Texte intégral
Le ministre auprès du ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération, a présenté une communication relative à la réunion ministérielle du G20 sur le développement le 23 septembre 2011.
Décidée à l'initiative de la présidence française, cette première réunion ministérielle du G20 consacrée au développement a réuni les ministres des finances et de la coopération du G20, ainsi que des organisations internationales telles que la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), etc.
Cette réunion est née de la conviction que les politiques de développement sont un outil essentiel pour relancer l'économie mondiale et le gage d'une mondialisation maîtrisée. Elle consacre aussi la volonté de la présidence française de construire un véritable partenariat entre pays émergents et pays industrialisés autour des enjeux du développement et de la croissance économique durable.
Les ministres des vingt pays membres ont approuvé la transmission aux chefs d'Etat et de gouvernement du rapport du groupe de travail G20 développement, en vue du Sommet de Cannes. Ce rapport propose un plan d'action sur les priorités de la présidence française.
Sur la sécurité alimentaire, les ministres du G20, qui se sont appuyés sur le Plan d'action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l'agriculture adopté par les ministres de l'agriculture du G20 le 23 juin 2011, ont décidé de mesures concernant la recherche agronomique pour le développement, l'investissement agricole responsable et la mise en place d'instruments financiers de gestion des risques pour les producteurs. Dans le contexte de crise alimentaire dans la Corne de l'Afrique, la France a également obtenu l'accord des ministres pour la création de réserves alimentaires d'urgence et pour le lancement d'un projet-pilote en Afrique de l'Ouest. Les ministres ont par ailleurs soutenu le lancement d'initiatives visant à réduire les impacts négatifs de la volatilité des prix des matières premières agricoles au travers de stratégies et d'instruments de couverture.
Dans le domaine des infrastructures, les ministres ont validé un plan d'action sur les instruments de financement permettant d'attirer les investisseurs et sur la priorité accordée à l'Afrique subsaharienne. Ils se sont également mis d'accord pour qu'une liste de projets régionaux réalisables et finançables soit présentée au Sommet de Cannes.Enfin, les vingt pays ont ouvert le débat du financement du développement. Ils ont reconnu la nécessité de mobiliser tous les types de financement. Une attention particulière a été accordée à la taxe sur les transactions financières, sur la base des premières conclusions du rapport de Bill Gates. Ont également été exposés des mécanismes de taxes pour répondre aux besoins de la lutte contre le changement climatique, notamment sur le carburant dans le transport aérien et le transport maritime. En démontrant la faisabilité et le potentiel de ces nouvelles sources de financement, les discussions de la réunion ministérielle du G20 sur le développement ont consacré l'action constante de la présidence française en faveur des financements innovants.
Décidée à l'initiative de la présidence française, cette première réunion ministérielle du G20 consacrée au développement a réuni les ministres des finances et de la coopération du G20, ainsi que des organisations internationales telles que la Banque Mondiale, le Fonds monétaire international, l'Organisation pour la coopération et le développement économiques, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), etc.
Cette réunion est née de la conviction que les politiques de développement sont un outil essentiel pour relancer l'économie mondiale et le gage d'une mondialisation maîtrisée. Elle consacre aussi la volonté de la présidence française de construire un véritable partenariat entre pays émergents et pays industrialisés autour des enjeux du développement et de la croissance économique durable.
Les ministres des vingt pays membres ont approuvé la transmission aux chefs d'Etat et de gouvernement du rapport du groupe de travail G20 développement, en vue du Sommet de Cannes. Ce rapport propose un plan d'action sur les priorités de la présidence française.
Sur la sécurité alimentaire, les ministres du G20, qui se sont appuyés sur le Plan d'action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l'agriculture adopté par les ministres de l'agriculture du G20 le 23 juin 2011, ont décidé de mesures concernant la recherche agronomique pour le développement, l'investissement agricole responsable et la mise en place d'instruments financiers de gestion des risques pour les producteurs. Dans le contexte de crise alimentaire dans la Corne de l'Afrique, la France a également obtenu l'accord des ministres pour la création de réserves alimentaires d'urgence et pour le lancement d'un projet-pilote en Afrique de l'Ouest. Les ministres ont par ailleurs soutenu le lancement d'initiatives visant à réduire les impacts négatifs de la volatilité des prix des matières premières agricoles au travers de stratégies et d'instruments de couverture.
Dans le domaine des infrastructures, les ministres ont validé un plan d'action sur les instruments de financement permettant d'attirer les investisseurs et sur la priorité accordée à l'Afrique subsaharienne. Ils se sont également mis d'accord pour qu'une liste de projets régionaux réalisables et finançables soit présentée au Sommet de Cannes.Enfin, les vingt pays ont ouvert le débat du financement du développement. Ils ont reconnu la nécessité de mobiliser tous les types de financement. Une attention particulière a été accordée à la taxe sur les transactions financières, sur la base des premières conclusions du rapport de Bill Gates. Ont également été exposés des mécanismes de taxes pour répondre aux besoins de la lutte contre le changement climatique, notamment sur le carburant dans le transport aérien et le transport maritime. En démontrant la faisabilité et le potentiel de ces nouvelles sources de financement, les discussions de la réunion ministérielle du G20 sur le développement ont consacré l'action constante de la présidence française en faveur des financements innovants.