les quatre pays. Enfin, le soutien économique prendra la forme dune intégration commerciale ambitieuse des pays partenaires.
Ce processus est pérennisé avec l'organisation d'un suivi, à l'occasion de la prochaine réunion ministérielle, à Washington, en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI.
Les ministres des finances et gouverneurs des banques centrales du G7 se sont réunis le 9 septembre 2011, à Marseille, sous la présidence du ministre de léconomie, des finances et de lindustrie et du gouverneur de la Banque de France.
Le G7 finances a été loccasion dune concertation approfondie sur la situation économique et financière mondiale, les risques qui pèsent actuellement sur la croissance et les politiques à mettre en oeuvre pour y faire face. Chaque Etat a présenté ses orientations de politique économique. Un renforcement de la régulation financière a également été discuté.
Le G7 finances a permis quatre avancées importantes pour la stabilité financière et la croissance :
- une attention renouvelée de toutes les banques centrales à la fois à la stabilité des prix et au soutien à la reprise économique ;
- lengagement résolu des banques centrales à fournir des liquidités aux banques en tant que de besoin ;
- la détermination du G7 à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la résilience des systèmes bancaires et des marchés financiers ;
- enfin, une convergence de vue autour des politiques budgétaires à conduire, pour écarter une relance concertée et pour poursuivre une consolidation différenciée et graduelle, adaptée aux différentes circonstances nationales. Etant donnée la nature fragile de la reprise, les Etats du G7 sont conscients de léquilibre à trouver entre ajustement budgétaire et soutien à lactivité économique.
Le ministre de léconomie, des finances et de lindustrie a ensuite présidé le 10 septembre, à Marseille, une réunion des ministres des finances du Partenariat de Deauville, lancé le 27 mai 2011 par les chefs dEtat et de Gouvernement du G8. La réunion a permis dinstaller le pilier économique du Partenariat, qui vise à assurer à court terme le maintien de la stabilité macroéconomique des pays partenaires et à plus long terme à accompagner la transition de ces pays.
La réunion de Marseille a permis détendre le Partenariat, en accueillant la Jordanie et le Maroc comme pays bénéficiaires, ainsi que lArabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et la Turquie comme pays associés. La Libye a également été accueillie dans le Partenariat et a reçu lassurance dun déblocage prochain des fonds gelés.
Les ministres des finances sont également convenus du soutien financier aux pays en transition pour mettre en oeuvre leur plan de développement. Ce soutien repose dabord sur une aide multilatérale massive, déclinée de manière étroitement coordonnée par les institutions financières de développement : sur la période 2011-2013, 38 milliards de dollars seront engagés au profit des quatre pays en transition. En outre, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé sa disponibilité à apporter toute son expertise ainsi qu'un soutien financier de près de 35 milliards de dollars aux quatre pays concernés.
Au-delà de cette réponse multilatérale puissante, les moyens bilatéraux seront pleinement mobilisés et devraient augmenter, par rapport aux annonces faites au sommet de Deauville, dans des proportions comparables à laugmentation du soutien multilatéral. Pour ce qui concerne la France, une enveloppe de financements de 2,7 Md sera affectée dans les prochains mois en fonction des demandes exprimées par les quatre pays. Enfin, le soutien économique prendra la forme dune intégration commerciale ambitieuse des pays partenaires.
Ce processus est pérennisé avec l'organisation d'un suivi, à l'occasion de la prochaine réunion ministérielle, à Washington, en marge des réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI.