Texte intégral
Le ministre de l'économie et des finances a présenté une communication relative à la réunion du G7 Finances qui s'est tenue les 10 et 11 mai à Londres, sous présidence britannique.
Les débats du G7, qui font suite à ceux du G20 Finances de Washington des 18 et 19 avril derniers, ont permis de poursuivre le rééquilibrage de l'approche de politique économique sur la croissance et la consolidation budgétaire. Dans un contexte où les tensions financières sont relativement apaisées, mais où les perspectives de reprise restent inégales entre les économies des pays du G7, des points d'accord importants ont été constatés. L'équilibre des priorités entre la croissance et l'emploi, d'une part, la consolidation budgétaire, inscrite dans des stratégies de moyen terme ancrées dans un pilotage de l'ajustement structurel, d'autre part, répond désormais aux voeux exprimés par la France.
Le G7 a conforté les avancées sur la lutte contre le secret bancaire, les paradis fiscaux et l'évasion fiscale. La France a rappelé ses priorités : adoption de l'échange automatique d'informations comme nouveau standard européen et mondial ; lutte contre l'érosion des bases fiscales, en particulier dans le numérique ; lutte contre l'opacité des entités juridiques, telles que les trusts, et pour l'identification des bénéficiaires effectifs ; lutte contre le blanchiment et généralisation des obligations de transparence, pays par pays, au-delà des banques. Les orientations communes rejoignent ces priorités ainsi que le souhait d'avancer sur l'ensemble de ces sujets en parallèle, au plan européen et international.
Enfin, le G7 a été l'occasion d'une discussion approfondie sur les progrès de la régulation financière. Ses membres ont renouvelé leur détermination à mettre en oeuvre l'agenda et les principes du G20. Ils ont débattu, en particulier, des principes applicables à la résolution des crises bancaires, en parallèle des discussions en cours sur le projet de directive européenne qui constitue l'une des composantes essentielles du projet d'union bancaire.
Le G7 a permis d'aborder des sujets qui sont au coeur de la gouvernance mondiale des politiques économiques. Il contribue ainsi à la préparation des prochaines échéances européennes et internationales : conseil européen du 22 mai ; sommet du G8 les 17 et 18 juin à Lough Erne, sous présidence britannique ; conseil européen des 27 et 28 juin ; sommet du G20 les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, sous présidence russe. Il a constitué une caisse de résonance importante aux positions portées avec conviction par la France.
Les débats du G7, qui font suite à ceux du G20 Finances de Washington des 18 et 19 avril derniers, ont permis de poursuivre le rééquilibrage de l'approche de politique économique sur la croissance et la consolidation budgétaire. Dans un contexte où les tensions financières sont relativement apaisées, mais où les perspectives de reprise restent inégales entre les économies des pays du G7, des points d'accord importants ont été constatés. L'équilibre des priorités entre la croissance et l'emploi, d'une part, la consolidation budgétaire, inscrite dans des stratégies de moyen terme ancrées dans un pilotage de l'ajustement structurel, d'autre part, répond désormais aux voeux exprimés par la France.
Le G7 a conforté les avancées sur la lutte contre le secret bancaire, les paradis fiscaux et l'évasion fiscale. La France a rappelé ses priorités : adoption de l'échange automatique d'informations comme nouveau standard européen et mondial ; lutte contre l'érosion des bases fiscales, en particulier dans le numérique ; lutte contre l'opacité des entités juridiques, telles que les trusts, et pour l'identification des bénéficiaires effectifs ; lutte contre le blanchiment et généralisation des obligations de transparence, pays par pays, au-delà des banques. Les orientations communes rejoignent ces priorités ainsi que le souhait d'avancer sur l'ensemble de ces sujets en parallèle, au plan européen et international.
Enfin, le G7 a été l'occasion d'une discussion approfondie sur les progrès de la régulation financière. Ses membres ont renouvelé leur détermination à mettre en oeuvre l'agenda et les principes du G20. Ils ont débattu, en particulier, des principes applicables à la résolution des crises bancaires, en parallèle des discussions en cours sur le projet de directive européenne qui constitue l'une des composantes essentielles du projet d'union bancaire.
Le G7 a permis d'aborder des sujets qui sont au coeur de la gouvernance mondiale des politiques économiques. Il contribue ainsi à la préparation des prochaines échéances européennes et internationales : conseil européen du 22 mai ; sommet du G8 les 17 et 18 juin à Lough Erne, sous présidence britannique ; conseil européen des 27 et 28 juin ; sommet du G20 les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg, sous présidence russe. Il a constitué une caisse de résonance importante aux positions portées avec conviction par la France.