Texte intégral
Monsieur le Président Lequiller, je vous remercie de mettre en lumière les avancées considérables portées par laccord dhier soir. Et si cette réunion na pas été présentée comme un sommet de crise, cela signifie que ce qui a été mis en uvre au début du mois de décembre était quelque chose de profond, de puissant, de durable, qui répondait aux interrogations des investisseurs sur lavenir de la zone euro, portées depuis plusieurs mois.
Cest curieux que vous nécoutiez pas ces arguments ! Cest lintérêt de la France, lintérêt du pays, lintérêt de lintégration de la zone économique, lintérêt de la relance de linvestissement, de léconomie et de lemploi.
Les trois piliers sur lesquels repose laccord dhier sont trois idées très simples, mais qui se structurent et sorganisent.
Premièrement, le mécanisme européen de stabilité, vous lavez dit, a pris six mois davance par rapport au calendrier initial ; mais cest un mécanisme dans la durée. Il nous reste à poursuivre la discussion sur laddition des efforts du Fonds européen de stabilité financière, ce mécanisme européen qui garantira la stabilité dans la durée - autrement dit un fonds monétaire européen - et des ressources du Fonds monétaire international.
Deuxième pilier, deuxième idée simple, sous limpulsion énergique du Président français : la coordination des politiques économiques, budgétaires et fiscales, au travers dune gouvernance de la zone euro mettant en perspective plus de sanctions, de discipline et de coordination. Ce nétait pas la France contre lAllemagne ; cétait la France et lAllemagne ensemble, pour montrer le chemin dune meilleure maîtrise budgétaire et donc dune meilleure stabilité à terme de la zone euro.
Troisièmement, nous pensons raisonnablement parvenir à un accord sur la Grèce dici à la fin de la semaine. Cet accord porte sur les mêmes éléments de référence quau départ : une implication du secteur privé sur la base volontaire, un objectif dune dette de la Grèce ramenée à 120 % ou 125 % du PIB en 2020. Là aussi, nous sommes près du but.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2012
Cest curieux que vous nécoutiez pas ces arguments ! Cest lintérêt de la France, lintérêt du pays, lintérêt de lintégration de la zone économique, lintérêt de la relance de linvestissement, de léconomie et de lemploi.
Les trois piliers sur lesquels repose laccord dhier sont trois idées très simples, mais qui se structurent et sorganisent.
Premièrement, le mécanisme européen de stabilité, vous lavez dit, a pris six mois davance par rapport au calendrier initial ; mais cest un mécanisme dans la durée. Il nous reste à poursuivre la discussion sur laddition des efforts du Fonds européen de stabilité financière, ce mécanisme européen qui garantira la stabilité dans la durée - autrement dit un fonds monétaire européen - et des ressources du Fonds monétaire international.
Deuxième pilier, deuxième idée simple, sous limpulsion énergique du Président français : la coordination des politiques économiques, budgétaires et fiscales, au travers dune gouvernance de la zone euro mettant en perspective plus de sanctions, de discipline et de coordination. Ce nétait pas la France contre lAllemagne ; cétait la France et lAllemagne ensemble, pour montrer le chemin dune meilleure maîtrise budgétaire et donc dune meilleure stabilité à terme de la zone euro.
Troisièmement, nous pensons raisonnablement parvenir à un accord sur la Grèce dici à la fin de la semaine. Cet accord porte sur les mêmes éléments de référence quau départ : une implication du secteur privé sur la base volontaire, un objectif dune dette de la Grèce ramenée à 120 % ou 125 % du PIB en 2020. Là aussi, nous sommes près du but.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 février 2012