Texte intégral
La France salue la signature de laccord-cadre de sortie de crise intervenue vendredi soir à Bamako entre le CNRDE (Comité national pour le redressement et la démocratie) et la médiation de la CEDEAO (Communauté des États dAfrique de lOuest).
Cet accord permet le retour à lordre constitutionnel au Mali.
La France félicite tous les chefs dÉtats de la CEDEAO et en particulier son président, le président de la Côte dIvoire, M. Alassane Ouattara, et le médiateur, le président du Burkina-Faso, M. Blaise Compaoré, ainsi que son représentant, le ministre des Affaires étrangères du Burkina-Faso, M. Djibril Bassolé, pour le travail accompli et se réjouit que lesprit de responsabilité ait finalement prévalu au sein de toutes les parties en présence.
Elle invite tous les acteurs maliens à mettre en uvre sans délai les dispositions prévues par laccord, notamment celles destinées à permettre la tenue des élections présidentielles dans le meilleur calendrier possible.
Le ministre chargé de la Coopération, M. Henri de Raincourt, appellera ce jour les présidents de la Côte dIvoire et du Burkina-Faso pour faire le point de la situation et échanger sur les prochaines étapes.
Dès linstallation des autorités constitutionnelles, la France reprendra sa coopération bilatérale civile et militaire au profit du Mali. Le futur gouvernement dunion nationale malien pourra compter sur elle pour travailler au renforcement de lÉtat malien et à la recherche dune solution politique aux difficultés du Nord-Mali.
À cet égard, la France rappelle son attachement à lunité et à lintégrité territoriale du Mali. Le rétablissement de lordre constitutionnel crée les conditions pour avancer vers la recherche dune solution politique concernant le Nord.
La France réitère son appel au MNLA à renoncer à sa déclaration unilatérale dindépendance et à inscrire son action dans le cadre dun dialogue politique respectueux de lordre constitutionnel malien et de lunité du pays.
Elle soutient, dans ce but, les efforts conduits par la CEDEAO, en particulier ce qui concerne la préparation dun déploiement de la force régionale en attente pour laquelle elle est prête à fournir une aide logistique.
La France dénonce les crimes commis par les milices liées à AQMI et Ansar Eddine. Cest ensemble et avec le concours des pays voisins que les Maliens doivent lutter contre ce fléau. La France, avec la communauté internationale, se tient au côté du Mali et des États de la région dans la lutte contre le terrorisme.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 avril 2012
Cet accord permet le retour à lordre constitutionnel au Mali.
La France félicite tous les chefs dÉtats de la CEDEAO et en particulier son président, le président de la Côte dIvoire, M. Alassane Ouattara, et le médiateur, le président du Burkina-Faso, M. Blaise Compaoré, ainsi que son représentant, le ministre des Affaires étrangères du Burkina-Faso, M. Djibril Bassolé, pour le travail accompli et se réjouit que lesprit de responsabilité ait finalement prévalu au sein de toutes les parties en présence.
Elle invite tous les acteurs maliens à mettre en uvre sans délai les dispositions prévues par laccord, notamment celles destinées à permettre la tenue des élections présidentielles dans le meilleur calendrier possible.
Le ministre chargé de la Coopération, M. Henri de Raincourt, appellera ce jour les présidents de la Côte dIvoire et du Burkina-Faso pour faire le point de la situation et échanger sur les prochaines étapes.
Dès linstallation des autorités constitutionnelles, la France reprendra sa coopération bilatérale civile et militaire au profit du Mali. Le futur gouvernement dunion nationale malien pourra compter sur elle pour travailler au renforcement de lÉtat malien et à la recherche dune solution politique aux difficultés du Nord-Mali.
À cet égard, la France rappelle son attachement à lunité et à lintégrité territoriale du Mali. Le rétablissement de lordre constitutionnel crée les conditions pour avancer vers la recherche dune solution politique concernant le Nord.
La France réitère son appel au MNLA à renoncer à sa déclaration unilatérale dindépendance et à inscrire son action dans le cadre dun dialogue politique respectueux de lordre constitutionnel malien et de lunité du pays.
Elle soutient, dans ce but, les efforts conduits par la CEDEAO, en particulier ce qui concerne la préparation dun déploiement de la force régionale en attente pour laquelle elle est prête à fournir une aide logistique.
La France dénonce les crimes commis par les milices liées à AQMI et Ansar Eddine. Cest ensemble et avec le concours des pays voisins que les Maliens doivent lutter contre ce fléau. La France, avec la communauté internationale, se tient au côté du Mali et des États de la région dans la lutte contre le terrorisme.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 avril 2012