Texte intégral
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs les Présidents, c’est un candidat qui vous parle. Vous m’avez invité, et je vous en remercie. Vous avez d’ailleurs veillé à accueillir ici toutes celles et tous ceux qui se présentent au suffrage des Français. Si je suis venu aujourd’hui à votre rencontre, c’est à la fois pour me mettre au même niveau que les autres, mais surtout pour exprimer la considération que j’ai pour votre organisation qui est représentative, à mes yeux, de la réalité des entreprises françaises, et aussi pour adresser à toutes les entreprises un message à la fois de soutien et de confiance.
Les entreprises françaises sont d’abord des PME. La quasi totalité sont constituées d’entreprises de taille inférieure à 500 salariés. Et ce sont ces entreprises qui, aujourd’hui, concernent pour la moitié des salariés français. Deux tiers des embauches se font dans les PME. Il est souvent dit et répété que nous avons trop de petites entreprises et pas assez de moyennes. C’est vrai. Et d’ailleurs, l’un des enjeux des prochaines années est de continuer à avoir un niveau de création d’entreprises élevé ce qui est plutôt le cas et plutôt bon signe et surtout de permettre le développement des entreprises, de façon à atteindre la taille qui permette non seulement d’embaucher ce qui est le cas le plus souvent en fonction de l’activité mais aussi d’investir et d’exporter.
Nous sommes tous conscients des contraintes qui pèsent sur nous, qui pèsent sur l’Etat compte tenu de son déficit, de son endettement, qui pèsent sur les entreprises compte tenu du poids des contraintes et des charges de toute nature, mais aussi du problème de la compétitivité de l’économie française puisque nous avons aujourd’hui un déficit de la balance commerciale de 70 milliards d’euros. C’est dire si l’enjeu est de produire, de produire davantage et de produire pour rééquilibrer notre balance commerciale.
J’insisterai sur quatre points majeurs, et ensuite je répondrai, autant qu’il vous sera possible de me poser des questions, à toutes vos interpellations. Mais déjà, il y en a eu un bon nombre de la part de votre président.