Texte intégral
Il y a un an jour pour jour, des citoyens syriens se rassemblaient au souk Harika de Damas pour réclamer la liberté et la démocratie. Demblée, le régime répondait par la violence et par la répression.
Deraa, Hama, Homs, Douma, Abadan, Idlib : ces noms, et ceux de biens dautres villes et villages sinistrés, sont aujourdhui devenus des symboles du martyre du peuple syrien.
Ce peuple prouve au monde, avec un courage et une détermination admirables, que les aspirations à la dignité et à la liberté sont plus fortes que loppression.
Et pourtant, un an après, ce combat légitime est loin dêtre achevé. Chaque jour, des dizaines dhommes, de femmes et denfants sont assassinés. Les responsables du régime devront répondre de ce crime contre lhumanité.
Cette violence effroyable est un aveu de faiblesse. Le régime de Bachar al-Assad a perdu toute légitimité. Il cherche à attiser les conflits interconfessionnels, et à provoquer une spirale de violence et une montée des extrêmes dont il espère tirer profit pour se maintenir au pouvoir. Il représente une menace pour tous et pour la paix dans la région.
La France est mobilisée, au premier rang des nations amies du peuple syrien. Elle a contribué à affaiblir le régime en soutenant la mise en uvre par lUnion européenne de sanctions. Elle a contribué activement à la création du groupe des amis du peuple syrien, fondé à Tunis le 24 février.
Elle a plaidé la cause du peuple syrien dans toutes les enceintes internationales, que ce soit à lAssemblée générale des Nations unies, au Conseil des droits de lHomme ou au Conseil de sécurité, où nous nous sommes heurtés jusquà présent aux vetos de la Russie et de la Chine.
Elle a été la première à apporter son soutien au Conseil national syrien, qui uvre à rassembler autour de lui toutes les sensibilités qui font la richesse de la société syrienne. Je salue la présence ce soir de plusieurs de ses principaux responsables.
Le peuple français, qui connaît le prix de la liberté, est aux côtés du peuple syrien en ce premier anniversaire de la révolution de Syrie. Il le soutient et ladmire. Il partage sa cause. Et il est sûr que la liberté triomphera.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 2012
Deraa, Hama, Homs, Douma, Abadan, Idlib : ces noms, et ceux de biens dautres villes et villages sinistrés, sont aujourdhui devenus des symboles du martyre du peuple syrien.
Ce peuple prouve au monde, avec un courage et une détermination admirables, que les aspirations à la dignité et à la liberté sont plus fortes que loppression.
Et pourtant, un an après, ce combat légitime est loin dêtre achevé. Chaque jour, des dizaines dhommes, de femmes et denfants sont assassinés. Les responsables du régime devront répondre de ce crime contre lhumanité.
Cette violence effroyable est un aveu de faiblesse. Le régime de Bachar al-Assad a perdu toute légitimité. Il cherche à attiser les conflits interconfessionnels, et à provoquer une spirale de violence et une montée des extrêmes dont il espère tirer profit pour se maintenir au pouvoir. Il représente une menace pour tous et pour la paix dans la région.
La France est mobilisée, au premier rang des nations amies du peuple syrien. Elle a contribué à affaiblir le régime en soutenant la mise en uvre par lUnion européenne de sanctions. Elle a contribué activement à la création du groupe des amis du peuple syrien, fondé à Tunis le 24 février.
Elle a plaidé la cause du peuple syrien dans toutes les enceintes internationales, que ce soit à lAssemblée générale des Nations unies, au Conseil des droits de lHomme ou au Conseil de sécurité, où nous nous sommes heurtés jusquà présent aux vetos de la Russie et de la Chine.
Elle a été la première à apporter son soutien au Conseil national syrien, qui uvre à rassembler autour de lui toutes les sensibilités qui font la richesse de la société syrienne. Je salue la présence ce soir de plusieurs de ses principaux responsables.
Le peuple français, qui connaît le prix de la liberté, est aux côtés du peuple syrien en ce premier anniversaire de la révolution de Syrie. Il le soutient et ladmire. Il partage sa cause. Et il est sûr que la liberté triomphera.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 16 mars 2012