Texte intégral
Q - Sur la Syrie, en vue dune solution, la Russie est-elle en train de bouger ?
R - Nous avons franchi un pas très significatif dans le dossier syrien : ladoption de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations unies. Je me réjouis que les Russes aient fait mouvement dans notre direction.
Il faut maintenant soutenir la mission de Kofi Annan. Malheureusement, les premières réactions du régime de Damas sont, comme dhabitude, très négatives. Il faut donc poursuivre notre pression, cest dailleurs dans cet esprit que nous préparons la rencontre des amis du peuple syrien, le premier avril prochain à Istanbul.
Q - La répression ne cesse daugmenter en Syrie. Quelle est votre réaction ?
R - Comme jai eu loccasion de le dire, cest un véritable scandale. Un progrès a été fait avec ladoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, dune déclaration présidentielle qui va dans le bon sens. Cette déclaration demande la cessation de toutes les violences, à commencer par celles que le régime inflige à sa population, laccès de laide humanitaire et rappelle la nécessité dun processus de transition politique. Cette déclaration de la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies na pas de valeur contraignante, mais va permettre à Kofi Annan de reprendre son travail que nous soutenons pleinement.
Nous aidons aussi lopposition à se structurer. Nous préparons la réunion des Amis du peuple syrien. Je sais bien que ce nest pas satisfaisant. Malheureusement, le nombre de morts continue à augmenter. Cest le résultat de lobstination de ce régime qui a perdu toute sa légitimité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mars 2012
R - Nous avons franchi un pas très significatif dans le dossier syrien : ladoption de la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité des Nations unies. Je me réjouis que les Russes aient fait mouvement dans notre direction.
Il faut maintenant soutenir la mission de Kofi Annan. Malheureusement, les premières réactions du régime de Damas sont, comme dhabitude, très négatives. Il faut donc poursuivre notre pression, cest dailleurs dans cet esprit que nous préparons la rencontre des amis du peuple syrien, le premier avril prochain à Istanbul.
Q - La répression ne cesse daugmenter en Syrie. Quelle est votre réaction ?
R - Comme jai eu loccasion de le dire, cest un véritable scandale. Un progrès a été fait avec ladoption par le Conseil de sécurité des Nations unies, dune déclaration présidentielle qui va dans le bon sens. Cette déclaration demande la cessation de toutes les violences, à commencer par celles que le régime inflige à sa population, laccès de laide humanitaire et rappelle la nécessité dun processus de transition politique. Cette déclaration de la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies na pas de valeur contraignante, mais va permettre à Kofi Annan de reprendre son travail que nous soutenons pleinement.
Nous aidons aussi lopposition à se structurer. Nous préparons la réunion des Amis du peuple syrien. Je sais bien que ce nest pas satisfaisant. Malheureusement, le nombre de morts continue à augmenter. Cest le résultat de lobstination de ce régime qui a perdu toute sa légitimité.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 mars 2012