Texte intégral
Merci beaucoup de votre invitation, et cest normal davoir organisé aujourdhui on va avoir chaud, ici ! cette réunion, jen étais et jen suis toujours très demandeur.
Je vais mexprimer, vous le comprendrez, au nom dun intérêt général, et comme ministre de lEducation nationale, avec le sentiment que nous avons à faire et je sais que cest un point de vue que vous partagez beaucoup de choses pour notre jeunesse, et pour nos élèves ou nos enfants.
Pourquoi ?
Parce quil y a une situation que vous connaissez, qui est celle du pays, situation qui conduit une grande partie de notre jeunesse, on le voit dès lentrée au collège, à être en difficulté et en échec. On nous parle beaucoup je recevais encore un président de région ce matin, qui mène une initiative particulière, Valérie [ .] qui, je pense, puisquelle a cette responsabilité, cette affaire des décrocheurs, cest-à-dire 20 à 25 % dune génération vous imaginez, pour la cohésion sociale dun pays, pour la préparation de son avenir, pour la compétitivité dont on parle tant qui se trouve à sortir de notre système éducatif sans qualification, sans diplôme.
Ces jeunes, lorsquon regarde leur trajet, ne sont pas tombés du ciel ! Nous avons contribué, nous, adultes, à les mettre dans la situation dans laquelle ils sont. Et leur destin scolaire commence très tôt : ce sont les même, évidemment, qui vont décrocher en première année de CAP, qui étaient en difficulté déjà lorsquils étaient à lentrée du collège. Et ce sont les mêmes qui étaient en difficulté en grande section, CP, CE1 ; avec dailleurs des déterminismes sociaux qui pèsent plus, en France, que dans tous les autres pays de lOCDE. Pour la France républicaine, cest quand même un crève-coeur.
Nous avons donc décidé, parce que cest dintérêt national, de faire de lécole une priorité elle lest, vous le savez, je vais y revenir et de fixer à lintérieur de cette priorité une priorité au primaire. On parle des rythmes scolaires mais, je vais le montrer, cest un élément dune multitude de réformes à conduire pour faire réussir lécole.
Le bon sens devrait être la chose du monde la mieux partagée, et dailleurs au pays de Descartes, le principe de la méthode cétait de commencer par le commencement. Ce nest pas ce que nous avons fait. La France consacre plus dargent à son collège et à son lycée quà son école élémentaire, et quand les élèves arrivent en difficulté au collège, ce nest pas le collège qui a produit les difficultés, cest bien quelles existaient avant. Nous avons un taux dencadrement pour lécole primaire nombre délèves par professeur qui est le plus faible des pays de lOCDE.
Nous avons donc décidé daccorder la priorité à lécole, parce que cest la France de demain - cest aussi notre histoire : la France républicaine sest construite autour de son école et dans cette priorité à lécole, de donner la priorité au primaire.
Nous nous trouvons de ce fait devant un certain nombre de décisions à prendre. Pour quun professeur du primaire soit capable denseigner à lire, à écrire, à compter, à un élève, il faut quil lait appris. Vous pouvez faire des études à luniversité danglais, dhistoire, de ce que vous voulez, on ne vous apprend pas à enseigner à lire, à écrire, à un enfant de CP. Il y a eu une époque où dans les Ecoles Normales on prenait plusieurs années deux ans, trois ans pour enseigner à des professeurs comment enseigner eux-mêmes ces rudiments.
Lenseignement des maîtres, des professeurs, a été supprimé. Nous venons nous plaindre : nos jeunes ne sont pas capables de Et nous avons laissé faire cela. Cest unique, là aussi, dans tous les pays européens. Toutes les études montrent et cest une évidence que ce qui fait la réussite dun enfant et dun élève, cest ce quon appelle le facteur maître enfin, le principal déterminant de la réussite, il y en a dautres. Donc il nous faut des enseignants bien formés. On nous parle de la Finlande, on nous parle de la Corée : première chose, formation des enseignants.
Cest pourquoi nous avons remis en place et cest ce qui justifie les 43 000 recrutements, cest ce qui justifie les 60 000 postes, cest deux ans de budget les écoles supérieures du professorat et de léducation à la rentrée.
Si nous voulons commencer par le commencement, si nous voulons inverser ce lent déclin français que nous faisons peser sur les épaules de nos enfants, il faut donner cette priorité au primaire, et cela suppose cette première action.
Cela suppose de changer aussi, bien entendu et là vous allez aussi avoir un rôle à jouer les méthodes pédagogiques. Je ne crois pas que nous ne devons pas nous remettre en question, à lEducation nationale. Et dailleurs plus personne ne le croit, y compris les professeurs qui sont, vous le savez, dévoués et engagés, et souvent sur le front de la difficulté sociale. Mais nous voyons bien que nos façons de travailler on ne travaille pas en équipe, avec les autres, on ne sait pas être assez coopératif, on ne sait pas mettre les moyens là où il le faut impliquent que nous changions.
Cest pourquoi le Président de la République a souhaité que dans le ciblage de ces moyens nous accompagnions en même temps de grandes réformes pour le changement des pédagogies :
- le principe du « plus de maîtres que de classes », qui nest pas comme je lai vu encore, uniquement du quantitatif, du surnuméraire : cest être capable davoir des enseignants qui travaillent ensemble dans la même classe ! Cest un changement total de notre façon de penser lapprentissage ! Et nous allons le mettre en place avec les Ecoles supérieures aussi, pour enseigner à nos futurs professeurs à le faire ;
- cest aussi et cela va vous concerner directement, et mobiliser énormément de fonds, nous essayons dattraper en ce moment des reliquats de Fonds européen la question de linternet. Si la France rate le tournant de la e-éducation, à la fois dans la capacité à connecter en très haut débit, y compris les zones rurales, et à aller jusquau bout dans la production de contenus pédagogiques, la formation des enseignants, la capacité que nous aurons à produire une intelligence critique par rapport au fonctionnement de linternet, alors nous raterons le tournant de la modernité. Et nous avons besoin que ce soit pareil sur tous les territoires.
Donc formation des enseignants, transformation pédagogique, et puis nous arrivons sur un sujet qui nous occupe aujourdhui, et dont je craindrais quil ne résume, dune certaine façon, la réforme de lécole, alors quil y a tant dautres choses : lorientation, les cartes de formation professionnelle, les lycées professionnels, tout ce que nous faisons Le risque est donc de ne plus parler que des rythmes scolaires.
Alors, un mot sur cette question avant dentrer dans le vif du sujet. Dabord, ce dont nous parlons, cest uniquement de lécole maternelle et de lécole élémentaire. Nous navons pas parlé du collège, nous navons pas parlé du lycée, et pourtant, je vous le dis, si cest la refondation républicaine de lécole, il faudra en parler, car là aussi il y a un problème. Nous sommes au début dune réforme. Il ne faut pas se dire « cest pour solde de tout compte » ! Non ! Nous devons avoir une grande ambition. Mais nous commençons par le commencement : priorité au primaire.
Or, pour enseigner comme pour apprendre, il faut du temps, dailleurs la plupart dentre vous en avez eu beaucoup plus que les enfants daujourdhui. Si vous interrogez le grand historien de léducation, Antoine PROST, il vous dira quen trente ans on a enlevé une heure denseignement au primaire ; il ny a pas de quoi en être fier. Et dans les quatre dernières années, sans que personne ne dise rien et il ny avait pas eu de concertation avec les élus une demi-journée par semaine ! Le résultat, cest que nos élèves, les enfants, nos petits-enfants, ont 144 jours de classe par an en France. La moyenne européenne est à plus de 180. Nous étions nous-mêmes, je lai dit, à plus de 180. Cela nous amène à bourrer les journées ; de journées de six heures, pour un CP. Il ny a pas un spécialiste qui dise quau-delà de quatre heures et demie cest possible. Et comme il fallait rajouter laide individualisée, pour ceux qui sont le plus en difficulté, cest six heures plus Cela na aucun sens ! Cela arrange peut-être les adultes, mais cela na aucun sens pour les enfants.
Et donc, dans la priorité au primaire, la formation des enseignants, le changement des méthodes pédagogiques, la grande ambition internet ET la question des rythmes scolaires. Elle est un très bon test pour notre pays. Le gouvernement précédent lavait préparée par une longue consultation nationale qui a créé du consensus on parle de conférence de consensus, maintenant. Tout le monde était pour le retour à quatre jours et demi, tout le monde était pour la journée de cinq heures. Tout le monde était même pour un allongement de lannée. Cela, je vous en parlerai lannée prochaine, à votre prochain Congrès, à chaque jour suffit sa peine !
Et puis, il faut passer à lacte. Et alors cest très compliqué, parce que nous avons tous des contraintes, des intérêts divergents. Ceux qui trinquent, ce sont les élèves, ils nont toujours que quatre jours de classe ; ils nont toujours pas le numérique nous allons être dépassés par la Turquie etc. Il faut que nous avancions !
Je suis très heureux des déclarations qui ont été les vôtres depuis le début de cette affaire, dont je mesure la complexité pour les élus. Mais vous avez assumé de dire « il faut passer aux quatre jours et demi, cest notre responsabilité ». Le principe nest pas en cause, nous savons que cest juste, personne ne soutient le contraire. On peut avoir des discussions sur la pause méridienne, sur mais sur cet objectif là, nous sommes daccord.
Maintenant, il faut discuter de la mise en oeuvre, de lapplication. Je tiens à vous dire et je vous demande dy penser que nos amis les professeurs ont quand même aussi le souci de la mise en oeuvre, car vous noterez que dans le moment budgétaire que nous vivons, avec le point dindice bloqué, avec un certain nombre dautres questions, nous demandons à des fonctionnaires qui ne sont pas les mieux payés, même sils ont fait beaucoup détudes et si leur métier est très important de revenir une demi-journée de plus, sans leur proposer de mieux les payer. Cest une position que jassume depuis le début. Et lEtat a assumé de dire « cest la priorité à lécole » ; cela veut dire que dautres nont pas la même priorité. Mais cest dabord la priorité aux élèves. Doù plus de professeurs, doù les moyens, etc. avant même dentrer dans des considérations liées par exemple au traitement des personnels.
Nous avons un objectif, puisque tout le monde est daccord. Au Parlement, sachez-le, il y avait eu un rapport parlementaire aussi, voté à lunanimité des groupes. Les quatre jours et demi, ce nest pas de gauche ou de droite ! Lintérêt de nos enfants, ce nest pas de gauche ou de droite ! Cest lintérêt des élèves, qui est aussi lintérêt de la France de demain ; car imaginez, si nous continuons ce long déclin éducatif, nous voyons bien le coût que cela va avoir, que cela a déjà, dailleurs, parce que quand vous navez pas mis les bases, derrière, il faut réparer. Et éparer, cest plus cher que prévenir, toujours, dans toutes les politiques. Nous devons donc consolider le socle, et faire les quatre jours et demi.
Un certain nombre de collectivités locales, et vous-mêmes, vous nous avez dit : il y a deux problèmes, qui sont un peu liés en réalité.
Nous ne sommes pas tous égaux devant ce qui nous est demandé. Il y a en France, nous le savons, des communes riches, des communes pauvres, il y a donc le facteur de la richesse ; les quatre jours et demi, cela se fait déjà à Toulouse, à Angers, à Brest, à Nancy, et dans beaucoup dautres endroits Il y a des journalistes qui ne sont pas au courant de cela ; mais quil y ait des différences, cest déjà le cas. Et donc on ne part pas égaux dans le travail quil y a à faire dans les mois qui viennent. Et il faut que vous soyez capables de reconnaître ces différences, et de permettre à chacun de sorganiser mieux.
Le Président de la République, le Premier ministre et moi-même avons jugé que cétait juste. Pourquoi cest juste ?
Pas si on est dans la mesquinerie de vouloir différer ! Cest juste parce que cest lintérêt des élèves. Vous savez très bien que si nous forçons les collectivités locales représentent quand même aujourdhui un quart de linvestissement éducatif ; vous êtes présent dans les programmes de réussite éducative, vous êtes présents dans le péri-scolaire, et la loi que je vais faire adopter donnera plus de pouvoirs aux collectivités locales et dobligation de les consulter dans les contractualisations. Parce quil ne faut pas simplement payer le chèque, il faut pouvoir associer les collectivités à la définition de notre politique éducative, cest mon voeu.
Si on nous dit « on veut un an de plus » et Dieu sait que nous avons eu des discussions tous les deux, je vous ai même vu à la télévision, Monsieur JARDEL, expliquer cela, et jai cru comprendre que vous me parliez à travers le petit écran et que cest lintérêt des élèves qui vous guide autrement dit, quelle activité culturelle, quelle activité sportive, comment je fais pour trouver un animateur quand je suis en zone rurale cela, cest noble, cela mérite dêtre entendu ! Cela veut dire que vous êtes les premiers acteurs de lintérêt des élèves, de lintérêt du pays, de la mobilisation générale. Il faut que nous soyons capables dentendre cela.
Cela veut dire, et cest la demande que le président PELISSARD a faite en votre nom, que oui, cest en 2013, mais pour ceux qui ne pourraient pas être prêts à la rentrée 2013 et nous arrivons dans un moment où, pour certains, le temps est court il faut donner la possibilité de 2014. Oui ! Mais attendez, nous nous sommes bien compris : cela veut bien dire que la réforme des rythmes scolaires commence en 2013, et quen 2014 tout le monde y est passé. Donc ce nest pas un recul, comme je lentends, cest : en 2014, lensemble des petits enfants de France iront à lécole quatre jours et demi par semaine, et pour y arriver en 2014, en prenant en compte les situations différentes, nous laissons les uns et les autres construire leur propre parcours pour y arriver. Je crois que cest raisonnable.
On nous dit « mais vous allez miter le territoire français » ! Je viens de répondre à cela : il lest déjà ! Quil y ait des gens dans un village ou une ville qui ne soient pas au même rythme que les autres, cela ne dérange personne depuis plusieurs années. Donc cest possible, et cela a été entendu, à condition de bien linterpréter, et pas, encore dans ce « déclinisme » français, ou une forme de cynisme, dans le sens « on recule pour ne jamais sauter ». Ce nest pas cela qui a été dit.
Ce qui a été dit, cest : la France sera intégralement aux quatre jours et demi en 2014, elle commence dès 2013, et jai indiqué ce matin que, dès 2013 il me semble quon devrait être à plus de 50 %.
Ceux qui ont plus de difficulté ont un peu plus de temps pour le faire, mais cest SI ils ont des difficultés, et en fonction de ce que vous avez évoqué, et de la qualité de ce que lon va amener aux enfants dans ce complément journalier.
La deuxième demande qui était la vôtre, cest laide financière.
Jai toujours dit que je voulais être le ministre des élèves, de tous les élèves, de la réussite de tous les élèves. Je sais que la réforme des rythmes scolaire est dans lintérêt et des élèves, et du pays, mais je ne ferai pas cette réforme si cest pour accroitre les inégalités. Je sais très bien quil y a déjà beaucoup dinégalités entre les territoires, et que si nous ny prenons pas garde, cette réforme peut les accentuer. Dès lors, il était tout à fait légitime que lon envisage la question de laide financière à apporter, en dehors du délai, malgré les contraintes budgétaires. Mais le Président la rappelé hier : cest bien cette priorité à léducation.
Nous envisageons laide financière pour les communes, les collectivités qui vont éprouver, éprouvent déjà, pour la plupart dentre elles, le plus de difficultés à assumer leur charge.
Lorsquon regarde, dailleurs, dans les budgets des communes, il est évident que le coût de la scolarité est très différent dune commune à lautre ; il lest déjà. Les potentiels fiscaux sont très différents, etc. Vous connaissez cela très bien.
Et donc le Président a apporté hier un deuxième élément de réponse. Comme ministre de lEducation nationale Monsieur JARDEL, vous avez dit : « est-ce quon va savoir exactement aujourdhui quels sont les critères ? » jindique simplement deux choses :
- cest un fonds damorçage cest ce que jai entendu et jai entendu quil était lié, pour linstant, à lannée 2013. Je conseille donc dessayer de sen saisir pour aller le plus vite possible à cette réalisation qui sera obligatoire de toute manière en 2014.
- La deuxième chose, cest que le souci, de mon point de vue nous allons avoir à délibérer sans doute et vous allez intervenir, les uns et les autres, je nen doute pas, dans les fameux critères qui vont permettre de répartir ce fonds ; la position que je plaiderai, je lassume, je lai toujours assumée, et en 25 ans je nai jamais changé, sur ce sujet comme sur beaucoup dautres cest quil faut exercer entre les territoires une solidarité, bâtir du commun entre les enfants de France. Faire cette réforme, cest leur permettre davoir tous les mêmes droits et les mêmes chances. On sait les uns et les autres que ce nest pas le cas selon les endroits où ils naissent, et cest même une des tristesses des études que nous avons sur lécole ces dernières années, cest quon fonction de lorigine géographique, familiale, les difficultés peuvent saccroitre ou samplifier, toutes les études le montrent. Et nous sommes désignés par la Commission européenne comme par lOCDE comme étant de ce point de vue en difficulté.
Donc je souhaite que ces sommes permettent lamorçage, mais permettent aussi daider ceux qui en ont le plus besoin, et donc les territoires qui sont le plus en difficulté pour assumer cette charge.
Cela me semble être un principe auquel il ne faut pas déroger.
Je ne veux pas être trop long, parce quil y a beaucoup de témoignages, mais je voudrais conclure là-dessus :
Je suis assez heureux de lattitude de tous les élus, puisque, vous imaginez bien, nous avons les conseils généraux pour les transports, nous avons les compétences « lycées » une région est représentée ici en dehors de la mairie Je trouve quautour de lécole, et cest un très grand enjeu pour le pays, nous pouvons et nous devons nous rassembler. Nous ne devons pas prendre en otage de querelles politiques ou dintérêts particuliers et il y en aura beaucoup, ils sont tous légitimes lavenir de nos enfants. Donc il faut chercher ce rassemblement, et je crois que nous le pouvons, femmes et hommes de bonne volonté.
Maintenant, je ne suis pas dans la position de croire que lEducation nationale a raison sur tout et son ministre non plus. Je pense que lapport intellectuel, pédagogique nous procèderons par projets éducatifs locaux des élus locaux, des parents aussi quil faut mettre dans la boucle est important. Vous savez aussi ce que je pense des rapports entre lécole et le monde économique : il faut cesser de se tourner le dos, cest encore les enfants qui en sont victimes et la jeunesse au chômage.
Nous avons là un test fantastique pour essayer de construire ensemble cette co-éducation. Je pense aussi aux mouvements déducation populaire, ici représentés par la Ligue de lenseignement, qui ont été à la construction de notre République, qui ont toujours été totalement engagés, ils le sont auprès de vous, collectivités locales, auprès de léducation nationale aussi.
Il faut que nous réunissions nos forces et que nous arrivions à surmonter cette situation qui nest pas bonne pour nos enfants, et comme ils sont la France de demain, pas bonne pour la France.
En venant vers vous aujourdhui avec tous les débats dont on voit bien que cela occupe les médias, que cela interroge et inquiète un certain nombre de gens moi je viens avec une très grande confiance : la République, cest dabord un acte de confiance, et jai confiance dans notre volonté à tous de réussir cette priorité à lécole et à la réussite de tous nos enfants.
Source http://www.amf.asso.fr, le 4 décembre 2012