Texte intégral
Q - Quel message allez-vous délivrer demain soir à la communauté juive ?
R - L' «affaire Merah» a inscrit dans nos mémoires un degré d'horreur que l'on croyait avoir éradiqué à jamais. Nous n'aurons jamais de mots assez forts pour atténuer la souffrance des familles et de la communauté juive. La France n'aura de cesse de lutter avec la plus grande fermeté contre les actes antisémites. Nous devons rester vigilants et mobilisés. Ces actes inacceptables ont des conséquences sur le vivre ensemble. C'est pourquoi, comme je l'ai fait à Paris comme adjointe au maire de Bertrand Delanoë, en plus de la répression, je préconise des actions envers les jeunes qui doivent permettre de lutter contre les préjugés sur l'autre. J'apporte donc un message de paix et de protection au nom du gouvernement.
Q - Le vote de la France à l'ONU en faveur du statut de pays observateur pour la Palestine affaiblit-il les relations franco-israéliennes ?
R - Non, ce vote était légitime, mais le président de la République n'a de cesse que de travailler au renforcement des relations entre la France et Israël. La voix de la France doit continuer à se faire entendre pour assurer la sécurité du peuple israélien et la justice pour le peuple palestinien.
Q - Qu'attendez-vous des Jeux de la Francophonie organisés à Nice l'an prochain ?
R - L'avenir de la Francophonie, c'est sa jeunesse. J'attends que ces jeunes attendus à Nice, venant de nations différentes, expriment de manière éclatante leur créativité culturelle et leur énergie sportive.
Q - Le choix de Nice a été fait avant votre nomination, vous y souscrivez ?
R - Évidemment. Je souscris au choix d'une ville connue pour la qualité de ses équipements et je suis certaine que le maire de Nice appréciera cette diversité et cette ouverture à l'autre, gage du vivre ensemble...
Q - Ces jeux mêlent sport et culture, c'est important à vos yeux ?
R - Oui, parce que la culture est à la base de tout. Aujourd'hui, je suis à la tête d'un grand combat en faveur de la défense des droits des femmes dans l'espace francophone. Et l'on s'aperçoit que, lorsque la culture régresse, la situation des femmes et des jeunes en fait de même. Le combat en faveur des femmes est donc très important à mes yeux. Je viens de lancer le sommet mondial Femmes et Francophonie, qui se tiendra à Paris le 20 mars... Nous y évoquerons, devant 400 femmes venues du monde entier, les femmes «butin de guerre», les femmes en perte de droit, mais nous aborderons aussi tout le volet économique à travers le regard de celles, en France ou au Canada par exemple, qui conservent tous leurs acquis. François Hollande clôturera d'ailleurs nos travaux.
Q - La Francophonie est-elle un atout pour la diplomatie française ?
R - J'en suis convaincue. Je défends une diplomatie francophone. La France ne regarde pas la francophonie, elle est à l'intérieur de cet espace. Nous avons cette langue en partage et nous nous devons de former des enseignants pour que partout soit dispensé un excellent français, car, bien maîtrisée, la langue française est source de mobilité, de croissance économique et d'ouverture culturelle. La langue française a muté. Elle est une langue égalitaire et solidaire et se parle à hauteur d'homme.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2012
R - L' «affaire Merah» a inscrit dans nos mémoires un degré d'horreur que l'on croyait avoir éradiqué à jamais. Nous n'aurons jamais de mots assez forts pour atténuer la souffrance des familles et de la communauté juive. La France n'aura de cesse de lutter avec la plus grande fermeté contre les actes antisémites. Nous devons rester vigilants et mobilisés. Ces actes inacceptables ont des conséquences sur le vivre ensemble. C'est pourquoi, comme je l'ai fait à Paris comme adjointe au maire de Bertrand Delanoë, en plus de la répression, je préconise des actions envers les jeunes qui doivent permettre de lutter contre les préjugés sur l'autre. J'apporte donc un message de paix et de protection au nom du gouvernement.
Q - Le vote de la France à l'ONU en faveur du statut de pays observateur pour la Palestine affaiblit-il les relations franco-israéliennes ?
R - Non, ce vote était légitime, mais le président de la République n'a de cesse que de travailler au renforcement des relations entre la France et Israël. La voix de la France doit continuer à se faire entendre pour assurer la sécurité du peuple israélien et la justice pour le peuple palestinien.
Q - Qu'attendez-vous des Jeux de la Francophonie organisés à Nice l'an prochain ?
R - L'avenir de la Francophonie, c'est sa jeunesse. J'attends que ces jeunes attendus à Nice, venant de nations différentes, expriment de manière éclatante leur créativité culturelle et leur énergie sportive.
Q - Le choix de Nice a été fait avant votre nomination, vous y souscrivez ?
R - Évidemment. Je souscris au choix d'une ville connue pour la qualité de ses équipements et je suis certaine que le maire de Nice appréciera cette diversité et cette ouverture à l'autre, gage du vivre ensemble...
Q - Ces jeux mêlent sport et culture, c'est important à vos yeux ?
R - Oui, parce que la culture est à la base de tout. Aujourd'hui, je suis à la tête d'un grand combat en faveur de la défense des droits des femmes dans l'espace francophone. Et l'on s'aperçoit que, lorsque la culture régresse, la situation des femmes et des jeunes en fait de même. Le combat en faveur des femmes est donc très important à mes yeux. Je viens de lancer le sommet mondial Femmes et Francophonie, qui se tiendra à Paris le 20 mars... Nous y évoquerons, devant 400 femmes venues du monde entier, les femmes «butin de guerre», les femmes en perte de droit, mais nous aborderons aussi tout le volet économique à travers le regard de celles, en France ou au Canada par exemple, qui conservent tous leurs acquis. François Hollande clôturera d'ailleurs nos travaux.
Q - La Francophonie est-elle un atout pour la diplomatie française ?
R - J'en suis convaincue. Je défends une diplomatie francophone. La France ne regarde pas la francophonie, elle est à l'intérieur de cet espace. Nous avons cette langue en partage et nous nous devons de former des enseignants pour que partout soit dispensé un excellent français, car, bien maîtrisée, la langue française est source de mobilité, de croissance économique et d'ouverture culturelle. La langue française a muté. Elle est une langue égalitaire et solidaire et se parle à hauteur d'homme.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2012