Texte intégral
Le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication relative à la stratégie spatiale française.
L'Europe est parmi les quatre grandes puissances spatiales mondiales et la France est la première puissance spatiale européenne. Elle dispose avec le Centre national d'études spatiales d'une agence à l'excellence reconnue ; Ariane lui a permis d'acquérir un accès indépendant à l'espace et elle a développé des filières d'excellence dans l'observation ou les télécommunications.
L'espace est devenu, en quelques dizaines d'années, indispensable au citoyen, à qui il offre des applications toujours plus nombreuses, et à la puissance publique pour qui il représente une précieuse aide à la décision et un outil au service de la souveraineté du pays. L'investissement dans l'espace a également un intérêt économique en raison du fort effet de levier qui le caractérise. Les systèmes spatiaux sont enfin des instruments de recherche qui permettent des avancées scientifiques importantes.
La politique du Gouvernement a permis depuis cinq ans de renforcer l'ambition spatiale de notre pays : la France a ainsi augmenté de 16 % son budget spatial civil annuel entre 2007 et 2012. Au cours de cette période, 25 missions spatiales d'initiative française ou à contribution française significative ont été lancées et 46 accords de coopération internationale ont été signés. Le programme des investissements d'avenir a de plus dédié 540 millions d'euros au domaine spatial. Cet effort a permis de consolider l'industrie spatiale française, dont les emplois ont augmenté de 5 % depuis 2007.
Dans ce contexte, un document de synthèse a été élaboré pour rappeler les grands principes qui guident la politique spatiale française et préciser ses orientations pour l'avenir. Cette politique repose sur cinq lignes directrices :
- jouer un rôle moteur au sein de l'Europe de l'espace composée des Etats membres, de l'Agence spatiale européenne et de l'Union européenne ;
- maintenir l'indépendance technologique et d'accès à l'espace, en affirmant le principe d'une préférence européenne pour répondre aux besoins institutionnels de l'Europe ;
- accélérer le développement d'applications et de services à haute valeur ajoutée ;
- mener une politique industrielle ambitieuse en trouvant un équilibre entre règles de concurrence et considérations industrielles ;- mener des coopérations internationales équilibrées pour profiter des compétences des puissances spatiales extra-européennes.
L'Europe est parmi les quatre grandes puissances spatiales mondiales et la France est la première puissance spatiale européenne. Elle dispose avec le Centre national d'études spatiales d'une agence à l'excellence reconnue ; Ariane lui a permis d'acquérir un accès indépendant à l'espace et elle a développé des filières d'excellence dans l'observation ou les télécommunications.
L'espace est devenu, en quelques dizaines d'années, indispensable au citoyen, à qui il offre des applications toujours plus nombreuses, et à la puissance publique pour qui il représente une précieuse aide à la décision et un outil au service de la souveraineté du pays. L'investissement dans l'espace a également un intérêt économique en raison du fort effet de levier qui le caractérise. Les systèmes spatiaux sont enfin des instruments de recherche qui permettent des avancées scientifiques importantes.
La politique du Gouvernement a permis depuis cinq ans de renforcer l'ambition spatiale de notre pays : la France a ainsi augmenté de 16 % son budget spatial civil annuel entre 2007 et 2012. Au cours de cette période, 25 missions spatiales d'initiative française ou à contribution française significative ont été lancées et 46 accords de coopération internationale ont été signés. Le programme des investissements d'avenir a de plus dédié 540 millions d'euros au domaine spatial. Cet effort a permis de consolider l'industrie spatiale française, dont les emplois ont augmenté de 5 % depuis 2007.
Dans ce contexte, un document de synthèse a été élaboré pour rappeler les grands principes qui guident la politique spatiale française et préciser ses orientations pour l'avenir. Cette politique repose sur cinq lignes directrices :
- jouer un rôle moteur au sein de l'Europe de l'espace composée des Etats membres, de l'Agence spatiale européenne et de l'Union européenne ;
- maintenir l'indépendance technologique et d'accès à l'espace, en affirmant le principe d'une préférence européenne pour répondre aux besoins institutionnels de l'Europe ;
- accélérer le développement d'applications et de services à haute valeur ajoutée ;
- mener une politique industrielle ambitieuse en trouvant un équilibre entre règles de concurrence et considérations industrielles ;- mener des coopérations internationales équilibrées pour profiter des compétences des puissances spatiales extra-européennes.