Texte intégral
Monsieur le Président [Jean-Paul DELEVOYE],
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis de me joindre à vous pour cette nouvelle édition du prix du manager de lannée du Nouvel Economiste, opportunément placée cette année sous le signe de la compétitivité.
Nous partageons tous un défi dintérêt commun : rendre les entreprises françaises plus compétitives, pour leur permettre de se développer, dinnover, dexporter et dembaucher. Ce défi, cest dabord et avant tout aux entreprises de le relever, avec leur savoir-faire, leurs atouts, leur talent. Mais il revient au Gouvernement dêtre à leurs côtés, de les mettre en position de réussir, et de leur dire sa confiance.
Il y a parfois de ces moments cruciaux en politique, où un cap est franchi parce quune cause nationale fait soudain lobjet dune mobilisation unanime. Je crois que cest ce qui sest passé avec le rapport Gallois, dont londe de choc sest propagée en profondeur auprès des décideurs du public comme du privé. Ce rapport a comme cristallisé une prise de conscience, un sursaut, autour de la nécessaire reconquête de la compétitivité française.
Le diagnostic était posé, il fallait sen saisir. Nous devions convaincre. Le temps du bilan viendra. Mais nous avons surpris. En bien, je lespère, je le crois, pour notre pays, ses entreprises, ses salariés.
Nous avons surpris, parce que nous avons pris le défi de la compétitivité à bras-le-corps. Nous avons surpris parce que nous avons proposé avec le Pacte national pour la compétitivité et lemploi une réponse globale, structurée et ambitieuse, couvrant les aspects coût et hors coût. Nous avons surpris en nous fixant une mesure et un objectif pour nos progrès en matière de compétitivité : léquilibre du solde commercial hors énergie en 2017. Nous avons surpris disons-le en proposant dalléger le coût du travail de 20 milliards deuros, alors que, disons-le aussi, on nous prêtait les pires rigidités idéologiques. Et nous avons surpris parce que nous avons entendu les appels des entreprises à mettre le Pacte en oeuvre très vite.
Effet de surprise, donc, mais effet de souffle aussi. Le parlement termine lexamen du crédit dimpôt, les entreprises pourront intégrer le CICE dans leurs décisions dembauches et dinvestissement dès le mois de janvier 2013, et nous mettons en place des solutions avec les banques et la Banque Publique dInvestissement pour préfinancer le CICE dès 2013 pour les PME qui en auront besoin. La mécanique du crédit dimpôt sera exactement la même que celle du crédit dimpôt recherche que vous connaissez bien.
Ce Gouvernement sait ce que léconomie française doit à ses entreprises : elles créent de lemploi, investissent, exportent. Il les écoute, les respecte et le soutient. Il sait que cest par la mobilisation commune plutôt que par le clivage et les à-coups, les coups de menton, quon redresse la barre. Il sait que cest en associant les forces économiques vives du pays à sa stratégie que les défis dintérêt commun la croissance, lemploi, la compétitivité seront relevés. Il sait que le futur sécrit ensemble.
Je nai, moi, ni gêne ni hésitation à être le ministre des entreprises et à les défendre. Je veux les aider. Et je veux quelles aident en retour léconomie française. Parce que la compétitivité nest pas une fin mais un moyen, un levier pour la relance de lactivité et la création demplois, alors que la situation conjoncturelle de notre économie demeure particulièrement dégradée et que le taux de chômage ne cesse de progresser.
Cest pour cela que si le CICE est conçu sans conditions, nous demandons effectivement des contreparties aux entreprises dans le cadre du pacte de compétitivité. Lallègement du coût du travail, ce nest pas pour faire un cadeau de fin dannée aux actionnaires. Cest pour embaucher. Cest pour investir. Dans la recherche, linnovation, la modernisation de loutil productif. Cest pour renforcer les avantages concurrentiels, monter en gamme, tenter laventure de lexport pour les PME qui hésitent. Le Gouvernement fait un pas, il tend la main, dans un geste de confiance. Je souhaite, jappelle les entreprises à la saisir.
Je crois à linitiative privée et aux talents de nos entreprises. Vraiment. Je rencontre toutes les semaines sur le terrain des PME, des ETI et de grands groupes dynamiques, combatifs et innovants. Mais je crois aussi que lentreprise est dabord et avant tout un projet collectif, et que cela lui donne des responsabilités. Alors oui, nous attendons des contreparties au crédit dimpôt en matière de civisme fiscal : cest le minimum syndical. Nous attendons aussi des contreparties en matière de rémunérations, parce que lentreprise et la démocratie ont souci en commun que les inégalités excessives sapent leurs fondations.
Et nous attendons des contreparties précises et audacieuses en matière de gouvernance et de représentation des salariés. Inspirons-nous de nos partenaires européens, lAllemagne, la Suède par exemple, qui sont à la pointe dans ce domaine. Le pacte de confiance doit permettre lémergence dun nouveau modèle de capitalisme à la française, dune gouvernance renouvelée des entreprises, en particulier les plus grandes, qui fasse du consensus et de lassociation des salariés une vraie force et un facteur de compétitivité de nos groupes.
Il y a parmi vous de nombreux hauts dirigeants dentreprises du CAC 40. Je veux vous dire que les grands groupes ont une place essentielle dans le pacte de compétitivité : nous voulons les encourager pour favoriser dans leur sillage la croissance et le développement des PME et ETI.
Car le Pacte de compétitivité, ce nest pas que le CICE ; Ce sont également 34 autres mesures, qui partagent un même esprit qui est ce que Louis Gallois a appelé une nouvelle « solidarité de filières ». Je pense que la vision du manager moderne dune grande entreprise dépasse en effet son entreprise seule pour réfléchir à la manière dont elle sintègre dans un environnement plus large, avec ses clients, avec ses fournisseurs.
Plusieurs mesures dans le Pacte vont en ce sens, et soyons clairs : personne noppose les grands groupes et les PME dans une rhétorique économique simpliste. Le souhait du Gouvernement est au contraire que la France sappuie sur ses grands groupes, qui sont un de ses avantages comparatifs historiques, qui doivent eux-mêmes entraîner dans leur développement PME et ETI. Cest pour cela que le pacte promeut le respect des fournisseurs avec le plan pour réduire les délais de paiement, pour cela que lEtat donne lexemple en matière de commande innovante, pour cela que nous souhaitons que les grands groupes emmènent leurs fournisseurs à lexport. Nous devons faire de la solidarité des filières industrielles françaises un nouvel avantage comparatif dans la compétition mondiale.
Avant de conclure, je voudrais dire que chacun à leur manière, les lauréats distingués ce soir incarnent cette recherche de la compétitivité qui nous mobilisent tous, entreprises et pouvoirs publics confondus.
Alexandre de JUNIAC, qui peut sappuyer sur les atouts fondamentaux de lun des premiers groupes mondiaux de transport aérien dans un contexte concurrentiel fort ; Je note dailleurs concernant ce premier lauréat, qui a longtemps occupé le bureau qui jouxte le mien quon voit que de hautes fonctions à Bercy mènent à tout, y compris à lexcellence managériale...
Olivier SCHRAMECK que je connais depuis longtemps, qui a été mon patron, comme directeur de cabinet de Lionel Jospin, ministre de lEducation nationale, entre 1988 et 1990, qui a beaucoup appris au jeune conseiller que jétais alors, et avec qui jai beaucoup travaillé lorsquil animait léquipe du Premier Ministre entre 1997 et 2002. Nous sommes amis, je connais sa rigueur, quil a démontré avec la Commission chargée de la rénovation et de la déontologie de la vie publique, qui a oeuvré en faveur dune plus grande transparence dont bénéficieront les milieux économiques ; et Jacques-Antoine GRANJON, pour le développement à linternational réussi de son site de ventes évènementielles.
Les prix remis ce soir minvitent à minterroger sur ce que sera le manager de demain. Plus profondément, ils mamènent en fait à me poser la question : quels chefs dentreprise voulons-nous pour notre économie, également pour notre société ?
La tentation facile de se couler dans une vision caricaturale dans laquelle le chef dentreprise serait lennemi nest pas écartée. Cela serait commode : ce nest pas ma vision. Plus difficile de sinterroger sur ce que nous voulons vraiment comme dirigeants pour nos entreprises. La réponse est pour moi claire : un chef dentreprise doit être un créateur. Nous devons tourner la page en papier glacé du golden boy qui fabrique de largent avec de largent : ce nest pas ce modèle dentrepreneur là que je souhaite pour les jeunes qui entrent dans la vie active. La réforme bancaire que jai présentée aujourdhui doit également aider à tourner cette page, celle dun certain capitalisme prédateur qui sest érigé en modèle ces trente dernières années. Nous voulons des chefs dentreprise qui construisent plutôt quils ne réussissent de brillants coups de bourse. Des industriels avant dêtre des financiers. Nous souhaitons des créateurs de valeur, une valeur qui nest quune unité monétaire : un chef dentreprise doit être un créateur de valeur sociale avec ses salariés, pour la société toute entière. Cela ne se décrète pas, cela se construit et la puissance publique doit y jouer un rôle.
2013 sera une année difficile. Je lai dit, par lucidité, par souci de la vérité. Mais mon diagnostic na pas été quà moitié entendu et je voudrais terminer en vous disant ceci : nous allons réussir. Pas à pas, pierre après pierre. Pas en deux jours, bien sûr. Sortir de la crise, réorienter notre économie, moderniser ses structures, demande de la détermination et de lénergie, et surtout du temps. Mais nous allons y arriver. Jai confiance. Confiance dans nos entreprises, qui sont notre premier atout. Confiance dans notre stratégie économique, parce nous faisons les bons choix. Confiance dans lavenir, parce que le travail et le courage paient. Je souhaite que cette confiance soit partagée.
Merci.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 21 décembre 2012
Mesdames et Messieurs,
Je me réjouis de me joindre à vous pour cette nouvelle édition du prix du manager de lannée du Nouvel Economiste, opportunément placée cette année sous le signe de la compétitivité.
Nous partageons tous un défi dintérêt commun : rendre les entreprises françaises plus compétitives, pour leur permettre de se développer, dinnover, dexporter et dembaucher. Ce défi, cest dabord et avant tout aux entreprises de le relever, avec leur savoir-faire, leurs atouts, leur talent. Mais il revient au Gouvernement dêtre à leurs côtés, de les mettre en position de réussir, et de leur dire sa confiance.
Il y a parfois de ces moments cruciaux en politique, où un cap est franchi parce quune cause nationale fait soudain lobjet dune mobilisation unanime. Je crois que cest ce qui sest passé avec le rapport Gallois, dont londe de choc sest propagée en profondeur auprès des décideurs du public comme du privé. Ce rapport a comme cristallisé une prise de conscience, un sursaut, autour de la nécessaire reconquête de la compétitivité française.
Le diagnostic était posé, il fallait sen saisir. Nous devions convaincre. Le temps du bilan viendra. Mais nous avons surpris. En bien, je lespère, je le crois, pour notre pays, ses entreprises, ses salariés.
Nous avons surpris, parce que nous avons pris le défi de la compétitivité à bras-le-corps. Nous avons surpris parce que nous avons proposé avec le Pacte national pour la compétitivité et lemploi une réponse globale, structurée et ambitieuse, couvrant les aspects coût et hors coût. Nous avons surpris en nous fixant une mesure et un objectif pour nos progrès en matière de compétitivité : léquilibre du solde commercial hors énergie en 2017. Nous avons surpris disons-le en proposant dalléger le coût du travail de 20 milliards deuros, alors que, disons-le aussi, on nous prêtait les pires rigidités idéologiques. Et nous avons surpris parce que nous avons entendu les appels des entreprises à mettre le Pacte en oeuvre très vite.
Effet de surprise, donc, mais effet de souffle aussi. Le parlement termine lexamen du crédit dimpôt, les entreprises pourront intégrer le CICE dans leurs décisions dembauches et dinvestissement dès le mois de janvier 2013, et nous mettons en place des solutions avec les banques et la Banque Publique dInvestissement pour préfinancer le CICE dès 2013 pour les PME qui en auront besoin. La mécanique du crédit dimpôt sera exactement la même que celle du crédit dimpôt recherche que vous connaissez bien.
Ce Gouvernement sait ce que léconomie française doit à ses entreprises : elles créent de lemploi, investissent, exportent. Il les écoute, les respecte et le soutient. Il sait que cest par la mobilisation commune plutôt que par le clivage et les à-coups, les coups de menton, quon redresse la barre. Il sait que cest en associant les forces économiques vives du pays à sa stratégie que les défis dintérêt commun la croissance, lemploi, la compétitivité seront relevés. Il sait que le futur sécrit ensemble.
Je nai, moi, ni gêne ni hésitation à être le ministre des entreprises et à les défendre. Je veux les aider. Et je veux quelles aident en retour léconomie française. Parce que la compétitivité nest pas une fin mais un moyen, un levier pour la relance de lactivité et la création demplois, alors que la situation conjoncturelle de notre économie demeure particulièrement dégradée et que le taux de chômage ne cesse de progresser.
Cest pour cela que si le CICE est conçu sans conditions, nous demandons effectivement des contreparties aux entreprises dans le cadre du pacte de compétitivité. Lallègement du coût du travail, ce nest pas pour faire un cadeau de fin dannée aux actionnaires. Cest pour embaucher. Cest pour investir. Dans la recherche, linnovation, la modernisation de loutil productif. Cest pour renforcer les avantages concurrentiels, monter en gamme, tenter laventure de lexport pour les PME qui hésitent. Le Gouvernement fait un pas, il tend la main, dans un geste de confiance. Je souhaite, jappelle les entreprises à la saisir.
Je crois à linitiative privée et aux talents de nos entreprises. Vraiment. Je rencontre toutes les semaines sur le terrain des PME, des ETI et de grands groupes dynamiques, combatifs et innovants. Mais je crois aussi que lentreprise est dabord et avant tout un projet collectif, et que cela lui donne des responsabilités. Alors oui, nous attendons des contreparties au crédit dimpôt en matière de civisme fiscal : cest le minimum syndical. Nous attendons aussi des contreparties en matière de rémunérations, parce que lentreprise et la démocratie ont souci en commun que les inégalités excessives sapent leurs fondations.
Et nous attendons des contreparties précises et audacieuses en matière de gouvernance et de représentation des salariés. Inspirons-nous de nos partenaires européens, lAllemagne, la Suède par exemple, qui sont à la pointe dans ce domaine. Le pacte de confiance doit permettre lémergence dun nouveau modèle de capitalisme à la française, dune gouvernance renouvelée des entreprises, en particulier les plus grandes, qui fasse du consensus et de lassociation des salariés une vraie force et un facteur de compétitivité de nos groupes.
Il y a parmi vous de nombreux hauts dirigeants dentreprises du CAC 40. Je veux vous dire que les grands groupes ont une place essentielle dans le pacte de compétitivité : nous voulons les encourager pour favoriser dans leur sillage la croissance et le développement des PME et ETI.
Car le Pacte de compétitivité, ce nest pas que le CICE ; Ce sont également 34 autres mesures, qui partagent un même esprit qui est ce que Louis Gallois a appelé une nouvelle « solidarité de filières ». Je pense que la vision du manager moderne dune grande entreprise dépasse en effet son entreprise seule pour réfléchir à la manière dont elle sintègre dans un environnement plus large, avec ses clients, avec ses fournisseurs.
Plusieurs mesures dans le Pacte vont en ce sens, et soyons clairs : personne noppose les grands groupes et les PME dans une rhétorique économique simpliste. Le souhait du Gouvernement est au contraire que la France sappuie sur ses grands groupes, qui sont un de ses avantages comparatifs historiques, qui doivent eux-mêmes entraîner dans leur développement PME et ETI. Cest pour cela que le pacte promeut le respect des fournisseurs avec le plan pour réduire les délais de paiement, pour cela que lEtat donne lexemple en matière de commande innovante, pour cela que nous souhaitons que les grands groupes emmènent leurs fournisseurs à lexport. Nous devons faire de la solidarité des filières industrielles françaises un nouvel avantage comparatif dans la compétition mondiale.
Avant de conclure, je voudrais dire que chacun à leur manière, les lauréats distingués ce soir incarnent cette recherche de la compétitivité qui nous mobilisent tous, entreprises et pouvoirs publics confondus.
Alexandre de JUNIAC, qui peut sappuyer sur les atouts fondamentaux de lun des premiers groupes mondiaux de transport aérien dans un contexte concurrentiel fort ; Je note dailleurs concernant ce premier lauréat, qui a longtemps occupé le bureau qui jouxte le mien quon voit que de hautes fonctions à Bercy mènent à tout, y compris à lexcellence managériale...
Olivier SCHRAMECK que je connais depuis longtemps, qui a été mon patron, comme directeur de cabinet de Lionel Jospin, ministre de lEducation nationale, entre 1988 et 1990, qui a beaucoup appris au jeune conseiller que jétais alors, et avec qui jai beaucoup travaillé lorsquil animait léquipe du Premier Ministre entre 1997 et 2002. Nous sommes amis, je connais sa rigueur, quil a démontré avec la Commission chargée de la rénovation et de la déontologie de la vie publique, qui a oeuvré en faveur dune plus grande transparence dont bénéficieront les milieux économiques ; et Jacques-Antoine GRANJON, pour le développement à linternational réussi de son site de ventes évènementielles.
Les prix remis ce soir minvitent à minterroger sur ce que sera le manager de demain. Plus profondément, ils mamènent en fait à me poser la question : quels chefs dentreprise voulons-nous pour notre économie, également pour notre société ?
La tentation facile de se couler dans une vision caricaturale dans laquelle le chef dentreprise serait lennemi nest pas écartée. Cela serait commode : ce nest pas ma vision. Plus difficile de sinterroger sur ce que nous voulons vraiment comme dirigeants pour nos entreprises. La réponse est pour moi claire : un chef dentreprise doit être un créateur. Nous devons tourner la page en papier glacé du golden boy qui fabrique de largent avec de largent : ce nest pas ce modèle dentrepreneur là que je souhaite pour les jeunes qui entrent dans la vie active. La réforme bancaire que jai présentée aujourdhui doit également aider à tourner cette page, celle dun certain capitalisme prédateur qui sest érigé en modèle ces trente dernières années. Nous voulons des chefs dentreprise qui construisent plutôt quils ne réussissent de brillants coups de bourse. Des industriels avant dêtre des financiers. Nous souhaitons des créateurs de valeur, une valeur qui nest quune unité monétaire : un chef dentreprise doit être un créateur de valeur sociale avec ses salariés, pour la société toute entière. Cela ne se décrète pas, cela se construit et la puissance publique doit y jouer un rôle.
2013 sera une année difficile. Je lai dit, par lucidité, par souci de la vérité. Mais mon diagnostic na pas été quà moitié entendu et je voudrais terminer en vous disant ceci : nous allons réussir. Pas à pas, pierre après pierre. Pas en deux jours, bien sûr. Sortir de la crise, réorienter notre économie, moderniser ses structures, demande de la détermination et de lénergie, et surtout du temps. Mais nous allons y arriver. Jai confiance. Confiance dans nos entreprises, qui sont notre premier atout. Confiance dans notre stratégie économique, parce nous faisons les bons choix. Confiance dans lavenir, parce que le travail et le courage paient. Je souhaite que cette confiance soit partagée.
Merci.
Source http://www.economie.gouv.fr, le 21 décembre 2012