Texte intégral
Q - Cette mesure a soulevé un vif débat. Le comprenez-vous ?
R - Le débat s'est apaisé. Mais j'entends les inquiétudes. L'article 2 a été enrichi par les échanges. Un nouvel amendement de compromis a d'ailleurs été voté à l'unanimité : l'introduction des langues étrangères devra être justifiée par des nécessités pédagogiques. Je ne pense vraiment pas que la francophonie soit en danger.
Q - Avez-vous été concertée dans sa mise en oeuvre ?
R - J'en avais longuement parlé avec Geneviève Fioraso, elle connaît mes combats et mon discours. On en a beaucoup discuté, elle m'a concerté. Je vous rassure, le débat démocratique a bien eu lieu ! Elle a été très à l'écoute de ce que je lui ai proposé. Elle a d'ailleurs déposé trois amendements, qui sont à mes yeux capitaux : d'abord les étudiants étrangers auront l'obligation d'apprendre le français. Ensuite, ils seront évalués sur leur connaissance de la langue à la fin de leur cursus. Et puis, c'est important : la francophonie sera inscrite parmi les missions de service public des universités, dans le code de l'éducation.
Q - Dans le milieu de la francophonie, certains se sont étonnés que vous n'ayez pas fait plus entendre votre voix dans ce débat : vous vous êtes alignée sur le projet de la ministre...
R - On ne peut pas dire cela. Ces trois éléments ont été posés très vite dans le débat. Quand on me connaît on sait que ce n'est pas le cas. La vocation d'un ministère n'est pas de fermer sa bouche, on est en démocratie, on peut travailler entre nous sans convoquer tous les médias. Encore une fois, les débats ont été très ouverts.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 mai 2013
R - Le débat s'est apaisé. Mais j'entends les inquiétudes. L'article 2 a été enrichi par les échanges. Un nouvel amendement de compromis a d'ailleurs été voté à l'unanimité : l'introduction des langues étrangères devra être justifiée par des nécessités pédagogiques. Je ne pense vraiment pas que la francophonie soit en danger.
Q - Avez-vous été concertée dans sa mise en oeuvre ?
R - J'en avais longuement parlé avec Geneviève Fioraso, elle connaît mes combats et mon discours. On en a beaucoup discuté, elle m'a concerté. Je vous rassure, le débat démocratique a bien eu lieu ! Elle a été très à l'écoute de ce que je lui ai proposé. Elle a d'ailleurs déposé trois amendements, qui sont à mes yeux capitaux : d'abord les étudiants étrangers auront l'obligation d'apprendre le français. Ensuite, ils seront évalués sur leur connaissance de la langue à la fin de leur cursus. Et puis, c'est important : la francophonie sera inscrite parmi les missions de service public des universités, dans le code de l'éducation.
Q - Dans le milieu de la francophonie, certains se sont étonnés que vous n'ayez pas fait plus entendre votre voix dans ce débat : vous vous êtes alignée sur le projet de la ministre...
R - On ne peut pas dire cela. Ces trois éléments ont été posés très vite dans le débat. Quand on me connaît on sait que ce n'est pas le cas. La vocation d'un ministère n'est pas de fermer sa bouche, on est en démocratie, on peut travailler entre nous sans convoquer tous les médias. Encore une fois, les débats ont été très ouverts.
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 27 mai 2013